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kibruk
145 abonnés
2 547 critiques
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2,5
Publiée le 19 août 2010
Le cinéma asiatique est l’un des seuls actuellement capable de renverser les barrières visuelles et narratives d’une production occidentale ronronnante où les films novateurs se font rares. Et la première demi-heure donne l’illusion que l’on va assister à quelque chose d’extraordinaire. Le visuel est absolument fabuleux, rappelant souvent la grande époque du cinéma fantastique allemand. Malheureusement le film est rattrapé par son modèle original, à savoir un manga. Le scénario devient « bébête », et surtout chaotique. On ne comprend pas l’enchaînement des événements qui sentent l’artifice à plein nez. C’est avec désolation que l’on constate le gâchis d’un potentiel énorme. Ce film aurait pu être un chef-d’œuvre, il n’est qu’une œuvre à voir par curiosité pour son incroyable beauté visuelle.
J'ai vu ce film car je cherchais à élargir mes horizons cinématographiques avec des oeuvres asiatiques récentes. Je crois que je n'aurais pas du... tout le film est une énorme erreur, un blasphème filmique: décors moyens, musiques inadaptées, histoire incompréhensible et acteurs assez pittoresque. C'est tout simplement le seul film que je n'ai pas pu finir avant la fin, et le seul aussi auquel j'ai mis 0 étoiles (et pourtant j'en ai vu des films "moyens"). Casshern est à éviter à tout prix!
Adaptation d’un manga des années 70, "Casshern" surprend par son aspect technique et visuel. Comme dans "Capitaine Sky ou le monde de demain", les acteurs sont intégrés aux images de synthèses. Ce film ne fera certes pas l’unanimité, bien au contraire, il sera jugé de « bouillie audiovisuelle » accompagnée de longueurs excessives par certains ou de chef d’oeuvre porteur d'une poésie nouvelle par d’autres… Moi, je suis fan! Ce métrage de SF nipponne est un réel plaisir visuel, les effets spéciaux sont bluffants, les images passent du noir et blanc à des couleurs chaudes saturées (les rouges en particulier) parfois suivies d’une lumière douce qui ressemble à celle utilisée pour "Avalon". Tout cela intervient en fonction du message que le réalisateur souhaite délivrer, comme pour la musique exceptionnellement variée qui passe ici du classique à la techno et de l'opéra au rock… Le mariage des genres est magnifique! L’univers de « Casshern » est fantastique et se distingue par une cohabitation entre un look rétro (statues géantes d’éminentes personnalités politiques et industrialisation de type début du 20ème siècle) et une armada de moyens techniques futuristes ( immenses plateformes volantes, armées de robots). En opposition à un décor apocalyptique engendré par des années de guerre, on retrouve aussi des images d’une beauté sensationnelle (le jardin magnifiquement fleuri de "Midori") parfois teinté d’un impact poétique visuel bouleversant (la fuite des « mutants » dans la montagne et le jardin d’Eden dans lequel se retrouve "Luna" et "Casshern"). Les combats sont finalement assez rares dans le métrage mais filmés de façon enivrantes , notamment celui entre "Tetsuya" et les méchas, les autres, surtout ceux entre les "mutants", dans le village par exemple, sont beaucoup plus conventionnels.
je l'ai vu il y a un moment déjà, les imports asiatiques étant facile à trouver depuis quelques temps sur paris et j'écris cette critique après avoir pris connaissance de celles de la presse avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord. je suis d'une génération manga, j'ai grandi avec les dessins animés japonais à la télé et ce film est pour moi une grande avancée dans l'imagerie cinématographique. loin des effets spéciaux aseptisés d'un star wars, ils créent ici un monde nouveau, surréaliste et pourtant profondément humain. c'est le paradoxe de ce film conçu presque entièrement d'images de synthèse. un peu à la manière de "capitaine sky" qui m'avait emballé en début d'année, le réalisateur crée une bd grandeur nature, avec des acteurs en chaire et en os qui évoluent dans un univers virtuel mais néanmoins en adéquation avec une certaine vision du monde; ou de l'avenir. le scénario peut paraître complexe ou confus, c'est plus une question de culture à mon avis que de réel problème narratif. j'ai vécu une situation identique avec la sortie en dvd de "battle royale 2" que j'adore mais beaucoup de spectateurs sont restés sur le carreau, sur leur fin. le film était trop politique, engagé, provoquant, il n'y avait pas assez d'action, trop de délires existentiels... moi, j'adhère. après, c'est sans doute une question de goût. j'ai mangé du film asiatique pendant des années, ce qui n'est pas le cas de tous. si vous voulez voir quelque chose qui sort vraiment de l'ordinaire, je vous le conseille vivement!
Casshern, c'est 2h15 de spectacle incompréhensible dont l'univers cyberpunk outrancier est saturé d'effets gratuits à en donner le vertige. C'est un chaos visuel absolu dont le spectateur ressort à la fois ébahi et perplexe. Doit-on y déceler une quelconque prétention auteurisante ou est-ce simplement un prétexte pour que le réalisateur expérimente toute la palette d'effets de son logiciel de montage ? Mystère. Toujours est-il que la narration volontairement bordélique accentue, s'il le fallait encore, le caractère surréaliste de cette production SF bien étrange, sorte de manga live au rythme haché et au scénario halluciné. Difficile dans ces conditions de ne pas décrocher à un moment ou à un autre.
Grandiloquents, too much, japonais, extrême, violent, kitsch, ringard, burlesque, expressionniste, Del Toroien, Oshiien, référencés... Casshern est un bon gros bis bien lourd!! (On s'en fout du manga, on parle de cinéma ici!)
Air connu : le monde de demain est à feu et à sang, et sa survie dépend de l'affrontement spectaculaire entre un « élu » ressuscité (post-Matrix) et de sanguinaires néohumains. Le traitement étonne : une frénésie visuelle mêlant images de synthèse et prises de vues réelles, couleur et noir et blanc, guerre de tranchées et combats chorégraphiés, esthétique manga et nostalgie du réalisme socialiste. Cette orgie de spectacle a occupé le cinéaste (ex-photographe de mode) au point de lui faire négliger la narration, les dialogues, la caractérisation des personnages. Bref, tout le reste... Vraiment dommage.
A ce niveau de n'importe quoi visuel et scénaristique, Casshern n'est même pas ce que l'on peut appeler du cinéma. Ca se veut poétique, c'est ridicule. Ca se veut impressionant, c'est juste tape à l'oeil. Ca se veut intelligent et utile, c'est juste débilement moraliste. Ca se veut émouvant, c'est juste mou et mièvre. Bref, ça se veut être un grand film, c'est juste un navet hors du commun !
Casshern est un film...bizarre... Le début est très prometteur et puis après un certain moment (en fait juste après que les "vilains" apparaissent) ça part en catastrophe ! Mais le début reste tout de même intéressant et assez très bien mis en image. Les acteurs ont un charisme certains (qui va se détruire au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue), la réalisation est plutôt bonne (là aussi...ça va se gâter), la bande son est tantôt superbe tantôt pitoyable et les effets spéciaux de même. Reste le premier quart d'heure du film ! mais ça fait plutôt léger !!! Le scénario aussi pourrait être intéressant si il n'y avait pas ce pétage de plomb ridicul après l'apparition des recucités. Bref : un magnifique coup d'épée dans l'eau !!!
Le film fait fouilli et a un peu du mal à impliquer dans son développement. Qu'importe, une fois développée, l'histoire est rythmée et un peu plus lisible. L'action fait tout dans ce film qui ne peut pas compter sur des acteurs exceptionnels où des idées innovantes...
Si Casshern a reçu autant de critiques négatives c'est parce qu'il est probablement trop peu conventionnel pour être apprécié du public occidental mais il n’est pas mauvais pour autant. Personnellement je n’ai pas particulièrement baigné dans la culture nippone mais étant petit il m’arrivait de regarder des mangas (Gundam Wing et DBZ entre autres) et je dois avouer que j’ai retrouvé cette atmosphère si particulière qui leur est propre. La mise en scène y est pour beaucoup, les combats sont dantesques, on se croirait presque dans un animé et les décors somptueux finissent de nous enivrer. J’ai vraiment été happé par cet univers haut en couleur, qui passe du sépia au noir & blanc en passant par des tons chauds et réconfortants. Concernant les effets spéciaux, le bon côtoie le mauvais, les robots ne sont pas toujours très bien réalisés mais pour le reste on en prend plein les mirettes tout au long du film. Quant au message délivré par le film, il peut paraitre assez risible pour certains mais il est pourtant empli de bon sens et vraiment ancré dans l’air du temps: cette notion de combattre le mal par le mal, de prendre les armes pour ramener la paix alors que le mal n’engendre que plus de chaos et c’est ce que tente de dénoncer Casshern. Alors bien sur ce film n’est pas destiné à tout le monde, il ne plaira pas aux spectateurs qui se cantonnent au cinéma académique et platonique et qui exècrent le cinéma un peu plus kitsch et explosif mais force est d’admettre que Casshern est très orignal et qu'il exploite un genre assez inédit dans le cinéma.
Prenez du Matrix Star Wars Devil May Cry Dragon Ball Fullmetal Alchemist Beowulf (avec Christophe Lambert) Mortal Kombat (toujours avec Lambert) Power Rangers (sans Lambert) et vous obtenez ce gros navet! En effet, ce truc est un ratage total. Les acteurs jouent très mal, les effets spéciaux sont médiocres et l’histoire part en sucette. Pour être honnête, je n’ai pas compris grand-chose à Casshern. On a l’impression que le montage de ce film s’est fait avec Windows Movie Maker, tellement ça fait amateur. Sans oublier les coupures, qui agacent. J’ai perdu 2h 20 de ma vie devant ce long-métrage. Je me demande encore comment j’ai fait pour tenir le coup. Un conseil, ne perdez pas votre temps devant ce navet. Faites plutôt quelque chose de plus intéressant, comme ranger vos chaussettes.