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Ti Nou
497 abonnés
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3,0
Publiée le 24 décembre 2014
Andrew Dominik signe un western à la beauté stupéfiante. Mais contemplatif ne devrait pas être synonyme d'interminable. À l'image de son final qui semble s'étirer indéfiniment, cette histoire d'admiration et de haine finit par lasser.
L'assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford. Là où j'attendais un western, je me suis retrouvé en face d'un biopic/historique/drame vraiment intéressant. Le cadre d'abord. Les décors sont magnifiques et illustrent bien cette Amérique profonde et sauvage de l'époque de la conquête de l'Ouest. Pas très convaincu par Cassey Affleck, par contre Brad Pitt est vraiment excellent en Jesse James. Il a la figure, la carrure et la façon d'incarner le célèbre hors la loi. Je m'attendais à un western, mais c'était un drame historique complexe où la passion se transforme en quête de gloire. Une sombre épopée baignée par les musiques mélancoliques de Nick Cave (La Route, des Hommes Sans Loi) et Warren Ellis (La Route, Des Hommes Sans Loi).
J'ai vu un film... qui retrace la légende de Jesse James, sa fin et la vie de celui qui y a mis fin... Et j'ai été totalement envouté par ce très grand film... Casey Affelck y est totalement époustouflant en fausserie, en veulerie mais aussi en forme de courage pour essayer d'exister dans l'ombre de son héros. Jesse James, lui, interprété par Brad Pitt est effrayant tout en tension, en violence rentrée, en menace voilée... C'est un film mélancolique, émouvant et touchant. La réalisation, les images, les couleurs, le cadrage, les mouvements de caméra, le montage... Tout dans ce long métrage démontre une grande maîtrise de la science de faire des films. D'autant que les dialogues, les comédiens, la musique sont absolument exceptionnels. Il y a une volonté réelle de faire une reconstitution historique fidèle à cet Ouest si souvent fantasmé, réinventé, réimaginé -la scène du duel dans la chambre est un modèle du genre sur la manière de viser, de tirer, d'atteindre sa cible...- on est ici loin des western spaghettis de Sergio Leone ou des films de Sam Peckinpah... J'ai beaucoup aimé la narration a posteriori de la voix off qui permet de vivre pleinement la scène et de prendre du recul.
Un pur chef d'oeuvre monumental!!!!! "L'assassinat de Jesse James par le lache Robert Ford" d'Andrew Dominik est sans aucun doute l'un des meilleurs moments de cinéma que j'ai vus cette année. Comme le titre l'indique, on devine comment cela va se terminer, mais moi, intrigué, j'avais envie de connaitre le fond de l'histoire sur cette légende du XIX Siecle qui a inspiré une chanson de Serge Gainsbourg dans ses années glorieuses (ou piteuses). Ce film n'est pas un Western comme tant d'autres ou ça pétarade dans tous les sens, l'histoire retrace plus de l'intérieur de l'homme. Le début du film nous montre un dénommé Robert Ford, presque la vingtaine d'années, qui veur intégrer le gang ou fait partie son frère, celui des célèbres et recherchés frères James. Ensemble, ils préparent ule hold up d'un train à quelques millions de Dollars et je jeune Ford fait la connaissance de son admirateur, Jesse James. Quelques temps plus tard, James élève quelques méfiances envers ses camarades et vient trouver réponse à ses soupçons en les rendant visite.... Bref un remarquable film à la narration assez lente. Andrew Dominik, scénariste et réalisateur du film, prend le temps de nous raconter cette histoire, qui dure 2 heures 30 ou il ya trés peu de scènes d'actions et ou tout est centré sur l'interprétation des acteurs, remarquablement interprétés notamment par Brad Pitt qui bénéficie là d'un role de maturité dans sa carrière cinématographique et la révélation Casey Affleck, des Oscars seraient le bienvenue!! Coup de chapeau aussi pour la réalisation de Dominik, avec notamment les séquences images flous qui accompagnent le film et les superbes paysages de l'Ouest. Un conseil pour savourer ce film, évitez de boire du Cappucino avant de le voir pour son coté lent (rire).
Un western totalement atypique, long et lent telle une marche funèbre, mais d'une beauté sans égal, même si on est loin des bon vieux western de Leone, ce film (même s'il n'a de comparable avec les Leone que l'époque et le lieu) est vraiment bon, brad pitt est touchant, juste, et au final émouvant. Si je ne met pas 4 étoiles c'est car le film aurait pu se passer de beaucoup de scènes après la mort de Jesse James, même si j'ai trouvé la scène finale géniale. La musique du film redondante colle parfaitement à l'ambiance sombre du film, on se laisse porter avant le moment fatidique énoncé par le titre du film, comment quelqu'un peut réussir à tuer son idole !
...Une vraie réussite tant sur la forme que sur le fond. Visuellement le film est magnifique. La beauté des images est à couper le souffle. Que ce soit dans les scènes en extérieur ou plus intimes en intérieur, le travail soigné du directeur de la photo mérite amplement un Oscar. Les couleurs sont chaudes, elles contribuent à créer l'ambiance. Techniquement la reconstitution historique est parfaite, les décors et les costumes sont au diapason de la photo. Bref aucun des éléments techniques n'est laissé au hasard et l'ensemble nous offre donc certainement l'un des plus beaux films à regarder de l'année. Sur le fond, le scénario de Andrew Dominik donne la même impression que la forme : parfait. L'étude psychologique des deux personnages principaux est faite avec tact, simplicité et sans jugement. L'ensemble est long -2h39- et il ne faut pas attendre de grandes scènes d'action propres aux westerns. L'action est en faite dans les scènes intimistes, dans les échanges des personnages autour d'un repas ou d'un cigare, c'est là que tout se passe. Une grande nostalgie alliée à une poésie sans cesse présente, se dégage de l'histoire et nous montre de façon magistrale et envoûtante le cheminement des deux hommes jusqu'au dénouement final. Si Brad Pitt signe là une très belle performance justement récompensé à Venise, c'est son jeune partenaire Casey Affleck qui lui vole la vedette. Il est une vraie révélation. Son interprétation très ambiguë de Robert Ford est un vrai tour de force...suite sur mon blog...
Bon film mais je reste pas emballé, cote casting c est réussi mais la durée du film plus le scénario est lassant ! Un film psychologique qui ravira les fans du far west !
Un western sans action ou presque, sans indiens, sans shérif ni histoire d’amour. Juste les derniers jours d’un homme, Jesse James, une légende de l’Ouest, un bandit trop célèbre, révéré et fantasmé. En parallèle à cette mort annoncée, et forcément liée, la naissance avortée d’un autre mythe, Robert Ford, celui qui tua Jesse James et mit fin à la légende. Les deux destins sont indissociables et tous les deux inscrits dans le sombre, le désespéré. Comme dans la plupart des western, on peut y voir une parabole de la naissance de l’Amérique moderne. D’un côté la fin douloureuse de l’esprit aventurier, sans foi ni loi, regardant le nouveau monde comme un paradis souillé, une espérance brisée ; et de l’autre la tentation de prolonger le rêve américain, mais qui se heurte à la réalité des choses, comme le personnage de Robert Ford, partagé entre son admiration pour la légende de Jesse James, et la découverte de la décadence de son idole, terriblement démythifiante. La mise en scène privilégie la contemplation, la profonde beauté d’une Amérique encore sauvage, mais déjà méfiante et presque déjà terrorisée, comme en témoignent les nombreux plans à travers les vitres, montrant les hommes habillés de sombre arrivant de l’extérieur, faisant planer une menace continue. C’est au niveau du récit et de l’entremêlement des personnages, particulièrement au début, que le film est moins convaincant : il faut de la concentration pour comprendre qui est qui, parmi les cousins et les frères des deux familles James et Ford, alors même que le rythme, la musique et les images tiennent plutôt de la fascination. La fin est plus épurée, resserrée sur les personnages principaux et le film devient comme un poème morbide, splendide et crépusculaire.
Film bien mais lent. Film biographie (plutot que Western, dommage) des derniers mois de Jesse James. Mais film interessant a voir sur un mythe, avec des bons acteurs
L'assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford est une petite pépite venant tout droit de la mine d'or d'Andrew Dominik. Un western atypique dans lequel prédomine la psychologie et la contemplation. Ici, les séquences de braquage et de violence ne sont qu'un prétexte pour analyser le comportement des trois personnages principaux : Jesse James, Robert Ford et Charley Ford. On peut émettre un parallèle avec les icônes de Sergio Leone : ainsi, Charley Ford ( Sam Rockwell ) serait le bon ( personnage scrupuleux ) ; Jesse James ( Brad Pitt ) incarnerait la brute ( homme sadique, froid et impitoyable ) ; enfin Robert Ford ( Casey Affleck ) symboliserait la truanderie ( de par sa couardise et sa perfidie ). Pourtant, le film d'Andrew Dominik ne s'inscrit pas vraiment dans la veine du western spaghetti ( film baroque et caricatural, peuplé de gueules et d'inserts en tout genre...), ni dans celle du western classique ( héros américain bien propre sur lui luttant contre les méchants : indiens, mexicains, etc...). Car avant d'être un western, L'assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford est un drame psychologique intimiste, à la structure intéressante ( flashback...) et aux images hypnotique, sublimées par une musique aérienne. L'interprétation est irréprochable, notamment celle de Sam Rockwell ( acteur injustement méconnu ). L'un des plus grands films de 2007.
J'ai adoré. Plonger dans le XIXème siècle, être proche du quotidien des héros et de leur misère morale, avec la lenteur d'un western spaghetti totalement épuré. Le film nous fait bien ressentir les fantasmes de l’époque, la peoplisation des gangsters, leur médiatisation avec les moyens balbutiants de l’époque et leur quasi déifications, ainsi que les retombées auto-destructrices de celles-ci. Etrange atmosphère pouvant dérouter plus d’un spectateur. Brad Pitt est extra-ordinaire. Les autres acteurs sont plus qu’excellents. Une perle.
J’ai toujours un a priori concernant les films possédant un titre à rallonge. Et c’est bien ce que je craignais. Le titre est aussi long que le film. Je n’ai pas adhéré au style adopté pour tracer l’histoire des derniers jours d’un des plus grands hors-la-loi des grands espaces américains. On pourrait s’attendre à voir une vie trépidante, entre braquages et courses-poursuites à cheval, mais il n’en est rien. Les amateurs du genre pourraient être déçus, car le chant des colts ne se fait finalement que peu entendre. D'ailleurs les coups de feu ressemblent aux détonations des armes de foire ou de pétards de petit calibre. Ici Andrew Dominik casse les codes du genre en plaçant l’intrigue comme un compte à rebours inéluctable, choisissant de conter cette histoire comme un biopic ou un drame, agrémentée d’une narration en voix off. La mise en scène est donc originale et peut dérouter, ce qui a été mon cas. En effet, il y a cette tonalité particulière, balançant entre le rêve (par le biais d’images floutées aux images pastel) et la réalité de la narration. Car comme l’indique le titre, il s’agit d’assister à la fin de Jesse James, comme si nous y étions, avec pour arguments (afin d'excuser le geste ?) des propos dissertant plus ou moins sur le sens de la vie. Eh bien ça me choque, car les bandits d’alors n’avaient guère de jugeote sur ce sujet-là, tout du moins je le vois ainsi. Mis à part cela, je ne vois pas vraiment de défaut au film. L’éclairage est bon, la photographie excellente, et le jeu des acteurs (casting énorme) irréprochable. Brad Pitt fait preuve d’un charisme que je ne lui connaissais pas, enfin pas comme celui avec lequel il a incarné son personnage. La musique, très belle, accompagne bien le film. Les moments de tension sont quant à eux bien orchestrés. Nous avons donc là un western pas comme les autres, totalement atypique, enfermé dans un rythme lent, doté d’une complexité ambiguë empreinte d’une certaine poésie. Le résultat s’est révélé quasi-soporifique en ce qui me concerne et bien peu intéressant, en tout cas bien loin des grandes chevauchées qu’a dû connaître Jesse James. Donc je pense qu’il n’y a pas de juste milieu : soit on aime, soit on déteste. Je ne donnerai donc pas de conseil quant à la nécessité de le voir ou pas, mais je vous suggèrerai plutôt d’en juger par vous-mêmes, si le cœur vous en dit.
C'est bien la première fois que je quitte une salle de cinéma au beau milieu d'un film! on va dire que ce qui nous fait tenir la première demi heure c'est Brad Pitt (toujours aussi canon), mais bon ça suffit pas. La deuxième demi heure, c'est l'espoir qu'il se passe ENFIN quelque chose! Mais non...et puis on va dire qu'on reste encore 5 minutes parce que ça fait chier de se dire qu'on a foutu 7 euros en l'air. Et puis,c'est là que l'exaspération et le sommeil aidant, on se lève enfin de son siège, dégouté, et on remarque avec joie que notre geste de revolte incite d'autres personnes à en faire autant!
"The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford" n'est ni un film d'action ni une apologie du célèbre bandit, mais un western crépusculaire complexe, remarquablement bien filmé. On suit ainsi un gang d'hommes dont fait partie Robert Ford, et leur relation avec un Jesse James brutal, imprévisible, et irascible joué par un surprenant Brad Pitt, qui fera naître de nombreuses tensions et paranoïas au sein du groupe. Tour à tour arriviste, adorateur de Jesse James, petit frère complexé, traître vantard, ou repentant, Casey Affleck incarne avec subtilité les multiples facettes de Robert Ford, plus profondes que ce que les chansons populaires et les mythes ont pu laisser entendre. Par ailleurs, Andrew Dominik nous livre de superbes images, à l'aide d'une nature immaculée (nombreuses séquences hivernales) et d'une photographie particulièrement soignée. Signalons également la BO réussie. Sans doute l'un des meilleurs films US de 2007.