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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 septembre 2010
Martine Beswick cheftaine d'une tribu d'amazones brunes réduisant en esclavage les hommes et les blondes, c'est pas un bon pitch ça ? L'actrice jamaïcaine est tout bonnement sublime et chacune de ses apparitions est un véritable enchantement pour les pupilles ! Charismatique à souhait, elle porte le film sur ses épaules et le réalisateur l'a bien compris : il la cadre dans toutes les tenues et toutes les situations (sa première apparition dans le plus simple appareil annonce bien la couleur). Sous le choc, le spectateur a alors beaucoup de mal à suivre le n'importe nawak qui sert de scénario mais peu importe, le spectacle est bien là pour peu que l'on apprécie ce type de production sans prétention.
Une des plus mauvaises production hammer avec une histoire à dormir debout comme le fait lehéro principal. Entre Daktari, la déesse de feu et tarzan. Les effets spéciaux sont mauvais et les décors pas terribles. spoiler: Seule la dernière scène sort le film du marasme .
Si vous n'êtes pas amateur de kitch et de cinéma bis, il faut mieux vous abstenir, mais dans le cas contraire vous allez vous régaler. Qu'importe que l'histoire soit complètement absurde, lourde à démarrer et que Michael Latimer joue comme une endive, l'intérêt est ailleurs, et cet intérêt c'est d'abord Martine Beswick, resplendissante, magnifique, éblouissante, envoutante… et puis il y a une pléthore de jolies filles dont Edina Ronay, et puis ces danses complètement incongrues mais qui arrivent à nous charmer.