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Votre avis sur Bobby ?
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Autour de l'assassinat de Bobby Kennedy, Emilio Estevez raconte l'histoire de nombreux destins croisés de gens ordinaires, et à travers ces histoires dresse un portrait des USA de l'époque, avec les différents problèmes de l'époque, certains étant malheureusement toujours d'actualité.
Bien que le titre ramène évidemment au candidat assassiné, aucun acteur n'interprête son rôle qui n'est ici qu'un rôle central pour raconter tout autour de lui l'histoire de ces personnages, en délivrant un message de paix collant parfaitement à l'image de Bobby Kennedy. Le scénariste/réalisateur rend donc ainsi hommage à l'homme politique tout en proposant un film original, loin du documentaire malgré les images d'archives intégrées lors des passages où apparaît Bobby.
Les personnages sont nombreux, leurs histoires aussi, et pourtant on ne s'y perd pas du tout. Le film choral est un exercice difficile, mais une fois encore réussi ici, d'autant plus que le casting pour interpréter tous ces rôles est impressionnant de stars confirmées telles qu'Anthony Hopkins, Demi Moore et Sharon Stone, ou d'autres montantes ou à l'époque encore inconnue comme Elijah Wood, Lindsay Lohan, Shia LaBeouf et Joshua Jackson, ainsi que Laurence Fishburne, William H. Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher, Heather Graham, Martin Sheen, et Emilio Estevez lui-même.
Certaines histoires sont moins intéressantes que d'autres, mais tout cela peint l'Amérique de l'époque de belle manière, et le film atteint son but en véhiculant un message tout au long de l'intrigue qui explose littéralement dans le passage final.
Bien que le titre ramène évidemment au candidat assassiné, aucun acteur n'interprête son rôle qui n'est ici qu'un rôle central pour raconter tout autour de lui l'histoire de ces personnages, en délivrant un message de paix collant parfaitement à l'image de Bobby Kennedy. Le scénariste/réalisateur rend donc ainsi hommage à l'homme politique tout en proposant un film original, loin du documentaire malgré les images d'archives intégrées lors des passages où apparaît Bobby.
Les personnages sont nombreux, leurs histoires aussi, et pourtant on ne s'y perd pas du tout. Le film choral est un exercice difficile, mais une fois encore réussi ici, d'autant plus que le casting pour interpréter tous ces rôles est impressionnant de stars confirmées telles qu'Anthony Hopkins, Demi Moore et Sharon Stone, ou d'autres montantes ou à l'époque encore inconnue comme Elijah Wood, Lindsay Lohan, Shia LaBeouf et Joshua Jackson, ainsi que Laurence Fishburne, William H. Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher, Heather Graham, Martin Sheen, et Emilio Estevez lui-même.
Certaines histoires sont moins intéressantes que d'autres, mais tout cela peint l'Amérique de l'époque de belle manière, et le film atteint son but en véhiculant un message tout au long de l'intrigue qui explose littéralement dans le passage final.
ffred
Le principe à tous films "chorale" fonctionne ici plutôt bien. Même si cela commence un peu mollement. On a un peu de mal à suivre ces quelques 22 personnages "centraux". Et puis tout se met en place. Plus la journée avance et plus l'attente de l'arrivée du sénateur se fait grande. Tous les protagonistes ne l'attendent pas lui, mais ils sont là, et leurs destins vont être définitivement mêlés au sien. Et nous, nous l'attendons aussi. La tension monte graduellement. Ils sont tous là dans la même pièce et leurs vies basculent toutes d'un coup en quelques secondes. Emilio Estevez pour sa cinquième réalisation au cinéma, fait preuve d'une belle maîtrise. La reconstitution de cette journée de l'histoire de l'Amérique est précise et minutieuse. Les décors, costumes, coiffures sont réalisés avec soin. Tout comme le son, la photo et surtout le montage . La réunion des scènes d'archives et de fiction sont réussies, même si la scène du meurtre semble un peu en décalage dans ce mélange d'images. Mais là où il excèle le plus c'est dans la direction d'acteurs. Ils sont tous formidables. Avoir la crème de la crème n'est pas forcement un gage de réussite mais l'alchimie entre les acteurs est bien là. Martin Sheen, William H.Macy, Christian Slater et Ashton Kutcher sont comme toujours parfaits. Mais les 3 qui dominent le lot, ce sont les femmes. Demi Moore aussi bonne ça faisait longtemps ! On avait perdu espoir. Helen Hunt est très bien, depuis son Oscar on ne la voyait plus beaucoup. La palme à Sharon Stone tout en sobriété et en émotion. Elle prouve ici qu'elle est une grande actrice et que sa carrière n'est peut être que devant elle !!! Encore fait-il trouver des metteurs en scène et des producteurs qui s'en aperçoivent ! Au final un très bon film, traitant plus de la vie de simples gens au mauvais endroit au mauvais moment, que de la fin tragique d'un homme politique promis à un bel avenir.
L'acteur / réalisateur Emilio Estevez réunit une belle brochette de stars et retranscrit avec une certaine élégance dans sa mise en scène les espoirs (et les cruelles déceptions) de toute une époque. Si l'ensemble peut paraître un poil ennuyeu au départ, il prend tout son sens dans un final bouleversant.
Même si le film est dabord un hommage à Robert F. Kennedy, il ne se focalise pas pour autant sur lhomme politique puisquil raconte surtout les histoires personnels de quelques personnes présente à lhôtel Ambassador de Los Angeles le jour ou Bobby remporte les élections primaires de californie pour la course à la présidence des Etat unis. Avant daller voir Bobby, je ne connaissais rien sur le synopsis du film et sur lhomme politique américain Robert Francis Kennedy dit Bobby, frère du président John Fitzgerald Kennedy. A vrai dire, la distribution époustouflante du film dont la prestation est excellente ma davantage attiré pour voir le film que laspect historique ou politique du sujet. Avant de découvrir Bobby, je ne connaissais pas non plus Emilio Estevez de fils de Martin Sheen, nul doute il a beaucoup plus de talent que son frère Charlie Sheen en tant que réalisateur car Bobby est vraiment une réussite. Car le film réussit tout à la fois à montrer la correspondance entre létat desprit de Bobby Kennedy et les idéaux américain des sixties et à mélanger judicieusement le documentaire et la fiction à travers les portraits touchants des 22 personnages principaux qui incarnent lesprit de lépoque. A noter aussi que plusieurs destins qui se croisent ma fait pensé à Magnolia de Paul Thomas Anderson mais dans une mise en scène moins virtuose. Film à oscar et réalisateur à suivre.
Pour son sixième long-métrage en tant que réalisateur, Emilio Estevez s'entoure d'un casting de premier choix pour évoquer l'assassinat de Robert Kennedy, frère de JFK et candidat à la Maison Blanche, et surtout pour revenir sur l'époque troublée dans laquelle se débat l'Amérique lorsque survient ce nouveau drame national.
En effet, si le film s'intitule "Bobby", celui-ci n'apparaît que sous forme de discours en fond sonore ou d'images d'archives habilement mêlées à des séquences cinématographiques, de sorte qu'aucun acteur n'est nécessaire pour incarner le personnage de Robert Kennedy ; Estevez s'intéresse en fait à toute une galerie d'individus plus ou moins secondaires, qui composent un instantané de la société américaine en 1968, celle qui fonde beaucoup d'espoir sur le sénateur de New York.
On rencontre ainsi des employés de l'Hôtel Ambassador, qui sera le théâtre de la tragédie, des militants de BFK, des opposants à la guerre du Viêt-Nam, etc...
Ce film choral permet au fils de Martin Sheen de brasser (superficiellement) de nombreux thèmes de société, tels que la situation des minorités ethniques par exemple, en confiant à chaque comédien quelques scènes plus ou moins marquantes.
Au sein de cette distribution pléthorique, Freddy Rodriguez, Lindsay Lohan et Sharon Stone sont ceux qui m'ont fait la meilleure impression, mais il reste cette impression gênante de dilution du propos dans une multitude de saynètes hétérogènes.
Voilà donc une œuvre à visée historique qui se laisse regarder agréablement, mais qui manque indéniablement de souffle et de profondeur pour s'inscrire durablement dans les esprits.
En effet, si le film s'intitule "Bobby", celui-ci n'apparaît que sous forme de discours en fond sonore ou d'images d'archives habilement mêlées à des séquences cinématographiques, de sorte qu'aucun acteur n'est nécessaire pour incarner le personnage de Robert Kennedy ; Estevez s'intéresse en fait à toute une galerie d'individus plus ou moins secondaires, qui composent un instantané de la société américaine en 1968, celle qui fonde beaucoup d'espoir sur le sénateur de New York.
On rencontre ainsi des employés de l'Hôtel Ambassador, qui sera le théâtre de la tragédie, des militants de BFK, des opposants à la guerre du Viêt-Nam, etc...
Ce film choral permet au fils de Martin Sheen de brasser (superficiellement) de nombreux thèmes de société, tels que la situation des minorités ethniques par exemple, en confiant à chaque comédien quelques scènes plus ou moins marquantes.
Au sein de cette distribution pléthorique, Freddy Rodriguez, Lindsay Lohan et Sharon Stone sont ceux qui m'ont fait la meilleure impression, mais il reste cette impression gênante de dilution du propos dans une multitude de saynètes hétérogènes.
Voilà donc une œuvre à visée historique qui se laisse regarder agréablement, mais qui manque indéniablement de souffle et de profondeur pour s'inscrire durablement dans les esprits.
Malgré son titre, Bobby ne s'intéresse pas vraiment à l'assassinat de Bobby Kennedy. En fait, le film nous présente des échantillons de la vie d'un certains nombre de personnage (joué par un casting assez impressionnant) dans l'hôtel ou a été assassiné Bobby Kennedy, le jour de son assassinat. Le film prends évidemment pour toile de fond les combats politiques de Kennedy, et la vie de la fin des années 60 aux Etats-Unis. Premier constat sur ce film : il est d'un nombrilisme assez impressionnant. En effet, s'il n'y avait pas la présence d'une journaliste Tchèque dans le film, on aurait du mal à se rendre compte qu'il existe d'autres pays que les Etats-Unis (et accessoirement le Vietnam) dans le monde. Emilio Estevez à choisit de s'occuper pratiquement uniquement de la politique intérieure et par rapport au Vietnam du sénateur, et c'est peut-être un peu dommage.
Martin Sheen et Emilio Estevez. TFM DistributionLe film nous présente une vingtaine de personnes, la plupart jouées par de grandes star américaines, dont les vies vont se croiser durant cette journée. Et malheureusement, le réalisateur a sans doutes voulu traiter trop de choses, et on n'arrive à s'accrocher réellement à aucune d'entre elles. Malgré un jeu des acteurs dans la plupart des cas de très bonne facture (en particulier pour Joshua Jackson, Anthony Hopkins et Martin Sheen, le père du réalisateur) les personnages restent la plupart du temps trop simple pour qu'on s'y attache vraiment.
Au final, on a encore une fois une impression assez désagréable de film qui aurait put être un réel succès mais qui survole trop ses sujets, en faisant un film qui ne dépasse pas le stade du sympathique.
Martin Sheen et Emilio Estevez. TFM DistributionLe film nous présente une vingtaine de personnes, la plupart jouées par de grandes star américaines, dont les vies vont se croiser durant cette journée. Et malheureusement, le réalisateur a sans doutes voulu traiter trop de choses, et on n'arrive à s'accrocher réellement à aucune d'entre elles. Malgré un jeu des acteurs dans la plupart des cas de très bonne facture (en particulier pour Joshua Jackson, Anthony Hopkins et Martin Sheen, le père du réalisateur) les personnages restent la plupart du temps trop simple pour qu'on s'y attache vraiment.
Au final, on a encore une fois une impression assez désagréable de film qui aurait put être un réel succès mais qui survole trop ses sujets, en faisant un film qui ne dépasse pas le stade du sympathique.
Merveilleux film désservi par un merveilleux casting... qui nous fait prendre conscience au retour à la réalité que notre monde n'est pas merveilleux...
A la veille des élections, on sort avec une grande mélancolie, désemparés par le fait qu'un homme politique ait pu créer un tel engouement un jour...
Fascinant...
A la veille des élections, on sort avec une grande mélancolie, désemparés par le fait qu'un homme politique ait pu créer un tel engouement un jour...
Fascinant...
Un film intéressant et riche. Il bénéficie d'une bonne mise en scène et surtout d'une très bonne distribution. Peut être un petit peu trop mou dans l'ensemble et le final bof bof.
🎬 RENGER 📼
Emilio Estevez (fils de Martin Sheen et donc, frère de Charlie Sheen) est un des rares à pouvoir osciller aussi facilement entre une carrière dacteur et celle de réalisateur.
Avec Bobby, il réalise avec minutie, réalisme et agilité, les derniers jours qui ont précédé lassassinat de Robert F. Kennedy à Los Angeles en 1968. Pour cela, il utilise (avec brio) le même procédé de fabrication, autrefois entrepris par Robert Altman. Il filme le quotidien dune vingtaine de personnes tous clients ou employés du célèbre hôtel l'Ambassador à L.A., on les suit jour après jour, jusquau moment ultime, lassassinat du sénateur démocrate R. F. Kennedy dans les cuisines de ce même hôtel.
Pour cela, il utilisera habillement les images dépoque et la photographie typique des années 60 (même chose pour les costumes, les décors, etc).
Ajouté à cela un casting ahurissant et tellement rare à lécran, on retrouve entre autre : Anthony Hopkins, Demi Moore, Elijah Wood, Sharon Stone, Laurence Fishburne, Lindsay Lohan, William H. Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher, Martin Sheen & Joshua Jackson.
Entre faits réels et fiction, Bobby est un très bel hommage retraçant lun des évènements marquants du XXème siècle, une uvre chorale pleine de charme !
Avec Bobby, il réalise avec minutie, réalisme et agilité, les derniers jours qui ont précédé lassassinat de Robert F. Kennedy à Los Angeles en 1968. Pour cela, il utilise (avec brio) le même procédé de fabrication, autrefois entrepris par Robert Altman. Il filme le quotidien dune vingtaine de personnes tous clients ou employés du célèbre hôtel l'Ambassador à L.A., on les suit jour après jour, jusquau moment ultime, lassassinat du sénateur démocrate R. F. Kennedy dans les cuisines de ce même hôtel.
Pour cela, il utilisera habillement les images dépoque et la photographie typique des années 60 (même chose pour les costumes, les décors, etc).
Ajouté à cela un casting ahurissant et tellement rare à lécran, on retrouve entre autre : Anthony Hopkins, Demi Moore, Elijah Wood, Sharon Stone, Laurence Fishburne, Lindsay Lohan, William H. Macy, Helen Hunt, Christian Slater, Ashton Kutcher, Martin Sheen & Joshua Jackson.
Entre faits réels et fiction, Bobby est un très bel hommage retraçant lun des évènements marquants du XXème siècle, une uvre chorale pleine de charme !
Emilio Estevez,fils de Martin Sheen,signe une oeuvre d'une grande cohérence,malgré la dispersion de ses personnages.Les petites histoires sont là pour servir la grande.Soit les heures qui précèdent l'assassinat de Robert Kennedy en 1968.Emblématique à bien des égards,le frère de John,annonçait la naissance d'un esprit novateur et pacifiste en Amérique.Sa mort a tout bouleversé... Retranscription inéluctable,discours redevenu d'actualité,"Bobby"a un gout amer.A cette époque,le peuple avait de grandes espérances,coupées net.Il est impeccablement représenté par ces employés et autres clients de cet hotel.Au passage,il est rafraichissant de voir toutes ces stars au casting faire preuve de tant d'humilité.Didactique et nostalgique.
Un film ne doit pas être politique, en celà, la mission est presque remplie de la part de M.Estevez.
Ce drame choral peut paraître assez plat jusqu'aux deux tiers du film (succession sans rapport de tranches de vie de l'époque, interprétés par une pléiade d'acteurs inoubliables des 90' tels Stone, Moore ou Hunt), moment où intervient le plus grand morceau de tous les temps, j'ai nommé The Sound of Silence (en référence directe au Lauréat bien sûr !)ajoutant cette pointe d'intensité nécessaire, nouant véritablement les différentes histoires : toutes ces misérables existences sont liées, plus que par un seul homme, par une destinée commune. On peut s'opposer aux idées de RFK (c'est mon cas), Bobby n'est point un film politique. God bless Estevez.
Ce drame choral peut paraître assez plat jusqu'aux deux tiers du film (succession sans rapport de tranches de vie de l'époque, interprétés par une pléiade d'acteurs inoubliables des 90' tels Stone, Moore ou Hunt), moment où intervient le plus grand morceau de tous les temps, j'ai nommé The Sound of Silence (en référence directe au Lauréat bien sûr !)ajoutant cette pointe d'intensité nécessaire, nouant véritablement les différentes histoires : toutes ces misérables existences sont liées, plus que par un seul homme, par une destinée commune. On peut s'opposer aux idées de RFK (c'est mon cas), Bobby n'est point un film politique. God bless Estevez.
Emilio Estevez, fils de Martin Sheen et frère de Charlie Sheen, réussit brillamment son premier essai "derrière la caméra" : son film est épatant!
A travers quelques 22 personnages, il nous montre ce qu'a été la nuit du 4 juin 1968 durant laquelle le prometteur Robert Kennedy fut assassiné. Incarnant l'espoir, le changement, et le renouveau politique sous fond de guerre du Vietnam, sa perte a été un des plus grands chocs de l'histoire américaine. Tous les personnages, avec cet évènement bouleversant, vont remettre leurs vies en ordre et réfléchir à leurs priorités.
Mêlant images d'archives et fiction, il nous plonge dans cette ambiance festive qui tourna vite au cauchemar. La mise en scène est parfaite, et jamais on ne perd le fil de l'histoire, tellement tout coule de source (la durée du film ne doit donc pas être un frein!).
Le casting est impressionnant, et à voir le film on comprend pourquoi : être dans ce film est aussi un acte politique tant ce portrait d'Amérique résonne avec la guerre en Irak d'aujourd'hui et ce qu'en pense l'opinion publique américaine. De plus, tous les personnages ont un profil psychologique étudié et développé de manière à construire aussi leurs propres histoires : la jeune fille prête à se marrier avec un ami d'enfance pour lui éviter de partir à la guerre, la chanteuse alcoolique odieuse avc son mari mais qui donne le change en public, ce mari prêt à totu faire pour elle jusqu'à ce que la goûte ne déborde du vase, ces jeunes sympatisants politiques faisant leurs premières expériences avec le toxiques, la femme du directeur d'hôtel délissée...
Un joli coup de projecteur sur un époque, et sur un moment lourd de conséquences pour l'histoire d'un pays et la vie des citoyens.
PS : Noter bien le retour de Christian Slater qui, après quelques temps de passage à vide, revient sur le devant de la scène pour fêter ses 20 ans de carrière avec un rôle en or!
A travers quelques 22 personnages, il nous montre ce qu'a été la nuit du 4 juin 1968 durant laquelle le prometteur Robert Kennedy fut assassiné. Incarnant l'espoir, le changement, et le renouveau politique sous fond de guerre du Vietnam, sa perte a été un des plus grands chocs de l'histoire américaine. Tous les personnages, avec cet évènement bouleversant, vont remettre leurs vies en ordre et réfléchir à leurs priorités.
Mêlant images d'archives et fiction, il nous plonge dans cette ambiance festive qui tourna vite au cauchemar. La mise en scène est parfaite, et jamais on ne perd le fil de l'histoire, tellement tout coule de source (la durée du film ne doit donc pas être un frein!).
Le casting est impressionnant, et à voir le film on comprend pourquoi : être dans ce film est aussi un acte politique tant ce portrait d'Amérique résonne avec la guerre en Irak d'aujourd'hui et ce qu'en pense l'opinion publique américaine. De plus, tous les personnages ont un profil psychologique étudié et développé de manière à construire aussi leurs propres histoires : la jeune fille prête à se marrier avec un ami d'enfance pour lui éviter de partir à la guerre, la chanteuse alcoolique odieuse avc son mari mais qui donne le change en public, ce mari prêt à totu faire pour elle jusqu'à ce que la goûte ne déborde du vase, ces jeunes sympatisants politiques faisant leurs premières expériences avec le toxiques, la femme du directeur d'hôtel délissée...
Un joli coup de projecteur sur un époque, et sur un moment lourd de conséquences pour l'histoire d'un pays et la vie des citoyens.
PS : Noter bien le retour de Christian Slater qui, après quelques temps de passage à vide, revient sur le devant de la scène pour fêter ses 20 ans de carrière avec un rôle en or!
Très bon film avec une pleiade de bons acteurs. C'est vrai qu'en France, nous connaissons tous l'assassinat de JFK car nous l'avons appris à l'école mais nous en connaissons beaucoup moins sur son jeune frère, Bobby Kennedy qui avait de grands projets pour l'amérique. Le réalisateur, Emilio Estevez que je connaissais pour un rôle de comique dans "alarme fatale", a vraiment "assuré" pour ce film mélangeant fiction et images réelles de Boby Kennedy. Si vous êtes curieux de la culture américaine, allez le voir !
Sur un thème qui aurait plu à Robert Altman, Emilio Estevez réalise un film très honnête, sans toutefois égaler le maître du film choral. Tous les personnages sont traités sur un plan dégalité, cuisiniers, employés, directeur, coiffeuse, clients, jeunes mariés, vieux veufs, vedette sur le déclin... tous sauf Bobby bien sûr. Cest un tableau de la société américaine de lépoque, pas un film politique sur lengagement du sénateur. Il y a donc des fanas de baseball, des jeunes gens qui découvrent les stupéfiants, dautres qui tentent déchapper à la guerre du Viêt-Nam, des vieux blasés de tout et dautres dévorant la vie
Il y manque sans doute un ou deux affreux, aucun nest antipathique, ce qui affadit un peu tout le monde. On y parle de lamour, de la vie, de la mort. La mise en scène parvient à intéresser le spectateur à presque toutes ces micro-histoires, sans confusion, mais sans engendrer une véritable émotion : peut-être un peu trop classique, sans contrastes, sans tous les petits moments creux qui font souvent le charme de ce genre de film. Pourtant, les acteurs sont formidables, parfois à contre-emploi, toujours dune grande générosité. La dernière scène, celle du meurtre suivi de la panique et du désespoir, tranche sur les autres, grâce à une caméra qui semble enfin plus libre, captant des regards, des étreintes, des brisures. Grâce aussi à la voix-off, un discours vibrant de Bobby Kennedy, plaidoyer contre la violence et la peur, toujours dactualité, faisant passer quelques frissons.
Ce film relate le jour de l'accession au pouvoir de Robert F. Kennedy. Emilio Estevez veut nous montrer, à travers une galerie de personnages, les problèmes sociaux et politiques de l'époque, mais tout est survolé malgré l'excellent casting. De plus l'aspect politique de l'élection (surement le plus intéressant) est quasiment zappé. Par contre, l'apport des véritables images de l'assassinat donne un vrai plus aux images.
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