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Seemleo
67 abonnés
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5,0
Publiée le 29 janvier 2007
Beaucoup de plaisir à replonger dans l'année 68. Evite les clichés tout en soulignant certains incontournables, tels la musique, les coiffures féminines chignonesques et le LSD. Demi Moore crève l'écran (pour utiliser un poncif). Une superbe oeuvre, décrivant l'histoire en marche tout en distanciation au travers de l'insouciance des personnages et de leurs préoccupations quotidiennes, mais renvoyant, sans forcer le trait, à la réalité actuelle de la politique américaine. La réalisation est parfaite. Le tout manque d'un certain souffle pour atteindre le status de chef-d'oeuvre.
En prenant pour thème les dernières heures précédant lassassinat du sénateur démocrate Robert Kennedy le 5 juin 1968 à Los Angeles, E.Estevez nous gratifie dun superbe drame politique en forme de huis clos. Si le fils aîné de Martin Sheen a mis très longtemps à accoucher de ce film, on ne peut que saluer le résultat remarquable de cette uvre forte qui, par le rappel des valeurs et des idéaux véhiculés en son temps par Robert Kennedy, a remporté une grande adhésion auprès du public américain. Le scénario ne réservant aucune surprise quant à son issue funeste, cest surtout par lexceptionnelle qualité de la mise en scène que ce film se distingue. E.Estevez immerge le spectateur dans latmosphère feutrée et intimiste, à la manière dun roman dAgatha Christie, de lhôtel Ambassador de LA, théâtre du drame qui va se jouer devant des dizaines dobservateurs. La réalisation est rendue particulièrement vivante par linsertion adroite, au milieu de la formidable galerie de portraits des multiples témoins, de rétrospectives télévisés et dimages darchives montrant le sénateur Kennedy en pleine campagne électorale. La conviction avec laquelle les différentes stars hollywoodiennes interprètent leur rôle respectif dans ce film est absolument frappante. DAnthony Hopkins à Helen Hunt, en passant par Sharon Stone, Demi Moore, Christian Slater ou encore William Macy, tous les protagonistes composant ce prestigieux casting réalisent à lunissons une magnifique prestation en forme dhommage rendu au politicien assassiné. La séquence finale qui met en scène la panique et limpuissance des figurants est tout à fait mémorable. Au moment précis où lattentat est perpétré contre le sénateur Kennedy, on peut lire dans les réactions et les regards des différents acteurs une perplexité puis une détresse telles que lon a véritablement la sensation dassister à un reportage en direct live des évènements. Un très bon film à valeur dhommage quil ne faut manquer sous aucun prétexte.
Tout juste la moyenne pour ce film car la réalisation particulière m'a empêché de me sentir impliqué et de m'intéressé à cette histoire pourtant passionnante. Un casting impressionnant qui ne réussit pas à donner d'intérêt au film, on sent que c'est une oeuvre qui se veut gentillette et grand public, et que de faire partie de ce casting était en grande partie une quête de popularité. Enfin je dirais que les histoires d'individus particuliers (qui tous ont néanmoins un lien avec Bobby), ne sont pas exploitées à leur juste valeurs et servent juste à meubler le film. Film pour ceux qui désirent un éclaircissement sur l'histoire du frère de Kennedy un épisode dans l'histoire "maudite" de cette famille!
" La différence entre un bon et un mauvais trip dépend de sa disposition à se laisser aller..." Cette phrase tirée du film d'Emilio Estevez résume parfaitement l'impression que l'on ressent après avoir vu ce dernier. Le cinéaste nous livre ici un film troublant, déroutant, qui peut rappeler Magnolia de Paul Thomas Anderson, de par ses travelling avant qui suivent les personnages de dos, sous un angle à première vue anodin. La structure narrative évoque quant à elle Elephant de Gus Van Sant ( en effet, les deux films possèdent une intrigue s'étayant sur les évènements précédant un drame: la tuerie de Columbine dans Elephant et l'assassinat de Robert Kennedy dans Bobby ). Le film déroute surtout au niveau du propos, car dans Bobby, il n'est absolument pas question de traiter de politique ou de s'engager ( en cela, le titre du film est trompeur ). Non, il s'agit plutôt de rendre compte d'un ensemble de destins s'entremêlant les uns aux autres. Nous sommes donc très loin du JFK d'Oliver Stone, tant le film d'Emilio Estevez possède une structure narrative morcelée telle un patchwork, et refuse tout dogmatisme. Bobby n'a pas pour objectif d'instruire le spectateur, mais de l'émouvoir. Un assez beau film, drôle et émouvant tout à la fois, dont on ressort différent...
Un film choral politique très bien mené, même si il y a quelques petites longueurs, servi par une pléiade de stars, quand les jeunes étoiles montantes d'Hollywood (Freddy Rodriguez, Lindsay Lohan, Joshua Jackson, Mary Elizabeth Winstead, Ashton Kutcher, Heather Graham,...) rencontrent les plus grands acteurs d'Hollywood (Anthony Hopkins, Sharon Stone, William H Macy, Christian Slater, Demi Moore, Helen Hunt,...). Un film réaliste et touchant, très bien réalisé et avec une excellente qualité de narration.
Bien qu'assez simple dans la forme, "Bobby" d'Emilio Estevez est un très grand film dans le fond! Film assurément politique, il constitue aussi une excellente autocritique de l'Amérique de Bush! Emmené par une pleiade d'acteurs mythiques que l'on retrouve avec plaisir, "Bobby" se termine en apothéose avec un message qui vous remue les tripes. L'intérêt d'un tel message, c'est qu'il ne s'adresse pas uniquement à l'Amérique et à ses démons. C'est clairement un message universel qui reste plus que jamais d'actualité!
Certains n'y verront sans doute qu'un film de plus avec des personnages aux destins croisés, mais j'ai personnellement été conquis par ce Bobby. Même si le film ne se focalise finalement qu'assez peu sur Bobby Kennedy lui-même, il n'n brosse pas moins de formidables portraits, une galerie de personnages tous particulièrement touchants, humains au possible. De plus, les dialogues sont savoureux et c'est finalement avec passion que l'on suit ce film qui passe à la vitesse de l'éclair avec une nostalgie qui touche et d'excellents tubes de l'époque. Enfin, on ne peut bien sur pas rester insensible à la galerie d'acteurs présentes dans ce film, littéralement impressionnante. C'est donc une belle réussite qu'a signé Emilio Estevez, et on ne restera pas insensible au personnage de Robert F. Kennedy, dont les images d'archives sont belles et émouvantes. On se sent d'ailleurs particulièrement concerné par toutes les belles phrases de son discours, qui résonnent toujours dans nos oreilles après notre sortie de salle. Quand humanité rime avec subtilité, ca vous donne un très bon film, et c'est Bobby.
L'idée de base est très bonne honnêtement. Vouloir faire la petite histoire d'hommes et de femmes passant par l'hotel et la grande histoire de la mort du sénateur dans ce même hôtel, partait d'une bonne attention. Mais je pense sincèrement que le réalisateur est passé par moment à côté de cela. Certes le film nous montre bien les problèmes de société et les divisions qui règnent. Mais le film fait des détours sur des histoires sans interet et plates. C'est dommage de magnifique histoires auraient pu être racontées surtout avec un casting comme celui-ci. Le film donne l'impression de se perdre par moment. Tout n'est bien sûr pas à jeter. Bref, une grande histoire aurait pu être racontée, mais il s'est limité à une petite.
Bon film qui retransrit bien je pense les éspèrances qu'avaient les américain en Kennedy et j'ai donc pu me rendre compte de l'importance de cet homme, de l'influence qu'il aurait pu avoir sur tout un peuple dont j'avais entendu parler et qui est bien démontré dans ce film au casting impressionnant.
Bon film, belle musique, belle distribution, le casting est impressionnant, les second rôle sont aussi formidable ! Petit bémol la transition entre les images réelles et le film manque legerement de cohérence ! A voir absolument pour le jeu d' acteurs et le devoir de mémoire sur une histoire mal connu en France !
Un film sans absolument aucun intérêt que celui de distribuer une affiche alléchante. des historiettes navrantes autour d'une journée prétexte à les raconter, de la coiffeuse qui s'apitoie sur la star au cuisinier qui ne pourra pas assister au match de ses rêves; ça et là des extraits d'interview de Bobby Kennedy, qu'on a pris grand soin de faire coller à la réalité d'aujourd'hui, et il y a des gens pour s'étonner qu'au cours des centaines d'heures ou il s'est exprimé on arrive à en extraire des phrases et des idées encore d'actualité ? manipulateur et navrant. je suis parti avant la fin tant je mourrai d'ennui.
« Bobby » est un drame d’Emilio Estevez qui évoque un évènement de l’histoire des Etats-Unis mal connu des européens, l’assassinat de Robert F. Kennedy en juin 1968. Le film se présente sous la forme d’un film choral, bâtit autour d’une galerie de personnages représentatifs de la diversité de la société américaine et de ses aspirations à la fin des années 60. La distribution est pour le moins prestigieuse pour un résultat honnête mais manquant de souffle par moments. Le manque de liens entre les différents protagonistes nuit également quelque peu à la narration. Parmi les acteurs, on notera la présence d’une Sharon Stone émouvante. Le film est plus une suite de saynettes précédant l’assassinat de Robert F. Kennedy qu’une véritable histoire. « Bobby » porte d’ailleurs plus sur l’espoir que celui-ci avait fait naitre chez les américains que sur sa personnalité. L’histoire de « Bobby » se déroule le jour de sa victoire aux primaires du Parti Démocrate de Californie réuni pour l’occasion à l’Hôtel Ambassador. Le réalisateur tente avec plus ou moins de réussite de montrer, à travers la diversité des personnages, les espérances et les aspirations qu’avait fait naitre Robert F. Kennedy dans la société américaine de l’époque, minée par la guerre du Vietnam et la ségrégation raciale. Le film pâtit d’un rythme manquant de rebondissement pendant les deux tiers de sa durée. La dernière demi-heure est plus convaincante avec une montée progressive de la tension avant l’assassinat de Bob Kennedy. Les personnages prennent corps, ainsi les images d’archives et les extraits sonores des discours de Bobby nous en apprennent un peu plus sur ce qu’était sa vision pour le futur des Etats-Unis, faite notamment de lutte pour la justice sociale et les droits civiques. Même si la réalisation est imparfaite, le sujet de « Bobby » est passionnant et montre un instantané de l’Amérique de la fin des sixties et mérite à ce titre notre intérêt.
Véritable réquisitoire contre la violence et la haine émanant de l'individu, Estevez dirige ce film chorale mené par une troupe gargantuesque d'acteurs célèbres tous impeccables, avec une maestria incontestable. Doublé d'une retranscription de l'époque bluffante, le film suit ces petites vies auxquelles on s'attache, au coeur de l'effervescence électorale, pour retranscrire une époque, tout en déballant son message humaniste et politique, au souffle épique. Un hommage à l'homme qu'était Bobby Kennedy, le portrait d'une Amérique pleine d'espoir désanchantée, un récit pertinent au milieu de son anodinité, qui tire tout de même un peu sur les longueurs, seule ombre au tableau ...