Ca c'est très bien. Scénar original, réalisation décomplexée, interprétation étincelante (Felicity Huffman crève l'écran, Kevin Zegers sait faire autre chose que des Air Bud). Et puis Dolly Parton pour couronner le tout. Bah c'est dur de trouver des défauts.
Un film fantastique! L'histoire est très surprenante et surtout très bien adaptée! Les acteurs jouent parfaitement le jeu, ce qui nous permet de nous accrocher totalement à l'histoire! C'est une idée vraiment originale! Il est rare de trouver des histoires aussi originales qui dépassent toutes les autres tragédies!
J'ai vu ce film dansles pires conditions(dans l'avion!). Mais j'ai envie de le voir et le revoir, et pourtant... Quelle simplicité de scénario, quelle économie de moyens: d'accord avec les autres spectateurs, Felicity Huffman est extraordinaire, elle aurait dû avoir l'oscar à la place de la Blonde (dont j'ai oublié le nom : mauvais signe!) Mais les Américains ne sont pas encore prêts?!. Cette actrice a un beau registre car elle fait fort aussi dans Housewives...
La transexualité est évoquée au cinéma aussi rarement quexcellement (Hedwig and the angry inch) et cest le cas de Transamerica dans lequel une (presque) femme en passe de le devenir (complètement) apprend quelle a un fils. Comment lui annoncer au bout de 18 ans quil a un père qui de surcroît est une femme ? Un superbe road movie sur la complexité des rapports familiaux et de la différence, retenu et digne mais aussi sentimental et cru, aux situations limite délectables. Felicity Huffman compose un rôle complexe avec brio (chapeau pour la voix !) et a bien mérité sa nomination aux oscars. Kevin Zegers a tout d'une future star.
MAGNIFIQUE ! je ne sais pas trop quoi dire de plus sur ce film émouvant au plus au point, Felicity Huffman est bleuffante, méconaissable et débordante de sincérité dans un sujet encore tabou et difficile à abordé qu'est la transexualité .Une vraie leçon d'humanité, de tolérance et de l'acceptation de soi même *****
La principale qualité du film de Duncan Tucker est sa crédibilité. D'abord dans son interprétation : Bree (alias Felicity Huffman, de Desesperate Housewifes) semble être véritablement un transexuel. Le maquillage, la voix descendue dans le grave et les choix de costumes nous présentent un individu tendre, sensible et déterminé. Toby, son adolescent de fils (interprété par Kevin Zegers) joue celui qui accompagne. Ce couple traverse les paysages américains en apprenant un peu plus l'un de l'autre chaque jour. L'apprentissage se fait par touches successives, et cette douceur du récit installe une histoire difficile et touchante à la fois. Cette expérience est belle, pleine d'humanité. Ici, on apprend que l'histoire familiale n'est jamais un long fleuve tranquile. On le savait peut-être déjà, mais le message passe bien dans ce film réussi.
Dominé par l'impressionnante interprétation de Felicity Huffman, Transamerica est un surprenant premier film abordant avec beaucoup de dignité et d'humour le thème de la transexualité. Mais le premier film de Duncan Tucker ne se résume pas qu'à cela. Il s'agit avant tout d'un film sur la famille, sur l'identité, le libre-arbitre, l'acceptation de soi, la recherche du bonheur. Jamais militant ou moralisateur, Transamerica adopte le road-movie pour traduire le cheminement mental d'une personne en quête d'elle-même. Felicity Huffman compose avec délicatesse et pudeur cet homme se préparant à devenir une femme à part entière. L'actrice ne tombe jamais dans la caricature. Transamerica est un parcours initiatique, dénonçant les préjugés et le puritanisme souvent exacerbé des américains. Tucker pose d'ailleurs un regard d'une grande justesse sur la famille américaine (les scènes avec les parents de Stanley/Bree sont d'une drôlerie pathétique). Duncan Tucker doit beaucoup à son actrice principale (sa démarche, son intonation de voix et son regard qui en dit long sur la complexité et la psychologie du personnage). Transamerica, titre idéal et bien vu, met en relief la sexualité du personnage mais également et surtout le parcours des personnages à travers les Etats-Unis, le cheminement psychologique de Bree et de son fils Toby. Un récit tragi-comique, émouvant, divertissant, drôle et intelligent, jamais vulgaire, Transamerica bouscule pas mal de tabous de la société américaine à travers une épopée humaine.
Bien des points du film "transamerica" me font penser à "little miss sunshine" mais, toujours en bien des points, je l'ai trouvé, à titre de comparaison, en deçà. Si on excepte ma comparaison légitime, Transamerica porte des sujets tabous, traîne le dégueulasse jusqu'à l'écran et abuse sur le cynisme. Le problème, c'est que j'ai trouvé ce film très conforme à des préjugés sentimentaux et sociaux, très conforme et décalé artistiquement compte tenu du caractère singulier du projet porté. Je n'ai pas été bluffé par les rôles ni par l'histoire qui profile une déroute inévitable, quand d'une voiture, d'un chemin croisé, les acteurs fuit à toute berzingue leur propre rôle.
Mais le projet est resté louable à mes yeux, c'est là le principal. Qu'il soit juste ou pertinent, c'est une autre histoire (dont transamerica ne vante pas les mérites)
Film traitant de façon intelligente de l'intolérance. Si c'est un drame, on pourrait ajouter également que c'est un film humaniste sur la difficulté de pouvoir être un autre.
On ne peut hélas monter plus haut que les 4 étoiles. Pourtant, ce genre de film mériterait toutes les éloges possibles et imaginables, tous les Césars, Oscars et autres récompenses qu'il aurait été donné (et mérité) de recevoir. La grande force de "Transamérica" est la simplicité de l'histoire, et la manière dont elle est filmée. Car de cette simplicité ressort des instants bouleversants, incroyables... Qui nous skotchent, nous accrochent, et fait ce qu'on appelle un parfait cinéma. Un vrai film. Felicity Huffman est bluffante, méconnaissable, bouleversante... La scène du restaurant ("une gamine d'à peine 8 ans m'a demasquée ! c'est trop dur !") restera l'une de celle qui m'a le plus déchirée dans ma petite vie de cinéphile. Elle aurait mérité l'Oscar, je m'en rends compte bien après coup. Son "fils" apporte une prestation très mature et en osmose avec elle. Enfin, si c'est un film dur, la fin reste heureuse. Et ça, c'est aussi le roc du film : nous dire quand dans ce genre de situation horrible, l'espoir reste. Merci.
la simplicite et le rythme de ce film m'ont au depart inquiete. Pourtant peu a peu je me suis laisse prendre par ce road movie particulier, par la sensibilite et l'humour des personnages, par les nuances de jeu, la musicalite et l'exactitude des comediens (UN GRAND BRAVO A EUX). je suis sincerement touche, et je retournerai certainement le voir!