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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 janvier 2014
L'oeuvre d'Andrew Dominik ressemble d'abord à une peinture, une vaste contemplation romantico-mystique du mythe Jesses James, jonchée de moments plus intenses et violents. On a généralement la sensation d'une suspension poétique, métaphysique où les sens sont convoqués et la perception du spectateur se trouve accrue. Tantôt cette impression d'arrêt dans le temps ou de vive percée dans le coeur de l'être relève d'un beau regard de metteur en scène. Il est assez fascinant de voir comment Robert Ford, derrière son air peu farouche, se livre à une scrupuleuse observation de l'homme mythique pour tenter de le saisir, de le comprendre, de se l'approprier et donc de mieux le détruire. A ses yeux, Jesse James apparaît tellement exceptionnelle, mystérieux et magnétique que son existence elle-même paraît intolérable. Mais le titre annonce la sentence sans concession. On peut juste reproche à L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford de trop miser sur sa force méditative et donc de provoquer de grosses somnolences chez le spectateur. Casey Affleck est extrêmement convaincant car il mélange timidité, fragilité, instabilité, férocité et acharnement devant un Brad Pitt à l'aura captivante transmettant bien dans un remarquable travail introspectif les violentes et douloureuses forces contraires qui consument doucement mais sûrement son Jesse James. A voir.
Une pure pépite! Je ne m'attendais pas à apprécier autant et j'ai littéralement adoré! L'histoire de Robert Ford et Jesse James est tout simplement passionnante, parfois émouvante spoiler: (certains passages où Pitt commence à détourner le regard et pleurer sont vraiment beaux) , parfois inquiétante spoiler: (par exemple quand Affleck est menacé le couteau sous la gorge par Pitt, on se dit vraiment que ça peut basculer...) . Malgré le titre on se demande tout le long comment cet homme a pu commettre un tel acte, surtout avec l'adoration qu'il lui vouait, la scène où il le tue est d'ailleurs particulièrement bouleversante, mais certaines scènes où on voit la vie de Ford après cet acte le sont toutes autant. (Puisque je vous le dis que ce film est magnifique! ^^) spoiler: (Le théâtre avec son frère)
Certains reprochent au film sa lenteur... Moi pas. Ca laisse le temps d'apprécier chaque plan, chaque scène, une réalisation plus rapide aurait été pour moi une erreur... La voix off n'est pas de trop non plus, elle aide vraiment à la compréhension de l'histoire et ne donne pas un effet de lourdeur à l'ensemble. Parlons à présent des acteurs... Ils sont tous excellents en particulier Brad Pitt (il dégage un tel charisme, il émeut sur certaines scènes autant qu'il glace le sang dans d'autres!), Casey Affleck est lui aussi excellent (détestable par moments mais parfois largement compréhensible) et enfin Sam Rockwell qui nous offre ici une très bonne prestation. La BO est quant à elle très bien trouvée aussi. Ce film est donc vous l'aurez compris pour moi une totale réussite, un pur bijou, qu'à mon avis je ne me lasserai pas de revoir... :)
Pour moi cet "Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" est, en plus d'avoir un titre imprononçable, est l'anti-western à l'état pur ! Quelle bombe que ce film ! Malgré les 2h30, on se régale du début jusqu'à la fin. On est dedans dès les premiers instants et on y reste jusqu'à cette tragique fin. Je ne saurais même pas par quoi commencer tellement il y a de bonnes choses à dire sur cette pépite. Encore une fois, Brad Pitt est éblouissant par son jeu de rôle. Mais, je ne pense pas me tromper en prétendant que Casey Affleck incarne cette oeuvre. Je n'ai pas lu le livre mais rien qu'en voyant le film, on ne peut qu'être d'accord pour certifier qu'il incarne à la perfection ce Robert Ford. Cet amour, cette passion, cette image onirique qu'il a pour son héros se transforme en envie. Il ne tue pas exactement par haine ou jalousie. Il tue pour montrer qu'il existe, lui qui a été tant raillé, si moqué. Il tue dans le dos tout en sachant que son "maître" savait qu'il allait le faire. En plus d'être un pur chef d'oeuvre cinématographique, ce film dévoile une vraie facette de l'idolâtrie, de la passion. C'est un vrai drame psychologique. Et, c'est pour ce genre de films que l'on se rend au cinéma et qu'on prend du plaisir à rester assis des heures ! BRAVO !
film filmé sur avec une lenteur qui pourrait en énerver plus d'un mais qui a mon sens confère un esthétisme soigné. cette lenteur nous insinuer doucement dans la psychologie des personnages. tres bien fait.
Si le western se montre rarement capable de poésie et de sérieux, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford renverse cette tendance en s'écartant des codes du genre pour privilégier une narration apparemment monocorde, qui ne fait que renforcer le final, pourtant placé anodinement à la suite d'un enchaînement d'événements empreints de la marque du destin. Paisible et plein de tension, imposant et intimiste, intelligent et sans prétention, un bijou!
On peut difficilement se rater sur le roman de Ron Hansen si l'on est pas un minimum sérieux. Andrew Dominick fait mieux: il étoffe les propos déjà si brillants de Hanson, lui conférant une aura mystique tant sa photographie est superbe. L'assassinat de Jesse James est un film beau, envoûtant et hypnotisant.
Un beau film réalisé tel une fresque où l'on retrouve et k très en formes. La durée du film permet de nous plonger totalement dans le monde de et de suivre avec intérêt ses périples.
Un film remarquablement bien interprété au rythme lent, d'un réalisme saisissant, de l'émotion et des moments de tension palpables, une belle musique et une fin très bien réussie.
Film qui ne laisse pas indifférent. Soit on aime, soit on déteste. Pourtant, une histoire passionnante, deux figures mondiales passionnantes et une époque tout aussi intéressante. Andrew Dominik choisi de montrer un Jesse James sociable, lunatique et fou, loin du "Robin des bois" t'en conté de part et d'autres. Il est intéressant d'en apprendre d'avantage sur Robert Ford parce que dans le mythe, seul Jesse James est la légende, Robert Ford, malgré l'assassinat, ne le deviendra jamais. Mettant, sans conviction,en scène la rencontre de ces deux noms le film avance sans réelle énergie vers ce fameux assassinat... Le film commence à être intéressant sur sa fin, après, sans doute, la longue sieste d'Andrew Dominik. Car oui, le film est porté par une nonchalance durant près d'une heure et demie s’engouffre dans une complexité ambiguë qui ne donne aucune envie de suivre. Non pas que les acteurs ne sont pas bons, bien au contraire, mais cette accumulation d'images avec une musique mélancolique ne mèneront finalement à pas grand chose. Le film aurait pu se dérouler autrement en commençant, pourquoi pas, par la fin et développer autour. Il n'en est rien et le film manque cruellement de rythme et d'envie malgré la volonté des acteurs. Ce western raconté façon romanesque n'est pas une réussite et, aurait mérité meilleur scénario avec un rythme plus abouti. Dommage pour Jesse...
J'avoue que le film avait des raisons de me rebuter : le fait que le réalisateur était inconnu à ce jour, la longueur du film et le fait qu'il n'y ai pas la moindre gouttes d'action.
Finalement il s'agit (à mon sens) d'un des meilleurs western de ces dernieres années notamment grâce au fait que le film vous transmet beaucoup d'émotions : la tristesse, la compassion, l'empathie ...
Les acteurs sont tous parfaits (Brad Pitt, Sam Rockwell, Jeremy Renner...) en particulier Casey Affleck qui nous livre une des meilleurs performance de sa carriere. Les musiques sont magnifiques, les paysages sont sublimes et la réalisations magistrale.
Le film est décomposé en deux parties distincts La premieres partie, qui pose les bases, vous permet de vous attacher aux personnages (on a le temps, elle dure plus d'1h30...) et demeure assez calme et posée.
La seconde partie monte en intensité et nous expliques comment Robert Ford en est venu a assassiné le GRAND Jesse James, et est magistralement mise en scène.
Le film a quand même quelques défauts comme le fait qu'il traîne un peu en longueur à certains moments (2h40 oblige..) ou que quelques scènes n'ont pas de réelle importance. Mais outre ces petits défauts le film ne contient que du bon, boulversant, magnifique, "L'assassinat de Jesse James ..." fait deja parties des grands noms du western du 21e siècle.
Un film-biographie original du célèbre hors-la-loi, tout est misé sur la durée pour nous faire ressentir la tension et la lourdeur des relations entre Jessie James et son entourage. Si quelques longueurs sont présentes dans les premiers minutes du films, la suite devient meilleure grâce à des événements intéressants et à de superbes musiques pour la plupart dramatiques, car L'Assassinat de Jessie James n'est un western que dans son contexte historique, il reste avant tout une biographie dramatique avec assez peu d'action, la relation entre les personnages et leur traitement par les jeux de regard et les dialogues sont largement privilégiés. Le jeune Robert arrive à faire sa place tout au long du film bien qu'il passe pour un gamin et on voit James se méfier de plus en plus de son entourage, ça va même plus loin lors d'un flash-back où il emmène un de ses anciens équipiers faire une balade à cheval pour le tuer plus loin après lui avoir fait comprendre, dans l'effroi, qu'il le suspectait de vouloir sa prime. A partir du moment où Robert met à mort le cousin de James d'une balle dans la tête, la tension monte et l'intrigue du film est réellement lancée. La scène où il vient manger avec la famille de Robert est particulièrement tendue, l'idiotie du frère de Robert semble clairement faire comprendre à James ce qui s'est passé. Le moment de sa mort peut paraître facile voire raté car Robert le tue alors qu'il a le dos tourné, mais Jessie James semblaient abdiquer en ayant lâché se ceinture et en s'étant tourné vers le tableau et monté sur un tabouret (comme pour une pendaison), comme s'il considérait que Robert devait être son successeur (était donné qu'il avait James comme idole) car il avait résisté à toutes ses intimidations malgré son très jeune âge et avait fait preuve de beaucoup de détermination. Il est intéressant de voir que le film n'est pas fini ensuite car on voit ce que deviennent Robert et son frère : ils jouent en fait plusieurs fois une pièce de théâtre mettant en scène la mort de Jessie James, jusqu'à la représentation où un homme du public le traite de lâche avant de se faire cogner dessus par Robert, qui se fait alors arrêter et sombre dans l'alcool, regrettant amèrement son acte de lâcheté et la disparition de son idole. Un film peut-être un peu long avec quelques actes manqués étranges, mais qui reste très bon dans l'ensemble.
Après Chopper, film qui est passé plutôt inaperçu, le talent de Andrew Dominik a été révélé au public. L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, avec son titre qui sonne comme un défi – l’enjeu dramatique n’étant donc pas de savoir quel sera le destin de Jesse James mais comment il va en arriver là – et son traitement détaché du réel, sa mélancolie et sa stylisation extrême, marque l’éclosion d’un beau western avec tout de même ses défauts, mais qui restera gravé dans les mémoires. On peut clairement remarquer que le réalisateur a un penchant pour la réflexion sur la célébrité. En effet, après s'être occupé d'une star du crime plus ou moins inconnue en dehors des frontières australiennes, il se penche sur l'une des plus grandes figures de l'Ouest, Jesse James, hors-la-loi légendaire, assassin, et frère flamboyant de la famille James. Ce western est très étrange dans le sens où il est au dessus de la norme. Il s'intéresse bien plus aux hommes qu'à leurs actions où à leur environnement, et parvient à captiver notre attention dans une esthétique maîtrisée. Complètement déstructurée et nourrie d’ellipses gigantesques qui font rompre le récit avec la réalité, qui malmène la logique narrative pour mieux toucher à un cinéma essentiellement sensitif, cette fresque souffre malheureusement d'une durée conséquente qui provoque certaines longueurs par moment. Et pourtant on sent le génie et l’incroyable écriture durant tout le film, en passant par un casting mémorable et une photo magnifique. La construction du film est habile, bâtie sur une nuée de personnages secondaires qui vont peu à peu s’évaporer comme dans un rêve pour n’en garder que le socle émotionnel, Jesse James et Robert Ford. Deux personnages interprétés par Brad Pitt, qui démontre une fois de plus qu'il est l'un des plus grands acteurs américains de son époque, et Casey Affleck qui se révèle incroyablement dans ce film. Fragile jusque dans sa voix, passionné, torturé, il est bien le héros du film, celui par qui le drame arrive mais aussi et surtout celui qui porte le regard du spectateur sur une légende. Le héros est bien le lâche, car Jesse James est un symbole, un fantôme, une entité immatérielle qui recouvre l’univers de son aura. Andrew Dominik réalise un western assez monumental transformant son récit en un requiem atmosphérique à la poésie permanente. Pourtant le film n'est pas dénué de défauts : il reste beaucoup trop long, sans quoi on pourrait vraiment le considérer comme un chef d'oeuvre, et manque cruellement de scènes révélatrices, et de rebondissements. Bien évidemment on sait à l'avance ce qu'il arrive à Jesse James, mais à travers la poésie que nous offre Dominik, peut-être aurait-il pu trouver un moyen de la faire rebondir. Mais L'assassinant de Jesse James par le lâche Robert Ford reste un film poignant, à l'originalité débordante. Le réalisateur livre son oeuvre la plus aboutie, qui n'est pas prêt de se faire oublier.
Un bon film, porté par un excellent Brad Pitt et un très bon Casey Affleck. Je regrette néanmoins la longueur de certaines scènes qui rallonge un propos déjà bien copieux.
très bon film. Les acteurs sont bons (le meilleur est Casey Affleck). Si le film est un peu longuet par certains moments, c'est rattrapé par une bande son irréprochable (voir carrément excellente) et un final bien amené. J'ai tenté de lire le bouquin, mais j'avais du mal avec le style.