Il était une fois, le lever de soleil le plus connu au monde. Le rocher le plus connu du monde, encore plus que celui de Monaco. Un générique dont la musique, la chanson et le déroulement sont entrer à jamais dans l'histoire animée. La savane africaine dans tous ses états pour accueillir l'heureux événement, la naissance de son futur roi. Une chanson presque aussi populaire qu'un hymne national, ou l'on découvre cette petit boule de poil qui ne comprend franchement pas grand chose à ce qu'elle vit, mais qui en à fait craquer plus d'un et plus d'une. Ce film des studios Disney est d'autant plus mythique puisqu'il à pulvérisé toute les records qui n'étaient pas prévue à l'époque, sacré "meilleur musique et chanson originale" aux Oscars par le talentueux Elton John, idem aux Golden Globes, premier Disney le plus vu de tous les temps à sa sortie en 1994 avec plus de 10 millions d'entrées françaises, plus de 960 millions de dollars à travers le monde, un succès monumental. L'histoire elle-même maintenant, la monarchie, un trône convoiter, un royaume à posséder, Disney est réellement la seule firme d'animation à avoir toujours mis en scène ce régime politique pourtant peu accepter et qui finira par disparaître. Car oui, au delà d'une aventure familiale, d'une quasi comédie musicale et d'une morale sur la famille et les amis, ce classique est un vrai film politique.
Un roi aimer par son peuple, son frère qui, tel Hadès bannit de l'Olympe pour régner sur les enfers, est à l'oubli et mit dans un univers très sombre et peu ragoutant avec à son service, les hyènes. Une naissance annonçant le successeur légitime, une cérémonie monumentale et tout au long de son enfance, l'apprentissage de la chasse, les leçons de morale, comment devenir roi... jusqu'à la mort de ce personnage qui aura mit tous le monde en émoi, cette scène ou cette centaine de Gnous fonçant dans ce canyons et piétinant cette figure historique.
Le premier geste politique du film,
l'assassinat d'un roi par son frère, pour le remplacer de force. Autre détail qu'aucun enfant ne pouvait comprendre à l'époque à part les adultes, c'est cette manipulation mentale de Scar à l'encontre de Simba, lui faire croire qu'il est la cause de cette mort, lui faire croire qu'il est apte à devenir un tous puissant noble, alors que cet oncle n'en pense pas un mot.
Autre instant fort, lors de la chanson de Scar
ou ce dernier admire son armée de hyènes. Car il ne s'agit de rien d'autre qu'un défilé militaire, une vrai séquence de puissance faisant rappeler les défilés russes ou nord-coréen.
Puis la fameuse rencontre avec les 2 autres monuments du film, Timon et Pumba. Une rencontre décisive pour relever ce prince laissé pour mort et dont le futur devient soudainement incertains.
Une rencontre qui fera grandir Simba d'une toute autre manière puisque, s'il faut comparer l'animé au réel, nos 2 compères représentent le peuple, les gueux. Une nouvelle vision inconnue à ses yeux, mais étant donner son très jeune âge, il ne s'en rendra pas compte du tout. Une nouvelle jeunesse laissant place au deuxième hymne du film, à cheval avec l'autre niveau popularité. Personnages attachant, humour très bien placer et script parfait pour tous public, excepter ce rapport monarchique, mais bon, laissons passer. Un film ultra coloré avec cette savane et ses espèces animale qui nous rappel la grandeur de ce milieu sauvage.
Un film hyper musical avec toute ses chansons entrées à jamais dans le registre collectif, du générique à la balade entre Nala et Simba en passant par la rencontre du trio légendaire, la parade amoureuse des enfants devenu adulte jusqu'à cette "symphonie" magistrale et impériale du nouveau roi prenant place sur son trône de pierre. Le combat final entre l'ancien enfant devenu mature et réfléchi, contre son oncle assassin et voulant toujours conserver ce trône encore à lui, mais de force. La place des femmes aura largement été montrer avec Scar ordonnant la tâche de la chasse aux lionnes, pendant que les hyènes s'occupent de la surveillance. Un "roi" aux allures de dictateur. Rafiki lui, aura été le sage, le magicien, le vénérable du film. Faisant montrer le fils au peuple, le baptisant de cette boue rouge, faisant sa "sorcellerie" pour comprendre que le lionceau n'est plus mort mais bien vivant. Une vrai sagesse qui laisse quand même un peu de vide puisqu'il n'est pas plus présent que ça, il fait figure de vrai second rôle voir, de grande figuration. Mais ce personnage aura réellement fait du mandrill, un singe hyper populaire. Pour conclure, ce film ayant marquer toute une génération, à une saveur particulière aujourd'hui, puisqu'il aura bientôt 25 ans jour pour jour. Un anniversaire pour tous ceux qui sont né au moment du sacre du félin. C'est donc pour nous cet été, un double anniversaire aussi coloré que musical. Longue vie au roi, pour l'histoire de la vie, ou l'amour brille sous les étoiles, avec sa devise nationale "Hakuna Matata".