Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
754 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 22 juillet 2010
Film d'une lenteur inimaginable, l'assassinat de Jesse James provoque un véritable ennui lors de sa vision. L'histoire est vraiment guère embalante, la mise en scène est lourde et en plus Brad Pitt n'est vraiment pas à la hauteur pour jouer le rôle de ce célèbre personnage. Bref, il s'agit véritablement d'un western à vite oublier pour les fans de ce genre. 05/20
LENT LENT LENT. C'est la première fois que je regarde aussi souvent ma montre. O étoile c'est dur, mais cela aurait pu être tellement mieux. A eviter, vraiment.
Primo, je n'ai strictement rien compris, le film est brouillon au possible, au bout de 20 min j'ai perdu le fil de cette succession de scènes sans queues ni têtes, secundo, j'ai de la patience, mais là.. on est proche des caricatures des Inconnus sur les films expérimentaux avec des scènes interminables et des dialogue sans aucun intérêt....
quand un film est pénible à regarder, qu'il est incompréhensible, qu'il passe d'une scène à l'autre en occultant 6 mois par 6 mois, c'est impossible!! Enfin le jeu des acteurs est lourd.
Le réalisateur essaye avec peine de faire croire que lorsque Jesse James est dans la place l'ambiance est lourde et flippante... mais il n'en ai rien, ça ne prend pas, surtout qu'on voit surtout que ce type tue uniquement les gens désarmés, qu'il tire dans le dos ou que sa cible se laisse littéralement exécuter... ahhh ça! on est très loin de l'ambiance de terreur qui pèse avec un Negan.
En conclusion, rien à garder dans ce film, même pas l'aspect Historique... pour ça, il aurait fallu que le film soit compréhensible....
Vous allez vous ennuyer ferme sauf si vous etes un neo-mazo-pseudo-intello qui trouve que Brad Pitt a "vachement bien réussi sa reconversion" dans les film interminables et insipides genre Babel...pauvre Brad, déjà depuis 7 ans au Tibet il la couvait cette maladie du trop long metrage, mais a-t-il déjà été bon dans un film...La planête des singes...Seven...Troie peut-être (oula ca va pas plaire aux anti-block buster qui aimeront ce Jesse James psyché-branché)...mais bon cet acteur a envie de devenir intelligent en meme temps qu'il devient moche c'est comprehensible...allez, a la revoyure!
Un film profondément ennuyeux, Le film démarre tranquillement rien d'anormal, l'entrée en matière est plutôt classique mais passé la première scène d'action (si on peut parler d'une scène d'action) commence l'attente... on attend, on attend indéfiniment un sursaut qui ne viendra pas, les longueurs ne font que précéder d'autres longueurs, la vision d'un cheval qui avance dans la neige pendant 5 minutes, un plan large sur la lisière d'une foret 2 minutes, un cowboy qui descend de son cheval puis qui continue a pied 3 minutes, deux cowboys qui se regardent face a face 5 minutes, une discussion sans grand intérêt 15 minutes, un cowboy qui repart 10 minutes...
Je ne vous mentirais pas je n'ai pas tenu les 3h je suis sortit de la salle avant la fin (il parait que la fin est meilleure mais un film n'a pas a nous faire subir le calvaire avant de pouvoir arriver à la partie intéressante
Dommage que de si bons acteurs soit gâché dans un film documentaire de cet acabit
J'aurais mis 1 étoile si la note moyenne n'était pas si haute,mais à moins d'être de véritables passionnés de J.J, passez votre chemin...
Non non et NON !!! qu'elle déception !!! pourtant le casting était bel et bien au RDV brad Pitt Casey affleck...Mais non la première partie reste assez intéressante (1h) et après c''est long à mourir Dommage ! Je déconseille fortement et j'ai été très déçue
À l'instar d'un John Ford ou d'un Sergio Leone, Andrew Dominik a l'occasion de démystifier le western en s'attaquant à l'une de ses idoles, Jesse James. À la simple évocation de ce nom, on pense hors-la-loi au grand cœur, robin des bois au temps de la révolution industrielle. Une légende tellement implantée dans la mémoire collective qu'on a bien du mal à la dépasser pour y voir plus clair. Oublier le folklore, réhabiliter l'humain, il y a de ça dans la démarche du cinéaste surdoué à qui l'on doit Chopper. Le plus beau dans l'affaire, c'est qu'en réponse au mythe, il répond par un contre-mythe moins vendeur, mais beaucoup plus beau.
L'exposé le plus succinct suffit largement à stimuler l'imaginaire, l'interrogation ou les fantasmes. Dominik choisit d'en faire une fable de la désillusion. Qui était Jesse James ? Quel rapport entretenait-il avec sa notoriété ? Et avec son futur-assaillant ? Les réponses sont aussi simples qu'énigmatiques car la façon de s'y prendre trouble. L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est une marche funèbre aux accents poétiques. Comme ses personnages face à la mythologie qu'ils charrient, le film est littéralement fatigué. De sa photographie austère sublime (Roger Deakins, fournisseur officiel d'images éternelles) à cette ritournelle musicale en passant par la voix-off, le long-métrage fait le choix difficile mais payant de couper tout spectaculaire et d'étirer volontairement chaque scène jusqu'à épuisement. Ça peut avoir des limites (parfois) mais la langueur devient très souvent force d'attraction, et la vérité nue n'est jamais plus envoutante que quand on la décrypte sur visage de ses messagers.
La caméra ne s'est peut-être jamais autant attardé sur le visage de Brad Pitt pour traquer des signes (ou l'immortaliser). Ils sont là, ils arrivent par grappe et imprévisibles : sauvages puis tendres puis jovials puis graves. En poussant l'interprétation, on voit bien ce qui a pu exciter le comédien à l'idée de se glisser dans la peau d'un individu écrasé par son propre reflet. Qui ne connaît pas Brad Pitt ? Simples spectateurs ou cinéphiles, le visage de la star est familier de tous. Mais comme pour Jesse James, qui cherche vraiment à connaître l'homme derrière la machine à fantasmes ? Il n'est donc pas surprenant de voir Pitt livrer l'une de ses prestations les plus riches, à elle-seule un mystère qu'on ne se lasse pas de décortiquer.
N'allez pas croire qu'on se fiche de Casey Affleck, loin de là. Son jeu étrange et minimaliste se fond à merveille sous le haut-de-forme de Robert Ford, personnage finalement plus accessible et donc proche du spectateur. Un revirement complet parfaitement conscient et assumé de la part de Dominik (également au scénario), c'est au travers des affects de Ford que le film évolue pour sonder les maux d'un mythe au bout de la route, esquinté, paranoïaque, seul avec ses pensées. En parallèle, on mesure la prise de conscience progressive d'un adorateur désabusé qui n'aura jamais prise sur l'objet de son affection (comme tout le monde). Ce qui devient encore plus flagrant dans son dernier acte, de loin le plus démoralisant alors qu'on assiste à ce cruel jeu de substitution entre réalité et fiction. D'ordinaire, la victoire d'une bonne histoire réconforte. On oublie trop souvent ce qu'une histoire vraie peut avoir de beau. Andrew Dominik le rappelle fort bien.
Une oeuvre magistrale, un vrai régal de l'avoir vue au cinéma à sa sortie, c'est un film que j'adore revoir de temps en temps. Brad Pitt et Casey Affleck crèvent l'écran, la reconstitution de l'Ouest américain de l'époque est probablement une des plus belles que j'ai pu voir, et la bande originale est un pur chef d'œuvre. Un des meilleurs films des années 2000 selon moi.
Les images sont belles, les comédiens impeccables, mais c'est bavard et ennuyeux. Ca manque totalement de souffle, autrement dit de ce qu'on attend d'un western. Sa seule qualité est de ne pas faire l'apologie du "bandit bien aimé", qui apparait plutôt comme un psychopathe brutal, mais ça ne suffit pas...
Il y a dans les personnages, au fond d'eux, ces plaines sauvages et immenses. Il y a un jeu permanent de dupes, cette violence ordinaire et une mélancolie profonde qui s'attache à toutes nos vies, à tous nos échecs, à tout ce que nous faisons et à tout ce que nous sommes.
La première impression après avoir vu ce film-fleuve (2h40 pour une scène de meurtre de quelques minutes) est qu’il est envoûtant. Par son rythme lent, sa beauté, ses ralentis, sa mélancllie et ses regards, ses légers sourires magnifiquement interprétés, et pas que par Brad Pitt. Le temps est dilaté puis resseré, les décors sont immenses puis intimistes, tout est fait pour donner une profondeur et une esthétique grandioses. Un curieux western, atypique, mais parfaitement réussi.
Parfois lent (notamment dans son épilogue) voire brouillon dans sa construction scénaristique ce western nostalgique n'en demeure pas moins prenant par sa langueur diffuse, l'esthétisme de la mise en scène et un duo d'acteurs particulièrement inspiré, Casey Affleck en jeune timoré avide de reconnaissance et Brad Pitt en vieux brigand ombrageux, insaisissable. La voix off interrogeant l'inéluctabilité du destin qui forge une légende scande les évolutions émotionnelles des protagonistes tout en levant le voile sur la véritable identité de ces hors-la-loi devenus héros fictionnels. Une tentative louable de moderniser un genre codifié en éclairant sa symbolique. Intrigant.
je l'avais vu il y a longtemps et j'avais bien aimé. Donc je me suis dit tien je vais le re regarder. Catastrophe je me suis endormie au bou de 2h, c'est long mais long ...
Rarement vu un aussi mauvais western. Si lent, si long, si ennuyeux. Remarquez, déja avec ce titre à rallonge si indigeste, on pouvait avoir une petite idée. Et en effet, le film dans ensemble est à la hauteur du titre. Donc, gagnez du temps ! Fuyez ce navet !