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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 février 2007
"Bobby" retrace des pans de vie de différents protagonistes qui n'ont a priori rien en commun, mais qui vont voir leurs destins se croiser. Le schéma est connu, certes, mais bien articulé autour d'acteurs en bonne forme. La diversité des personnages - Demi Moore jouant une star à la dérive, Freddy Rodriguez un serveur mexicain, Anthony Hopkins un portier retraité, etc. - s'avère plutôt bien vue. Un film qui montre les espoirs brisés d'états-uniens, espoirs qui reposaient sur un personnage, présenté comme un héros.
Alors comme j'adore la famille Sheen en général et plus particulièrement Emilio je m'attendais au chef d'oeuvre...Et ben bof! OPuais bien sûr c'est sympa, c'est pas trop mal fait, y a du beau monde mais le mélange des images d'archives un peu vieillies par le temps et le luxe clinquant de ce casting pourtant apréciable et ben ca colle pas! Et puis la fin ca devrait être le comble de l'émotion et ça reste péniblement du niveau "reportage pour france 2"
Un seul bon point, face à Demi Moore et surtout Sharon, Lindsay Lohan assure la relève et les fait passer pour des vieilles très vieilles...qu'est-ce qu'elle est mignonne en brune en plus! et elle joue bien didon!
La mise en perspective de l'Amérique en plein Vietnam et celle d'aujourd'hui avec l'Irak est saisissante. Les paroles de "Bobby" sont vraiment d'actualités, le monde serait sûrement différent s'il n'avait pas été assassiné. En tout cas, c'est une vision décalée et intéressante d'un évènement historique avec un casting de rêve !
Il faut saluer Emilio Estevez pour la reconstitution de l'amérique de la fin des années 60 (costumes, décors) mais c'est surtout l'état d'esprit de l'époque qui est très bien retranscrit notamment par les personnages de Sharon Stone et Laurence Fishburne, tous deux à l'écoute des autres. Les autres personnages gravitant dans l'hôtel Ambassador, partagent le rêve d'une amérique qui serait en avance socialement sur le reste du monde, et Bob Kennedy est la personne qui va incarner ce rêve et leurs désirs. Lorsque le rêve se brise, on se remémore la scène très touchante de Bob Kennedy avec la classe d'enfants parlant d'écologie, d'environnement et de développement. Nous sommes en 1968, les idées sont en route.
Très beau film sur un thème encore beaucoup trop d'actualité. Un Robert KENNEDY tué pour le malheur des américains et pour le monde entier. Le trop grand nombre d'acteurs connus présents dans le film me fesait un peu peur, mais aucun ne veut prendre la place de l'autre ou passé devant l'autre. La mise en scène est impeccable. Le jeu d'images réelles et "fictives" est très bien utilisé et l'impression d'être dans les lieux tout à fait (enfin pour ma part).
Belle fresque chorale qui retranscrit humblement et convenablement le parfum d'une époque bien révolue. On suit avec un plaisir certain les différentes tranches de vie d'une série de personnages censés représentés les différentes couches de la société américaine de ce temps-là. Bon début pour Emilio Estevez donc. Mais, on est loin de la qualité atteinte par d'autres film du même type.
beaucoup trop long, et ça sent mauvais l'américanisme forçonné. Dommage, car les acteurs jouent bien. Mais ça part dans tous les sens, et c'est franchement ennuyeux.
On savait qu'il était sorti, ce film, des tas de gens l'avaient vu et tout, mais je n'y étais pas allé. Allez savoir pourquoi. Mais le fait est qu'il est vraiment très, très bon. Les acteurs jouent superbement, rien ne détonne dans cette fresque (OK, on a l'impression que je m'écoute parler, mais ceux qui ont vu Bobby me comprennent), et finalement on en ressort bouleversé. En tout cas, moi. En partie parce que ça rappelle une époque où la politique voulait vraiment dire quelque chose... A voir, de toute urgence, puisqu'il ne sera bientôt plus à l'affiche...
C'est un film trompeur : le titre "Bobby" et le propos "La mort de Robert Kennedy", ne sont ici que prétextes pour délivrer le message suivant : "aimons-nous les uns les autres ou supportons-nous les uns les autres, car qui que nous soyions, nous attendons tous, à peu près, la même chose de cette si courte vie qui nous est offerte : qu'elle soit la moins courte et la plus heureuse possible. Alors, évitons les guerres, les querelles, les conflits, et vivons tous en bonne harmonie, même si tout ne va pas comme on voudrait, et même si les gens que l'on côtoient ne sont pas comme on voudrait. Quant à ce parterre de stars, c'est dommage qu'il y en ait tant, car du coup, chacune d'elle voit son rôle ramené à presque rien !
Il est bon de savoir que l'Amérique, fut un temps, avait l'espoir de changer le monde dans le bon sens à travers le leader qu'était Robert Kennedy. Estevez arrive à capter ce sentiment dans ce film-hommage où une vingtaine de destins tournent autour d'un seul homme. On se demande d'ailleurs pourquoi autant de personnes pour un seul film ? Le talent du casting et le superbe final aura eu raison des quelques doutes à cette question. L'aspect choral est parfaitement maitrisé, ce qui n'est pas chose aisée. Un film à voir pour l'histoire contemporraine des Etats-Unis et pour son casting.