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    Bobby
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    MaxPierrette
    MaxPierrette

    180 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2007
    Pratiquement porté disparu des écrans depuis le “Mission : Impossible” de Brian de Palma (l’agent qui maigrissait un grand coup sur sa cage d’ascensceur, c’était lui), Emilio Estevez effectue un retour fracassant sur le devant de la scène. Pour sa première réalisation, le comédien s’aventure, sans complexe, sur les terres de Robert Altman (“Short Cuts”) et Paul Thomas Anderson (“Magnolia”). Et, sans pour autant atteindre le même niveau de virtuosité, il tisse un drame choral brilllant, sur l’une des pages les plus tragiques de l’Histoire américaine : l’assassinat de Robert F. Kennedy (frère de). Une figure que l’on ne verra que floue, de dos, ou via des images d’archives. Signe que le véritable intérêt du fils de Martin Sheen n’est pas dans la banale reconstitution de l’événement, ni la théorie du complot façon “JFK”. Il préfère la vie de certains des spectateurs du drame, et, pour ce faire, s’attache à une vingtaine des personnes présentes à l’Hotel Ambassador, lors de cette funeste journée du 4 juin 1968. Des personnages (réels ou fictifs) interprétés par un casting grand luxe (Sharon Stone, Elijah Wood, Anthony Hopkins…), et dont le choix n’a rien d’anodin : du serveur latino au militant noir, en passant par le hipppie, la star alcoolique ou le jeune homme effrayé par l’engagement au Viêtnam, ils ne représentent pas moins que l’Amérique de la fin des années 60. Marquée par d’important clivages (raciaux, sociaux…), celle-ci plaçait en Bobby de grands espoirs. Espoirs envolés avec la fumée des coups de feu tirés sur le sénateur, dans un final où, discours à l’appui, Estevez s’en fait le porte-parole, comme pour mieux faire la comparaison avec la situation actuelle. Poignante, cette chronique d’une mort annoncée émeut, et pourrait ainsi sonner la renaissance de la carrière du comédien.
    elisa2102
    elisa2102

    142 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2012
    "Bobby" est un film que j'ai beaucoup apprécié à ma grande surprise, vu que je m'attendais à un film barbant et ennuyeux. Il n'en est rien, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, car l'histoire personnelle de chaque personnage mis en scène, interprété pour la plupart par de grands acteurs/grandes actrices, est intéressante et touchante, les dialogues sont satisfaisants. Il est vrai que je me suis demandé au début pourquoi on ne voyait pas Kennedy (ou du moins que le vrai, à la TV), et puis j'ai compris plus tard qu'il avait été choisi de ne montrer que le visage du vrai Robert Kennedy, avec des montages de plans entre 1968 et 2006 réussis, ce qui donne d'ailleurs beaucoup plus d'authenticité et de crédibilité au film, on s'y croierait ! J'ai entendu pour la première fois le discours final de Kennedy, discours qui m'a beaucoup touché. Les images et les morceaux de musique m'ont entraîné et en même temps, j'en ai appris pas mal. Il y a de tout en fait dans ce film, beaucoup de sujets sont traités et c'est ce qui fait tout son intérêt. C'est une oeuvre forte, intelligente, bien développée, que je conseille à tous de découvrir.
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Si je garde un souvenir plutôt flou de l'émotion causée par l'assassinat de JFK (j'avais sept ans), je me souviens très précisément de l'instant de ce mois de juin 68 déjà si particulier, où la radio a annoncé l'assassinat de Bob Kennedy, et du sentiment de fatalité et de perte de la promesse d'un avenir meilleur qu'il avait laissé au collégien en vacances forcées que j'étais.

    C'est sans doute un des intérêts principaux du film d'Emilio Estevez que de restituer cet espoir au coeur d'une Amérique ravagée par l'enlisement au Vietnam et la ségrégation raciale ; on ne voit Robert Kennedy que par le biais de documents d'époque, ou alors en silhouette et de dos quand il s'agit de le mêler aux acteurs du film. Mais on comprend bien l'engouement pour le sénateur de New York, surtout quand on l'entend prononcer certains discours qui semblent s'adresser aux spectateurs d'aujourd'hui, comme celui où il explique que les économies occasionnées par un retrait du Vietnam permettraient de venir en aide aux plus démunis, ou cet entretien étonnant avec des écoliers où il leur explique les conséquences de la pollution à une époque où le mot écologie n'était encore qu'une obscure discipline universitaire.

    Emilio Estevez a choisi de nous parler de cet espoir en suivant une kyrielle de personnages (joués par une kyrielle de stars) et de montrer au travers de leurs problèmes les maux et les aspirations des Américains de cette époque. Ce procédé pousse à la simplification et transforme par moments le film en une galerie d'images d'Epinal : la vedette alcoolique qui humilie son batteur de mari, la jeune fille qui a accepté un mariage blanc avec un copain de classe pour l'empêcher de partir au Vietnam et qui en tombe amoureux, la femme qui se désespère parce qu'elle n'a pas de chaussures assorties à sa robe de soirée...

    Vidés de leur consistance, engoncées dans des robes-carcans de Cardin, casquées de choucroutes vertigineuses et affublés des délires de la lunetterie de l'époque, la plupart de ces personnages ont du mal à exister au delà du cliché. Certes, quelques uns en réchappent, comme les deux jeunes volontaires de la campagne qui reçoivent d'un hippie christique leur sucre au LSD comme une ostie et vivent leur premier trip, ou surtout Miriam, épouse trompée et coiffeuse-confidente, jouée par une Sharon Stone qui domine une distribution inégale.

    Le film trouve enfin un rythme avec la scène finale, quand on comprend le lien qui unit tous les personnages, et qu'images d'archive et reconstitution se mélangent alors que l'on entend le discours d'avril 68 contre la violence. Sympathique mais un peu mou, "Bobby" se perd dans le dédale des couloirs et des cuisines de l'Ambassador, et passe à côté du film altmanien qu'il aurait pu être.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un film portant sur l'assasinat de Robert Francis Kennedy dit Bobby
    Toute la journée est montré sous forme de multitudes d'histoires de personnages se trouvant dans l'hotel Ambassador (lieu de l'assasinat) ou ayant un lien avec la campagne de Bobby
    Les Histoires montrent bien l'ambiance de l'époque (quelques mois aprés l'assasinat de Martin Luther King) et la fin des sixties avec les problèmes de racisme, sexisme, inégalités, Guerre du Vietnam etc...
    Le film alterne avec brio images d'époques (en Vo svp) et images tournés
    Le film pose les bases puis monte en puissance dans les storylines
    Mais ce sont les dernières Minutes avec l'assasinat de ce Personnage si Sympathique que le film excelle
    La puissance émotionelle et la réalisation est remarquable.On connait l'issue fatale mais on n'ose le croire (par rapport aux personnages). A ce moment là, alternant film et images d'archives on voit l'issue fatale et la présence sur place des autres personnages si attachants nous procure une grande émotion
    Je suis resté tout con devant ces 20 dernières minutes qui montent en puissance et en brio
    Rien que pour ça le film doit être vu mais également sur les nombreux sujets qui traitent !
    Une belle surprise avec un casting de rêve :
    Anthony Hopkins
    Demi Moore
    Sharon Stone
    Elijah Wood
    Laurence Fishburne
    Tous ces acteurs c'est pas rien !
    Chaque Storyline s'en sort avec brio avec une fin incroyablement filmé et mis en scène !
    Bravo Bravo et encore Bravo !
    letrefou
    letrefou

    416 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2007
    "Bobby" appartient au genre de films où si le sujet est mal traité, le spectateur peut alors s'ennuyer fermement. Heureusement pour nous, ce n'est vraiment pas le cas. Emilio Estevez maitrise complètement son sujet et réussit son film.
    Il y a énormément de qualités dans ce film. Il est alors plus facile de commencer par les défauts. Il y en a un principal mais qui est vraiment minime. Le réalisateur aurait peut être dû racourcir la durée du film car quelques longueurs sont tout de même présentes dans ce film. Il y en a très peu mais comme le spectateur est pris par le film, dès qu'il y a une baisse de rythme, cela se ressent plus fortement.
    Cependant, passons aux qualités. Tout d'abord, la réalisation est vraiment parfaite. Elle est simple mais efficace. De plus, Emilio Estevez est apparement doué pour la direction d'acteurs. "Bobby" est un film chorale avec tout le gotha hollywoodien. Toutes les plus grandes stars américaines sont présentes dans ce film. Cependant, cela aurait pu être un défaut si les acteurs avaient été lâchés sans conseils. ce n'est apparement pas le cas. Les acteurs sont vraiment tous excellents: Anthony Hopkins, William H. Macy, Martin Sheen, ou encore Laurence Fishburne sont comme d'habitude excellentes. Cependant, celle qui impressionne le plus est Sharon Stone. Elle est tout simplement éblouissante, étonnante, mais surtout terriblement émouvante tout comme Helen Hunt. Demi Moore, même si excellente, impressionne moins.
    Enfin, l'image, le son sont vraiment excellents. La musique est très bien inscrite dans le film et colle tout à fait.
    Ainsi, Emilio Estevez réalise un film brillant où l'on ne s'ennuit absolument pas. C'est un hymne à la paix et à la justice.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2010
    Acteur de seconde catégorie ancienne star devenu has-been, Emilio Estevez marqua son retour en devenant réalisateur avec un drame chorale sur l'assassinat de Robert Kennedy. Emilio n'est pas Robert Altman ou Woody Allen. Il est loin d'avoir leurs maitrises mais il faut lui reconnaitre une grande ténacité et une sincérité à toute épreuve. Réussissant à faire exister ses nombreux personnages, il réussit à lier le tout avec un humanisme vibrant tout en symbolisant les envies et les craintes d'une époque. Il faut aussi reconnaitre que son carnet d'adresse vaut de l'or vu un casting assez énorme ou se bouscule anciennes stars sur le retour et stars actuelles bien que certaines apparitions soient un peu too much.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Emilio Estevez qui n'a pas souvent fait des bons choix en tant qu'acteur montre qu'en tant que réalisateur et scénariste il a sa place dans le monde du cinéma. Il a signé avec Bobby un film exceptionnel. Peu de films peuvent se vanter d'avoir une si belle histoire, un si beau casting, une telle intensité. Poignant, dynamique, réaliste, dur parfois, le film nous fait passer par énormément d'émotions, toutes les plus fortes les unes des autres. Avec au final, ce monologue prenant et tous ces visages bouleversés. Une oeuvre qui fait réfléchir, qui émeut, qu'on ne peut oublier!!
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    L’establishment dominé depuis une décennie par les Républicains montrant des signes de faiblesse par leur défaite aux dernières élections, à la sortie du film. La gauche américaine en profite. Rarement, les gauchistes (« the liberals ») hollywoodiens ne se seront montrés si actifs et si concertés. Une partie d’entre eux menée par Jane Fonda attaque en ce moment sur le front télévisuel médiatique, pour influencer les démocrates à voter massivement contre les renforts de GI que Bush veut envoyer en Irak. En même temps au cinéma, l’autre partie menée par Martin Sheen, son fils Emilo Estevez, Sharon Stone, Belafonte et d’autres encore sortent ce film, Bobby, à la gloire de l’un des Kennedy les plus enraciné à gauche. Ses prises de position anti guerre au VietNam sont autant de mises à jour visant à réactiver la radicalisation du public américain vers une position anti guerre en Irak. Le film est donc très conjoncturel. Trop, car les ficelles sont trop épaisses. La méthode des destins croisés, semblant être la mode scénaristique du moment commence à fatiguer, d’autant que trop de personnages semblent n’avoir été créés que pour dire des répliques « expliquant » pourquoi les discours de Bobby Kennedy est encore actuel. Les images finales au ralenti, avec en voix off les « prophéties » de Bobby, ne manquent peut-être pas d’intérêt, mais elles manquent totalement de finesse. De plus si ces nombreuses scènes brossent une tapisserie, assez fidèle, de l’Amérique des années 60, elles rendent peu voire souvent pas du tout compte des causes de l’assassinat de Bobby.
    Maxime P.
    Maxime P.

    69 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2007
    En réunissant un casting aussi prestigieux que multi-générationnel (De Anthony Hopkins à Elijah Wood en passant par Demi Moore et Helen Hunt) , Emilio Estevez signe un film choral exemplaire en mêlant d’une part fiction avec les histoires croisées des clients et du personnel d’un hôtel de luxe et avec en toile de fond , un événement historique , l’assassinat de Robert Kennedy dans ce même hôtel.Mais beaucoup plus qu’une simple description de cette journée particulière, c’est surtout un film empreint de nostalgie de la période charnière 60-70, ou l’on sent l’arrivée d’une soif de liberté, d’une libération des mœurs et quoi de plus représentatif pour montrer ce changement radical de mode de vie, que l’atmosphère dans lequel baignait la société américaine lorsque Robert Kennedy incarnait ce changement, et cela à travers les personnages qui s’entrecroisent, tel que des jeunes mariés en pleine interrogation sur leur avenir, un couple qui implose à la suite d’un adultère, une star sur le déclin alcoolique ou deux jeunes cadres en mal de sensations fortes et une épouse mal dans sa peau. Tout ces personnages sont à un moment clé de leur vie, en plein bouleversement existentiel et seul l'espoir qu'incarne Kennedy leur permet de voir plus clair dans leurs décisions futures. Le film oscille entre nostalgie et amertume d’une période qui s’annonçait comme décisive dans de nombreux changements et est remarquablement servie par les comédiens tous parfaits, avec une mention particulière pour Demi Moore.La scène qu’elle partage avec Sharon Stone est un modèle de justesse d’écriture et fonctionne comme une sorte de clin d’œil aux anciens sex-symbols des années 90, mais pas du tout en décalage avec le récit principal qui également s’appuie sur une bande originale qui met le spectateur dans l’atmosphère 60-70. Bref « Bobby » est un excellent film choral , qui fonctionne comme une sorte d’hommage à cette période de l'Amérique grandissante et critique face à celle acteuelle désespérante.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2010
    Le film choral est un genre difficile, mais celui-ci est plutôt réussi. En tout cas, il réussit bien à capter l’atmosphère de l’époque, les espoirs et les tiraillements d’une nation – guerre du Vietnam, vague hippie, question du racisme et de la situation des Blacks et des Hispanics, etc –, l’effervescence autour de Bob Kennedy. A l’approche de l’élection présidentielle de 2008, l’intention politique est évidente et l’on ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle avec l’enlisement en Irak et l’exigence d’un désengagement. Le réalisateur sait néanmoins éviter l’écueil du prêche lourdingue... jusqu’à 10 minutes de la fin. Là, le long extrait du discours de Kennedy est clairement de trop. Les histoires individuelles sont d’un intérêt inégal mais l’ensemble vaut plus que la somme des parties.
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Par curiosité , j'ai décidé de regarde ce film . Résultat : un film classique un peu dépourvu de surprises , et une mise en scène très douteuse . Malgré un casting pour le moins connu (Labeouf , Wood , Stone , Hopkins , Demi Moore ... etc ) , le film ne m'a guère surpris . Léger , et bien trop pale , Bobby tarde à tomber dans un film mélodramatique . On a l'impression que l'atmosphère est pas au top ,et pour le moins décontracté a une tendance à oublier que c'est un film dramatique , et aussi biographique . Sans connaître le scénario , le film se perd , dans une inconnue ,trop flagrante .
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    La force du film est de nous plonger dans un hôtel en pleine ébullition qui attend avec impatience son meilleur espoir pour l'avenir, car oui Robert Kennedy est alors l'incarnation d'un renouveau attendu. Et si on connait l'issue il n'en demeure pas moins que Estevez réussit à instiller une réelle effervescence qui finirait presque par nous faire croire que le drame n'aura pas lieu. Un film ambitieux qui finit dans une séquence aussi tragique que spectaculaire, aussi éprouvante que poignante avec une description impressionnante de la panique qui envahit l'hôtel. Certe le film n'évite pas quelques clichés et une vision politiquement dirigée mais Estevez réussit pourtant un beau et bon film à la narration judicieuse et au message d'espérance touchant avec en prime une collection de stars.
    Site : Selenie
    Fritz L
    Fritz L

    188 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2007
    2007 a quelque peu du mal à trouver ses repères en ce mois de janvier. Bien des films sont sortis sans pour autant marquer les esprits. C’était sans compter sur « Bobby » qui même sans être un chef d’œuvre n’en demeure pas moins incontournable.
    Certes ce film choral n’a rien d’original, on pourrait lui opposer certaines œuvres comme « Magnolia » ou « Collision ». Emilio Estevez n’est pas non plus Robert Altman, maître absolu dans cette forme de cinéma. Il est vrai aussi que l’incruste quasi permanente des discours de Robert Kennedy en fond de décor ou de bande son peut gaver à un moment, même s’ils sont d’une magnifique et poignante actualité…
    On peut lui reprocher ces défauts, mais en se laissant aller à l‘émotion, en se replaçant dans le contexte difficile de l’époque, un peu occulté aujourd’hui il est vrai, et en se laissant séduire, alors « Bobby » apparaît comme un film touchant de sincérité et de simplicité.
    Chaque personnage interprété par une pléiade de magnifiques et grands acteurs, illustre les maux de la société américaine d’alors en pleine fracture identitaire : le racisme ordinaire, la libération des mœurs, la drogue, la guerre… venant bouffer le quotidien, et auxquels l’image et la personnalité de Robert Kennedy venaient apporter l’espoir d’un mieux être. Espoir perdu ce fameux soir du 5 juin 1968.
    On peut tout dire de ce film, si l’on est du côté du public blasé, il n’empêche qu’il provoque des bouffées d’émotions intenses parfois appuyées mais toujours authentiques à l’image d’un générique de fin montrant des photos de Bob Kennedy en vie. Il provoque un recueillement à sa mémoire et un hommage à ces millions d’Américains qui pensaient que les choses aller évoluer. Presque trente ans après, ils pleurent toujours pour les mêmes causes.
    Thibault L
    Thibault L

    132 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2007
    La morale à la fin ,les dialogues,le scénario,les acteurs et l'ambiance reste réussi !Je ne peux que conseiller le film à tout cinéphile mais ce film reste historique .A VOIR
    justineg
    justineg

    61 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2007
    J'ai adoré, ça m'a fait découvrir un pan de l'histoire que je ne connaissais pas bien et ça m'a passionné ! La mise en scène est superbe, les acteurs sont géniaux, les personnages attachants, les musiques à la fois émouvantes et entraînantes. Parcontre, ce film est très triste et le discours de fin (magnifique) n'est pas là pour arranger le maquillage des filles. Je suis sortie en pleurs de la séance mais avec le sentiment d'avoir vécu est super moment de cinéma !!
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