Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lhomme-grenouille
3 366 abonnés
3 170 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 juillet 2010
Si le film a bien un mérite, cest celui de ne pas tomber dans les écueils classiques du biopic ou du film choral. Néanmoins, et bien quil sappuie sur une pléiade dacteurs plutôt appréciable, on nest jamais vraiment transporté par cet énième schéma dentremêlement dhistoires. Au fond, rien ne ressort, tout paraît bien fade, et ce discours nostalgique sur cette Amérique encore pleine de belles idées et despoir reste finalement bien trop convenu pour quil fasse vraiment palpiter nos curs. En bref, on se surprend à regarder la montre plus que de raison et on se désole au final que seul le dernier quart dheure mérite le détour. Un film pétri de bonnes attentions donc, mais qui manque singulièrement de souffle et de corps.
J'ai adoré, ça m'a fait découvrir un pan de l'histoire que je ne connaissais pas bien et ça m'a passionné ! La mise en scène est superbe, les acteurs sont géniaux, les personnages attachants, les musiques à la fois émouvantes et entraînantes. Parcontre, ce film est très triste et le discours de fin (magnifique) n'est pas là pour arranger le maquillage des filles. Je suis sortie en pleurs de la séance mais avec le sentiment d'avoir vécu est super moment de cinéma !!
Film sans relief. Ennuyeux. Simple enchevetrement d'histoires (un hippie, une star alcoolique, deux drogués, une coiffeuse, un directeur d'hotel qui trompe sa femme, et des cuisiniers) dans un hotêl de luxe.
Bobby est un bon film, la floppé d'hyper stars s'en sort bien même si certains font vraiment de la figuration (ashton kutcher). la mise en scène classique est agréable et les dialogues sont précis, le message sur la paix et la lutte de la différence est amené de manière évidente mais sans excés. le réalisateur sait où il veut aller. Le problème c'est que la direction qu'il choisi n'est, selon moi, pas la plus pertinente. En effet Bobby fait l'apologie de Kenedy, pendant presque deux heures il apparaîtra sous la forme d'image d'archives tel un myhte qu'un acteur n'a pas le droit de détruire, des archives minutieusement sélectionnées, et un pathos américain final (agréable toutefois) qui caricature presque l'ensemble. tout cela ne favorise pas la réflexion sur un contexte sujet à polémique, Un tout gentil kenedy ne suffit pas à résoudre des problèmes géopolitiques. Hormis cette légère frustration on apprécie la mise en situation d'un jour pas comme les autres, à travers les yeux de différentes vies, différentes cultures qui finalement se ressemblent plus qu'elles ne diffèrent.
2007 a quelque peu du mal à trouver ses repères en ce mois de janvier. Bien des films sont sortis sans pour autant marquer les esprits. Cétait sans compter sur « Bobby » qui même sans être un chef duvre nen demeure pas moins incontournable. Certes ce film choral na rien doriginal, on pourrait lui opposer certaines uvres comme « Magnolia » ou « Collision ». Emilio Estevez nest pas non plus Robert Altman, maître absolu dans cette forme de cinéma. Il est vrai aussi que lincruste quasi permanente des discours de Robert Kennedy en fond de décor ou de bande son peut gaver à un moment, même sils sont dune magnifique et poignante actualité On peut lui reprocher ces défauts, mais en se laissant aller à lémotion, en se replaçant dans le contexte difficile de lépoque, un peu occulté aujourdhui il est vrai, et en se laissant séduire, alors « Bobby » apparaît comme un film touchant de sincérité et de simplicité. Chaque personnage interprété par une pléiade de magnifiques et grands acteurs, illustre les maux de la société américaine dalors en pleine fracture identitaire : le racisme ordinaire, la libération des murs, la drogue, la guerre venant bouffer le quotidien, et auxquels limage et la personnalité de Robert Kennedy venaient apporter lespoir dun mieux être. Espoir perdu ce fameux soir du 5 juin 1968. On peut tout dire de ce film, si lon est du côté du public blasé, il nempêche quil provoque des bouffées démotions intenses parfois appuyées mais toujours authentiques à limage dun générique de fin montrant des photos de Bob Kennedy en vie. Il provoque un recueillement à sa mémoire et un hommage à ces millions dAméricains qui pensaient que les choses aller évoluer. Presque trente ans après, ils pleurent toujours pour les mêmes causes.
Je n'ai pas compris l'intérêt du film. Le titre Bobby et les images de Kennedy ont-ils été inclus juste pour faire déplacer les gens dans les salles obscures? je me pose la question. Nouss découvrons une dizaine de personnages qui vivent dans le même hotel ou Bobby doit venir mais à part ca, rien. Une coiffeuse, une star, un gérant d'hotel, deus jeunes qui essaient le LSD, un hippy et aucun n'a un rapport avec bobby. Seul l'histoire sur le couple qui se marie pour éviter la guerre au mec est intéressante. Ainsi que la scène de meurtre de Bobby et des autres blessés car malheureusement cela a existé. On nous raconte même pas les conséquences de la mort de keendy sur ces personnages.
Ce film est en quelque sorte un plaidoyer pour la tolérance et la justice, un message particulièrement engagé et important, dans le sens où ces deux valeurs ne sont pas respectées par le gouvernement américain actuel. Bobby Kennedy est présenter comme le sauveur des Etats-Unis (ce qui le rend peut-être un peu naïf). En plus du message, le second intérêt du film est qu'il nous présente des tranches de vie servies par des acteurs remarquables (Sharon Stone notamment, ou encore Anthony Hopkins, Harry BBelafonte, Elijah Wood, William H. Macy et Demi Moore). Un film que j'ai trouvé émouvant.
Malgré son titre, Bobby ne s'intéresse pas vraiment à l'assassinat de Bobby Kennedy. En fait, le film nous présente des échantillons de la vie d'un certains nombre de personnage (joué par un casting assez impressionnant) dans l'hôtel ou a été assassiné Bobby Kennedy, le jour de son assassinat. Le film prends évidemment pour toile de fond les combats politiques de Kennedy, et la vie de la fin des années 60 aux Etats-Unis. Premier constat sur ce film : il est d'un nombrilisme assez impressionnant. En effet, s'il n'y avait pas la présence d'une journaliste Tchèque dans le film, on aurait du mal à se rendre compte qu'il existe d'autres pays que les Etats-Unis (et accessoirement le Vietnam) dans le monde. Emilio Estevez à choisit de s'occuper pratiquement uniquement de la politique intérieure et par rapport au Vietnam du sénateur, et c'est peut-être un peu dommage. Martin Sheen et Emilio Estevez. TFM DistributionLe film nous présente une vingtaine de personnes, la plupart jouées par de grandes star américaines, dont les vies vont se croiser durant cette journée. Et malheureusement, le réalisateur a sans doutes voulu traiter trop de choses, et on n'arrive à s'accrocher réellement à aucune d'entre elles. Malgré un jeu des acteurs dans la plupart des cas de très bonne facture (en particulier pour Joshua Jackson, Anthony Hopkins et Martin Sheen, le père du réalisateur) les personnages restent la plupart du temps trop simple pour qu'on s'y attache vraiment. Au final, on a encore une fois une impression assez désagréable de film qui aurait put être un réel succès mais qui survole trop ses sujets, en faisant un film qui ne dépasse pas le stade du sympathique.
Ce film est une bouffée d'air des années 60, avec ses odeurs de Viêt-Nam, de violence, de contestations sociales... C'est l'histoire de l'assassinat de Robert Kennedy, dont le contexte ressemble étrangement à ce que vit l'Amérique aujourd'hui. Le casting est fabuleux, et la réalisation, mêlant des images d'archives au film est soignée. C'est un bel hommage à Robert Kennedy et à ses superbes discours, qui nous rappelle qu'il fut un temps, il y avait des hommes politiques qui croyaient dans des valeurs si nobles. Le film est vraiment passionnant, on en découvre autant sur l'Amérique des années soixante que l'Amérique (ou l'Europe) aujourd'hui, qui n'a pas beaucoup changé.
Un très bon film, l'histoire prend dès le début aux trippes avec le discours de Kennedy, tout le long du film sur fond de campagne electorale nous suivons l'histoire d'une 20aine de personnes dans l'hotel QG de Bobby, les histoires sont toutes autant amusantes que touchantes et prennent au coeur. De plus la réalisation et la mise en scène sont très bien faites. Une très belle façon de redécouvrir cette page d'histoire endeuillée des Etats Unis. A ne rater sous aucun prétexte!!!
Le film est raté.Avec un casting comme celui-ci, on pourrait légitimement s'attendre à un film hors du commun. Il n'en est rien: le réalisateur s'éparpille entre plusieurs historiettes sans grand intérêt (l'employé latino victime de discrimination, le mari qui trompe sa femme, les jeunes mariés qui ne s'aiment pas mais qui peu à peu tombent amoureux l'un de l'autre, etc...) Tout cela n'a rien à voir avec le titre, la dernière journée de Robert Kennedy est un pur prétexte. Reste une peinture intéressante, mais trop politique, des années 1960 aux USA.
Dans Bobby d'Emilio Estevez chaque personnage, interprétés par une pléiade de magnifiques et grands acteurs (Anthony Hopkins, Demi Moore, Elijah Wood, Sharon Stone, Laurence Fishburne, William H. Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher, Martin Sheen, Freddy Rodriguez,Joshua Jackson...) illustre les maux de la société américaine d'alors en pleine fracture identitaire : le racisme, la libération des moeurs, la drogue, la guerre... venant bouffer le quotidien, et auxquels l'image et la personnalité de Robert Kennedy venait apporter l'espoir d'un meilleur futur. Presque quarante ans après, ils pleurent toujours pour les mêmes causes. Espoir perdu ce fameux soir du 5 juin 1968. Malgré un début correct sans plus, dû à la multiplicité des personnages à suivre, la dernière demie heure est, quant à elle, extraordinaire, vibrant hommage à l'homme politique sur fond de plaidoyer contre la violence et la peur, avec "Sound Of Silence" de Simon & Garfunkel ... Besoin de rien de plus pour donner les frissons sur une sensation amère de gâchis et de désillusion sur le destin brisé de RFK, un brin utopique, mais qui sait où on en serait aujourd'hui s'il en avait été autrement hier.
Très beau film sur un thème encore beaucoup trop d'actualité. Un Robert KENNEDY tué pour le malheur des américains et pour le monde entier. Le trop grand nombre d'acteurs connus présents dans le film me fesait un peu peur, mais aucun ne veut prendre la place de l'autre ou passé devant l'autre. La mise en scène est impeccable. Le jeu d'images réelles et "fictives" est très bien utilisé et l'impression d'être dans les lieux tout à fait (enfin pour ma part).