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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 25 août 2021
En 1961, la jeune Shirley MacLaine est au sommet de sa popularité, venant d’être deux fois nommée aux Oscars de la meilleur actrice pour « Comme un torrent » de Vincente Minnelli en 1958 puis « La garçonnière » de Billy Wilder en 1960. Elle connaît le réalisateur Joseph Anthony avec lequel elle a tourné « La meneuse de jeu » (1958) et fréquentant assidûment le fameux « Rat Pack » de Frank Sinatra, elle a déjà côtoyé Dean Martin à quatre reprises sur les plateaux. Autant dire que « Il a suffi d’une nuit » comédie romantique très enlevée avait tout pour être une réussite. Son scénario est écrit à trois mains par Edmund Beloin, Maurice Richlin et Sidney Sheldon qui connaissent parfaitement le domaine de la « screwball comedy ». Ce genre ne ferait plus recette aujourd’hui mais à y regarder de plus près, on peut constater que la construction de l’intrigue comme souvent improbable, l’orchestration des scènes qui l’animent et la fluidité des dialogues qui alimentent celles-ci ont été admirablement bien pensées par le trio de scénaristes, permettant aux acteurs de délivrer la partition que le public attend de chacun d’eux. Dean Martin en séducteur impénitent pris au piège de la jeune ingénue est tout à son affaire et Shirley MacLaine n’a pas beaucoup d’efforts à faire pour que le charme de son joli minois opère, autant sur le PDG novice joué par Dean Martin que sur le spectateur masculin qui suit les affaires avec le plus grand intérêt. Les seconds rôles ne sont pas oubliés comme Charles Ruggles roublard à souhait tout comme Mabel Albertson, parfaite en future belle-mère acariâtre. Du très bon travail qui rappelle combien Shirley MacLaine a été une excellente actrice dans tous les registres et à chaque étape de sa prestigieuse carrière.