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chrischambers86
14 034 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2010
Loin de tout pathos et de toute reconstitution acadèmique, Daniel Duval raconte son enfance douloureuse de l'ètè 1954 avec pudeur et èmotion! Que "Le temps des porte-plumes" soit autobiographique explique en grande partie son authenticitè: une fois n'est pas coutume, le monde rural n'est pas caricaturè! il est montrè très simplement, sans grossir le trait! Portè par les violons de Vladimir Cosma et par d'excellents comèdiens comme Jean-Paul Rouve et Anne Brochet, le rèalisateur de "La dèrobade" signe un film sensible servi par une belle distribution, dont la trop rare Annie Girardot! Une vraie nostalgie des vraies valeurs...
Ce film ou du moins petit film reste sympathique, avec une histoire d'un jeune enfant prénommé Pipo, il est recueilli par un couple d'agriculteurs, Pipo se construit au fur et à mesure dans un environnement de campagne été 54 auprès des personnages qui l'entourent, on y voit aussi la dureté de l'éducation à l'école, le reste rien de bien transcendant, le gros point fort est pas dans l'histoire en elle-même mais c'est bien grâce à un casting débrouillard ou il y règne une émotion assez palpable.
C'est Daniel Duval qui se penche sur son enfance avec ce film d'une grande humanité qui emboîte le pas pris 20 ans plus tôt par Jean-Loup Hubert avec "Le grand Chemin". Le film porté par le magnifique jeune comédien Raphaël Katz est l'occasion pour des acteurs de seconds rôles comme Jean-Paul Rouve, Anne Brochet ou Laurent Deutsch de montrer toute l'étendue de leur talent. Duval parle avec justesse et tendresse de sa propre histoire dans un film où il apparaît, homme d'âge mur parlant à l'enfant qu'il était. Il n'y a que le cinéma qui permette de tels moments de magie. L'enfant qui se croit mal aimé par ses parents adoptifs trouve un refuge affectif auprès d'une vieille femme rejetée comme lui qu'il entreprend de protéger. Annie Girardot dont les yeux sont déjà partis de l'autre côté du miroir de la raison joue encore merveilleusement ce dernier rôle mue par les automatismes d'un métier qu'elle connaît sur le bout des doigts. Le petit pipot apprendra que c'est quand risque de perdre les choses que l'on comprend à quel point on y est attaché. Un apprentissage de la vie qui permet à Daniel Duval de nous offrir une autre vision du monde rural qui n'est pas fait que de sentiments frustres comme l'imagerie populaire aime à la perpétrer. Magnifique.
Malgré la naïveté qui se dégage de ce film, on tombe quelque peu sous le charme de l'histoire. Décrivant la vie à la campagne à travers l'arrivée d'un enfant de la ville, et sa difficile intégration, on aurait pu quand même espérer un peu mieux, et plus de contenu, pour éviter d'avoir l'impression de se retrouver devant un téléfilm. Le Temps des porte-plumes n'atteint ainsi pas le niveau de "A la gloire de mon père" et "Le château de ma mère".
"Le temps des porte-plumes" un beau film, qui raconte l'enfance du réalisateur Daniel Duval. Sorti en 2006, le film a été tourné dans le Bourbonnais, en Auvergne dans le Lyonnais. Une reconstitution de la vie rural en 1954 très fidèle, c'est bien documenté, pas de caricatures, pas de fausses notes. Architectures, objets, machines agricoles, meubles ... Daniel Duval restaure ses souvenirs et les référents sur place ont conseillé l'équipe du film et prêté les objets qui convenaient à la période. Une belle histoire. Un film contemplatif, calme, simple, sans pathos excessif. Une bonne distribution, Jean-Paul Rouve, Anne Brochet, Denis Podalydès, Lorànt Deutsch, Annie Girardot. Un jeu très en retrait pour le duo Rouve/Brochet. Une bonne direction d'acteur pour le jeune Raphaël Katz dans le rôle de Pippo. Musqiue de Vladimir Cosma. Un petit film très bien fait et qui ne caricature pas bêtement la ruralité française.
Récit autobiographique de Daniel Duval, "Le temps des porte-plumes" n'a rien de bien enthousiasmant. Axé sur la thématique de l'éducation d'après-guerre, il ne fait guère le poids face aux "Choristes". La faiblesse du film tient avant tout à la mollesse du scénario. Linéaire, il ne comporte aucune surprise. Le peu d'attachement que suscitent les personnages tire un peu plus le film vers le bas. Inexpressivité, tel semble être le maître-mot. A cet égard, l'affiche du "Temps des porte-plumes" est fidèle à son contenu. On croirait voir la photo d'une famille amish. Les questions abordées le sont de façon superficielle : les orphelins, la vie agricole, la guerre d'Algérie, le rôle des curés dans les campagnes. On reste dans le domaine du descriptif pur et dur, du coup la frustration laisse finalement place à l'ennui. A oublier donc.
Il faut reconnaître un certain charme à ce film. Certainement dû aux acteurs ou aux paysages qui sont apaisants et qui dégagent une certaine légereté. C'est ce qui fait que Le Temps des Porte-Plumes se laisse regarder. Mais en dehors de ça, plus on avance,plus on se demande où ce film veut nous emmener, ce qu'il cherche à montrer. C'est pas clair, un sentiment de vide ou de manque se fait ressentir. Qaund on ressort, on se demande à quoi sert ce film, de quoi il parle, ce qui s'est passé. Trop vide.
Un peu plus de rythme et démotion aurait été souhaités Mais le cur de ce film reste lhommage de Daniel Duval à ses parents adoptifs (Cécile et Gustave Anne Brochet et Jean-aul Rouve, attachants) qui ne peut laisser insensible. On passe donc un agréable moment devant cette chronique paysanne mais «Le grand chemin » na pas de souci à se faire et restera encore longtemps le meilleur film sur lenfance à la campagne.
« Le grand chemin » sans la poésie. Récit autobiographique besogneux, malgré une belle distribution (Denis Podalydès, Annie Girardot, Lorànt Deutsch), une bonne photo et une reconstitution soignée.
Je ne voudrais pas remettre en cause l'extrême sincérité dont fait preuve ici Mr Duval afin de nous narrer son enfance mais honnêtement si cette oeuvre s'avère fidèle a la réalité ,qu'est ce qu'il a du se faire chier étant gamin !!! C'est pas compliqué : du début a la fin c'est mou archi mou avec un enchainement de scènes sans cohésions résultats d'un montage bâclé sans parler des rares dialogues d'une extrême platitude.Même les comediens pourtant confirmés semblent débiter leurs texte sans réelles convictions ,il y a de toute façon un souci des le départ avec Rouve et Deutsch qui ne possèdent pas le physique de l'emploi.Brochet assez froide et Podalydes en instit s'en tirent les mieux tout comme le gamin que crédible : c'est toujours ca !! Faire de jolies images nostalgiques de la campagne version années 50 ne suffit pas a masquer la pauvreté d'une intrigue digne d'un téléfilm de France 3 ,on a l'impression de matter un doc sur les battages et autres labourages qu'autre chose.
Daniel Duval raconte son histoire. Après 15 ans dabsence (La Dérobade), Duval souhaite rendre hommage à ceux quil considère comme ses véritables parents, Gustave et Cécile, à qui le film est dédié. Nattendez surtout pas à voir beaucoup daction, de rebondissements car le cinéaste préfère mettre sur pellicule latmosphère, les silences, les regards dont il se souvient et cest là quil est le plus fort car on ne sennuie jamais. Là où beaucoup seraient tombés dans le film somnifère, Duval réussit à captiver, à nous prendre par la main par une une vraie sincérité, une véritable fraîcheur et simplicité. Il est par ailleurs soutenu par une belle distribution avec la découverte du petit Raphaël Katz, véritable caractère au charme irrésistible. Jean-Paul Rouve tombe parfois dans le cliché du paysan mais parvient à se fondre dans lambiance du film. La prestation rigide dAnne Brochet est assez déroutante et cest Annie Girardot qui tire son épingle du jeu, très émouvante, sensible et douce. Denis Podalydès (où l'art de se fondre dans tous les rôles Comédie Française) en instituteur samuse, Lorant Deutsch apparaît tout en retenue. Certains spectateurs auront une impression de déjà-vu, notamment avec Les Choristes pour la photo made in 1950 mais le projet de Daniel Duval est bien antérieur au film de Barratier. Le cinéaste (et acteur) a mis énormément de sa personne dans ce film, comme un moyen de cicatriser certaines blessures encore ouvertes. Il porte un gros plan sur les labours, les soirées rythmées au balancement de la pendule du salon éclairé par la lampe à pétrole, comme des instantanés indélébiles qu'il souhaitait imprimer sur pellicule depuis 20 ans. "Le temps des porte-plumes" est un très joli film malgré la musique aussi omniprésente que sirupeuse de Vladimir Cosma (les violons dégoulinent). Ce film se regarde comme un récit autobiographique, qui se regarderait "page par page", l'émotion émane des images très soignées. Jamais mélo, toujours sincère.
Daniel Duval est un acteur attachant. Avec son film il nous plonge dans les méandres de son enfance douloureuse. Une uvre personnelle donc, trop sans aucun doute. On pense immanquablement au Grand Chemin de Jean Louis Hubert tant les sujets sont proches et lon se dit quil était difficile de faire mieux. Car malheureusement ici la mayonnaise ne prend pas. Faute de savoir faire vraisemblablement. Le montage est anarchique : combien de scènes semblent coupées ou inachevées. Le rythme est poussif, alternant scènes de genre agraires à des scène plus intimistes sans réelle cohésion ou organisation. Et les acteurs sont absents, voire même canalisés, dans tous les cas peu crédibles. Rouve semble ne pas oser bouger, Anne Brochet est un brin décalée, Podalydès donne limpression dêtre là pour toucher son cachet et Deutsch fait ce quil peut. Deux sauvent ce triste constat : le jeune Raphaël Katz et aussi la formidable Annie Girardot qui malgré peu de scènes vient illuminer cette histoire. Ces deux là nous offrent quelques beaux moments teintés de poésie et de charme jusquà un final presque magique. Mais attendre une heure quinze pour sortir de lapathie cest trop ! Lautre grande qualité de ce film est la bande originale de Vladimir Cosma. Sa partition donne du relief et offre au film ses seuls moments dintensité.