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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 février 2016
Il y a peu de films fiction sur la culture Mongole. Ce film nous emmène au cœur de la Steppe dans une famille Mongole multi-générationnelle. Le film est un peu une métaphore du monde moderne qui fait des intrusions bizarres dans ce monde de nomade. Que ce soit la petite moto utilisée aux cotés des chevaux, la télé foireuse avec son antenne rafistolée, mais surtout de cette fameuse balle de ping pong, fil conducteur du film. Ce qui est marquant, c'est que ces éléments sont intrusifs mais, selon moi, ne viennent pas bouleverser la vie tellement caractérisée de ces nomades aux coutumes millénaires. Ces fiers Mongols jouent merveilleusement bien. Il manque selon moi un scénario un peu plus concret. Un autre aspect légèrement décevant est l'influence de la Chine sur le film. Le film n'est pas tourné en Mongolie mais en Chine... Dans la région autonome à majorité Mongole du Nèiměnggǔ.
une bonne note pour ce film qui vaut le détour... le réalisateur nous offre un voyage en mongolie, au sein d'une tribu qui oscille entre traditionnalisme et modernité... ce film peut paraitr long, il faut le voir dans un état d'esprit apaisé, tranquilement enfoui dans un fauteuil et pret à selaisser bercer par les dures steppes mongoles... à remarquer en particulier les performances incroyables des enfants, parfaitement professionnels, j'avoue même avoir rarement vu de tels acteurs tout âge confondu... du très très haut niveau.
un film qui invite à prendre son temps, à observer, à vivre, plutot qu'à consommer. on est magnifiquement récompensé à la fin du film.
en resumé, du grand Art à côté duquel il ne faudrait pas passer.
Voila ce que peut donner une balle de ping-pong à un film, avec des paysages grandioses, magnifiques, et touchant par ses acteurs si vrai de la steppe mongolienne.
Un grand bol dair pur. Lhistoire de la balle de ping pong nest en fait quun pretexte pour filmer au plus près la vie dune bande de gamins dans les steppes Mongoles. Lhumour est sans cesse présent, les grands espaces sont somptueux, les lumières et les cadrages extrèmement travaillés. Les apparitions de la petite grand-mère avec ses grosses lunettes sont un délice que le réalisateur nous dispense parcimonieusement telles des friandises. Un vrai régal.
Plongée réaliste et drôle dans un monde qui est peut-être en train de disparaître - celui des dernières(?) familles vivant presque coupées de la "civilisation", au fin fond des steppes mongoles - ce beau film du jeune et talentueux réalisateur chinois Hao Ning a obtenu un mérité prix du public au festival de Berlin 2005. Après "l'histoire du chameau qui pleure" et "le chien jaune de Mongolie", tous deux de Byambasuren Davaa, voici une 3ème bonne nouvelle venue de loin: il existe un cinéma prometteur, authentique, à l'opposé des succés formatés chers à Hollywood. Ici, le sens de l'observation, l'humour fin, le souci du détail, la justesse de l'interprétation (une mention aux enfants, dont on suit le point de vue), le sentiment d'assister à la probable fin d'un monde, tout concourt à 100 min. d'intense plaisir !
Un jeune garçon, une petite rivière qui serpente au sein de limmense steppe mongole qui vit galoper autrefois les hordes de Gengis khan. Une légère balle blanche venue de nulle part flotte sur les eaux tranquilles. Le jeune héros na jamais vu rien de tel. Lobjet est examiné par tous mais ni les frères ni le père ni la grand mère et encore moins les moines bouddhistes qui prient non loin de là ne savent de quoi il sagit. Autour de ce poétique prétexte le décor est planté. La vie des derniers nomades aux confins du désert de Gobi et des frontières Est de limmense Russie est évoquée dune façon saisissante et lon découvre soudain avec le passage du cinéma ambulant, du colporteur, de la troupe des danseuses une singulière parenté avec ce que dut être la vie culturelle de nos ancêtres paysans lorsque les troupes de baladins parcouraient les campagnes pour le plus grand plaisir de ces gens simples .