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Agnes L.
171 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juillet 2024
Pour son premier western, Burt Lancaster campe un cow boy positif, quasi sans défaut alors que le fils du propriétaire est juste son contraire. Même si le film a plus de soixante dix ans, une netteté pas exceptionnelle et un scénario un peu léger, il se laisse regarder sans ennui.
Je ne sais pas pourquoi, en visionnant les premières scènes de « La vallée de la vengeance », je pensais voir, aux côtés de Burt Lancaster, Robert Wagner. Ado, le pauvre Wagner se serait pris un coup de pelle ? J’ai vite compris ma méprise en lisant la fiche « acteurs » de ce film sur l’excellent site qu’est « Notre Cinéma ». Il s’agissait, bien sûr, de l’excellent Robert Walker, l’inoubliable acteur de « L'Inconnu du Nord-Express » ; un acteur talentueux et impressionnant disparu trop tôt. Dans « La vallée de la vengeance », Robert Walker joue le rôle du (semi) frère de Burt Lancaster ; un jeune homme immature et porté sur la manipulation ; un bon rôle de narcissique tendance « pervers » (pas tyrannique, plutôt mesquin et maladroit). C’est à peu-prêt le seul intérêt que j’ai trouvé à ce film avec, également, dans le rôle d’un méchant, John Ireland, le cousin germain de Jack Elam. Sur le fond, l’histoire est simpliste, sans grande profondeur ; sur la forme, l’image est fade et sans relief. Un tout petit western « psychologique » (tendance de comptoir) porté par Burt Lancaster, très convaincant, mais au déroulement trop prévisible.
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En comparaison des grandes fresques à la John Ford, voici un petit western à l'ambition plutôt modeste, s'appuyant surtout sur ses acteurs (Burt Lancaster et Robert Walker au premier chef, les actrices sont elles clairement en retrait) pour faire vivre une histoire assez sommaire et aux ressorts plutôt évidents. L'ensemble est toutefois joliment écrit, et le film assez bref pour ne pas générer d'ennui, même s'il s'avère plus psychologique que spectaculaire.
Un Western datant de 1951 du cinéaste Richard Thorpe, comment dire, bien dans la forme mais médiocre dans le fond !! Je m'explique, "La vallée de la vengeance" a tout les ingrédients pour faire un bon Western, un scénario qui tient la route dans une histoire familiale qui tourne autour d'une jeune femme qui vient d'avoir un bébé qui va crée des tensions dans les liens du sang et autours, des décors très bien mis en valeurs comme souvent dans les Westerns puis de belles interprétations de Burt Lancaster qui emmène de la présence, Robert Walker qui décèdera peu de temps après le tournage plus connu pour avoir jouer dans un chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock "L'inconnu du Nord-Express", Joanne Dru ou John Ireland. Le problème, ce sont les images de couleurs de la Technicolor qui donnent un coup de vieux à ce long métrage qui abaisse le niveau, pourtant Richard Thorpe le maitriser bien dans des films comme "Ivanhoé" ou "Le prisonnier de Zenda" par exemple. Une note moyenne pour une oeuvre qui méritait mieux.
Un mauvais western. Le scénario est un véritable brouillon, certaines scènes sont à la limite du compressible, des sous-intrigues sont esquissées mais non abouties, les dialogues sont mauvais et tout ça est cousu de film blanc dans une réalisation paresseuse. Mais bon, il y a Lancaster.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir ce très ancien western signé par le génial Richard Thorpe, en l'an de grâce 1951 (ce qui ne nous rajeunit pas !). Dès le début du visionnage, il est évident que ce grand cinéaste, à qui l'on doit d’innombrables chefs-d’œuvre comme « La conquête de l'ouest », « Les chevaliers de la table ronde » et bien d'autres... sait vraiment raconter une histoire. Son scénario se révèle tout de suite passionnant et ses personnages (notamment les femmes) sont tous finement ciselés et attachants. Les relations humaines sont d'ailleurs le thème principal de ce film étonnamment profond pour l'époque... L'autre est visuel et vient de la grande transhumance, au cours de laquelle les cow-boys regroupent les troupeaux égarés dans la nature sauvage Américaine. Les images restent encore très spectaculaires même s'il faut bien dire que la qualité n'est plus au rendez-vous... Les couleurs ont beaucoup vieilli et l'ensemble aurait besoin d'un sérieux nettoyage pour lui redonner son lustre d'antan... Pourtant, malgré ce léger inconvénient, on parvient facilement à s'immerger au cœur du gigantesque troupeau. Il ne reste donc plus qu'à chevaucher à bride abattue aux côtés de Burt Lancaster, dans les vastes plaines du grand ouest brûlées par le soleil... Yahou !
Ce film est une histoire de famille, de jalousie qui finit par très mal tournée. Il nous montre remarquablement le convoi, le tri et marquage des vaches, c'est un des westerns qui traite le mieux le travail du cowboy. Burt Lancaster qui joue dans son premier western, impressionnant, a déjà tout d'un grand acteur du genre.
Un tout petit western difficile à défendre, déjà même le titre original n'a aucun sens, il est étonnant que Patrick Brion l’ait choisi dans sa liste des 100. Peut-être parce que c’est le premier que Burt Lancaster tourne ou est ce pour rendre hommage à Richard Thorpe qui a su réaliser de superbes films d’aventures qui ne cessent de nous régaler ? C’est simple, ici rien n’est réussi même pas les extérieurs arides et mal rendus. Burt Lancaster n’est pas fait pour un tel rôle et les deux femmes Lily et Jen ne sont que des faire- valoir sans charmes. Le scénario intéressant n’est pas bien mis en valeur, il et lourdement traité et de nombreuses séquences comme la vente prévue des 3000 têtes de bétails restent floues, l’histoire des 4 bœufs volés n’a aucun sens pas plus que l’enrôlement de Hub et de Dick par un des groupes de vachers. Une impression de négligence baigne constamment ce film et le combat final est un des pires qui soient. Dick et Hub sont tués comme des lapins et on ne voit même pas Owen dégainer. De la mise en scène médiocre seuls resteront quelques mouvements du grand troupeau de vaches sans cornes. Richard Thorpe a vraiment trop tourné, 114 films parlants c’est énorme. Avec une dizaine de ses meilleurs films il pourrait faire partie des metteurs en scène de deuxième rang, ses choix alimentaires lui coûtent cher en réputation.
Richard Thorpe signe ici un très mauvais western et Burt Lancaster ne sauve pas La Vallée de la vengeance. Piètre film qui présente son histoire très maladroitement, c'est proche de la série Z pour moi. Malgré sa courte durée La Vallée de la vengeance avance péniblement et n'arrive jamais à attirer notre attention dessus, j'ai rapidement décroché.
Un bon petit western, le premier de Burt Lancaster, où il fait montre d'une grande sensibilité et probité mais la jalousie de son demi-frère suscitera une lutte sans merci. Ce film n'est pas resté dans les annales mais témoigne d'une certaine authenticité.
Deux frêres se disputent les faveurs de la même femme... Bon on est clairement ici devant une des oeuvres les plus décevantes de la part de Richard Thorpe. Le tout n'est jamais palpitant à suivre, la faute à une histoire bien mince et à une mise en scène bien laborieuse et sans réel panache, ce qui fait que l'on a bien du mal à imaginer que ce même réalisateur pourra nous offrir dans les années à venir " Ivanhoé " ou encore " Le Prisonnier de Zenda ". Niveau casting, Burt Lancaster nous offre une bonne performance sans qu'il soit non plus exceptionnel, tandis que Joanne Dru et Sally Forrest apportent leur lot de charme. A noter aussi une photographie assez peu réussi et une partiton musicale de Rudolph G. Kopp peu entraînante, et le tout fait donc que l'on passe une heure et demie assez ennuyeuse devant ce western du début des anées 1950. Une belle petite déception qui prouve que ce metteur en scène était capable du pire comme du meilleur dans sa carrière.
Burt Lancaster, talent plus que prometteur qui allait dans les années suivantes accéder au rang de grande star, Robert Walker, acteur très à son aise dans les rôles ambigus qui connaitra une carrière aussi remarquable que courte dont le sommet sera "L'Inconnu du Nord-Express" d'Hitchcock et enfin Joanne Dru, très belle actrice qui n'avait plus rien à prouver dans le genre westernien forment le trio très prometteur de ce western. Et pourtant malgré un début en voix-off lui aussi très prometteur, il faut vite desenchanter. Le personnage de Burt Lancaster fort mais naïf s'avère aussi peu consistant que passionnant, celui de Robert Walker pourtant très ambigu est peu convaincant et le personnage de Joanne Dru est totalement négligé. C'est le cas hélas aussi de beaucoup d'autres personnages dans le film dont les relations si elles avaient été plus exposées auraient donné beaucoup de piment à l'ensemble (notamment celles avec l'ancienne serveuse de saloon et le jeune fermier ou encore celles entre le père et son fils vaurien parmi tant d'autres!). Le scénario est cousu de fil blanc et accumule les rebondissements sans la moindre conviction et le rythme est mené par un Richard Thorpe très visiblement peu inspiré aussi vite qu'une voiture coincée dans un embouteillage parisien. Le Technicolor très pâlot n'arrangent absolument rien à l'affaire. En résumé, on a affaire ici à un western raté.
Western tout à fait correct. Pas de grandes scènes mais un scénario que l'on suit avec plaisir. Les grand espaces et trahisons ainsi que plusieurs bagarres remplissent la petite heure vingt du film.
western honnête qui ne casse pas des briques malgré tout, la patte richard thorpe, tout est brillant mais sur la forme, mais sur le fond ça laisse à désirer. dommage.
Ce western n'a rien d'inoubliable et décoit d'autant plus que le casting est très prestigieux. Le savoir-faire hollywoodien permet néanmoins de passer un bon moment.