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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 14 septembre 2021
« Le train de la mort » sera l’avant-dernière fois où Basil Rathbone revêtira la casquette du célèbre Sherlock Holmes. Sous l’impulsion des Studios Universal, treize films avaient été mis en chantier dès 1939. Pour des raisons budgétaires opportunes, les intrigues ont été souvent remaniées pour permettre au personnage crée par Conan Doyle de participer à l’effort de guerre à travers une propagande antinazie destinée à convaincre l’opinion que les Etats-Unis n’allaient pas pouvoir camper sur leur positionnement isolationniste. En 1946, le conflit est terminé et le recours à un scénario mettant en scène des méchants espions allemands n’a plus lieu d’être. Pour autant Universal n’entend pas se lancer dans une réalisation coûteuse plongeant Holmes et son fidèle Watson dans le contexte victorien. Un scénario original concocté par Frank Gruber sera donc proposé au spectateur . L’intrigue se centrera sur un fameux diamant que le fils de sa riche propriétaire a chargé Holmes de convoyer jusqu’en Ecosse où il doit rentrer après une tentative de vol survenue pendant le séjour à Londres de Lady Margaret Castairs (Mary Forbes). Le voyage se passe dans un train où Holmes et Watson (Nigel Bruce) retrouvent l’inspecteur Lestrade (Dennis Hoey) de Scotland Yard dont la tentative pour passer incognito est très vite éventée par le flair de Holmes. Les suspects ne manquent pas dans le wagon où se situe l’objet de convoitise dont parmi eux, Vivian Vedder interprétée par la très accorte Renée Godfrey (ex-Miss New York) alors épouse du producteur Peter Godfrey. Les moyens sont limités sans que cela ne nuise trop à l’intérêt de l’intrigue qui se suit sans déplaisir, émaillée par les maladresses grosses comme leur moustache de Lestrade et Watson qui se livrent à un concours d’âneries plutôt réjouissant. On se dit malgré tout que Basil Rathbone parfait pour le rôle aurait préféré avoir moins d’épisodes à son actif mais tous plus argentés et mieux dirigés que par Roy William Neill, réalisateur efficace mais sans génie, qui fait ce qu’il peut pour tenir le budget sans trop de dommages.
Le problème, c'est qu'il m 'a laissé un souvenir tellement vague ce « Train de la mort » que je ne sais plus si ce n'était vraiment pas terrible ou juste très moyen... Dans le doute je lui accorde ces deux étoiles, car il a au moins le mérite de faire court et d'être clair dans son intrigue, d'autant que dans les rôles de Sherlock Holmes et du Docteur Watson, Basil Rathbone et Nigel Bruce sont impeccables. Le budget n'en est pas moins limité, et on est très loin de la richesse et de la complexité de l'univers imaginé par Conan Doyle. Regardable donc, mais anecdotique.
Avec ce 13e (et avant-dernier) film, la saga Holmes époque Basil Rathbone suit son rythme de croisière, avec une réussite (en général, les épisodes impairs) suivie d’un épisode un peu moins bon (les épisodes pairs, donc). Et c’est peu dire que Le train de la mort redresse considérablement la barre… au point d’être un des meilleurs opus de la série. Tout d’abord, on retrouve un peu le charme du huis clos exotique, loin de Baker Street, qu’on retrouvait, déjà, dans "Mission Alger", en plus resserré. L’intrigue se déroule, ici, dans un train en marche, empêchant le criminel de s’échapper et transformant tous les occupants en suspect. On retrouve, également, une enquête riche en rebondissements et en faux semblants, ainsi qu’une touche d’humour appréciable. Les seconds rôles sont, d’ailleurs, une vraie réussite puisque, outre le retour de l’amusant Lestrade (Denis Hoey) qui se voit enfin présenté sous un angle plus compétent, on retrouve un galerie de voyageurs gentiment atypique (le couple de vieux cleptomanes, le professeur récalcitrant, l’ancien camarade de guerre…) ainsi qu’un homme de main à la gueule terriblement évocatrice. Quant à l’identité du coupable, elle a beau être un peu tiré par les cheveux, elle n’en demeure pas moins surprenante. spoiler: A ce titre, les adorateurs de l’univers du détective seront ravis de retrouver le personnage de Sebastian Moran. "Le train de la mort" est donc une bonne surprise qui s’achève sur un dernier acte enthousiasmant. Seul point un peu négatif : le personnage du Dr Watson (Nigel Bruce) est définitivement le nigaud de la saga (plus encore que Lestrade, qui est un peu réhabilité ici) qui fait plus office de boulet que d’allié pour Holmes.
C'est court, très court. Donc tout est condensé. On va droit au but. Ce qui fait de ce film un endroit ou on ne s’ennuie pas. Certes le scénario est assez simple, les déductions un peu tirées par les cheveux de Sherlock; mais quand on regarde un Sherlock, il ne faut pas s'attendre à autre chose. A voir par les amateurs de Sherlock ou pour le découvrir, aimer ou ne pas aimer. Au moins, le temps perdu ne sera pas trop important!
Dans ce genre d'histoire, l'intérêt est d'essayer de deviner qui est le coupable. Un scénariste talentueux parsèmera son film d'imperceptibles indices rendant la solution difficile mais trouvable. Or ici c'est impossible, c'est totalement introuvable. De plus le métrage du film (60 mn) ne permet pas de s'appesantir sur les personnages, on est trimbalé de fausses pistes en fausses pistes et on est largué. Quant à la fin c'est carrément bâclé. Bref c'est pas terrible.
Le 1er Sherlock Holmes du duo Basil Rathbone-Nigel Bruce qui m'ait été donné de voir. Autant il y a des films de 2h qui pourrait largement tenir en 45 minutes-1 heure tellement c'est vide et insipide, autant "Le train de la mort" aurait mérité d'être réalisé sur un format un peu plus long, en tout cas sur plus d'1 heure. En effet, le film est un huis-clos très rythmé, l'histoire se lance rapidement, on passe d'un personnage à un autre en étant toujours très attentif à tous les détails qui pourrait nous indiquer qui est le fameux voleur du diamant, et puis patatras ! Un final bâclé, une scène de passe-passe final entre Sherlock et son pote de Scotland Yard incompréhensible au 1er visionnage (il m'a fallu faire retour rapide 2 fois pour apercevoir à peu près ce qu'il s'est passé), et voilà, la pancarte "The End" s'affiche et on peut éteindre notre TV. C'est terminé, encore une victoire de ces chers Sherlock Holmes et Dr Watson. Facile ! C'est vraiment dommage, Roy William Neill avait fait du bon boulot durant 58 minutes, avait bien réussi à nous tenir en haleine, mais on reste vraiment sur notre faim. Au suivant.
Pour une fois je trouve ce film incompréhensible car trop confus voir partant dans tous les sens sans qu'on comprenne l'histoire. C'est mal ficelé même par Holmes et Watson.