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Aydrey
18 abonnés
277 critiques
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5,0
Publiée le 16 juin 2008
MAGNIFIQUE ! je ne sais pas trop quoi dire de plus sur ce film émouvant au plus au point, Felicity Huffman est bleuffante, méconaissable et débordante de sincérité dans un sujet encore tabou et difficile à abordé qu'est la transexualité .Une vraie leçon d'humanité, de tolérance et de l'acceptation de soi même *****
Malgré le thème, ce film reste drôle, touchant et sérieux à la fois. Les volontés mutuelles des personnages, à vouloir connaître un fils de 17 ans pour l'une, et être acteur (porno !!) pour l'autre vont faire qu'ils vont rester soudés tout au long de ce périple. Ce film très bien mis en scène, sans temps mort est très agréable à regarder.
Ouf,enfin la fin du film!!Bon,voila,ce film est totalement vide,scénario bancale(on devine tout ce qu'il va se passer)On s'ennuie à mourir,le rythme est lent!A éviter d'urgence!
Dominé par l'impressionnante interprétation de Felicity Huffman, Transamerica est un surprenant premier film abordant avec beaucoup de dignité et d'humour le thème de la transexualité. Mais le premier film de Duncan Tucker ne se résume pas qu'à cela. Il s'agit avant tout d'un film sur la famille, sur l'identité, le libre-arbitre, l'acceptation de soi, la recherche du bonheur. Jamais militant ou moralisateur, Transamerica adopte le road-movie pour traduire le cheminement mental d'une personne en quête d'elle-même. Felicity Huffman compose avec délicatesse et pudeur cet homme se préparant à devenir une femme à part entière. L'actrice ne tombe jamais dans la caricature. Transamerica est un parcours initiatique, dénonçant les préjugés et le puritanisme souvent exacerbé des américains. Tucker pose d'ailleurs un regard d'une grande justesse sur la famille américaine (les scènes avec les parents de Stanley/Bree sont d'une drôlerie pathétique). Duncan Tucker doit beaucoup à son actrice principale (sa démarche, son intonation de voix et son regard qui en dit long sur la complexité et la psychologie du personnage). Transamerica, titre idéal et bien vu, met en relief la sexualité du personnage mais également et surtout le parcours des personnages à travers les Etats-Unis, le cheminement psychologique de Bree et de son fils Toby. Un récit tragi-comique, émouvant, divertissant, drôle et intelligent, jamais vulgaire, Transamerica bouscule pas mal de tabous de la société américaine à travers une épopée humaine.
Le film, malgré une première partie un peu lente, bascule à un moment et devient très intéressant. Les personnages se transforment au long du film grâce aux acteurs. On y apprend aussi plein de choses sur les transexuels. Un road-movie qui gagne à être vu.
Felicity Huffman ofre ici une prestation inoubliable. Elle est troublante de réalisme et incarne l'essence même du film. Sans elle, il n'y aurait rien, malgré le scénario excellent,la réalisation parfaite et l'émotion que dégage le jeune acteur qui joue son fils, terriblement convainquant.
Disons le tout de suite, ce film doit beaucoup à l'interprétation toute en nuance de Felicity Huffman. C'est la description touchante de la psychologie d'un transexuel (Bree) juste avant son opération. Sur le point de se faire opérer, il apprend qu'il a un fils d'une vingtaine d'années qui croupit en prison pour de petits trafics. Avant d'effectuer ce changement radical d'identité, Bree est obligé par son médecin de faire une démarche vers ce fils qu'il ne connait pas. Tout le film raconte leur relation, leur découverte, sous la forme d'un road movie. Le film joue bien sûr un peu sur les petits "suspens" de cette relation, avec dans un premier temps la découverte par le jeune homme que cette "femme" est en réalité un homme, et dans un second temps que c'est son père ! Mais loin d'insister sur ces fractures destabilisantes, le réalisateur s'attache d'avantage à décrire la mélancolie de Bree, qui a toujours été incompris par sa famille un peu sectaire. La fin laisse néammoins entrevoir une possible issue optimiste. Par petites touches, des scènes justes, sans forcer sur la caricature, le réalisateur sait créer une belle histoire de découverte mutuelle, d'acceptation malgré les différences.
Une très belle histoire sur la question de l'identité qui, contrairement a beaucoup de films du genre, ne tombe jamais dans les clichés sordides. Magistralement interprété et drôle, Transamerica est une réussite totale.
4 618 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 7 septembre 2020
Premièrement, être transgenre n'est pas la même chose qu'être transsexuel. Pourtant même la boîte du DVD, sans parler du scénario fait référence à Bree comme à une femme transsexuelle. Elle est évidemment une femme transgenre son corps masculin ne correspond pas à son identité féminine mais rien n'indique que sa sexualité et son orientation ont changé. Donc c'est idiot et faux de l'appeler transsexuelle. Deuxièmement elle prend des hormones et prend des œstrogènes. Si l'on est sur la voie du changement il vaut mieux éviter les œstrogènes si possible. Cela réduit ce avec quoi le chirurgien peut travailler. Si vous prenez quand même des œstrogènes il faut s'arrêter plusieurs semaines avant la chirurgie pour réduire le risque de caillots sanguins. Troisièmement, Bree dit : «C'est génétique». Non ce n'est pas si simple. Le sexe est établi au cours des trois premières années de la vie. Habituellement le résultat n'est pas une discordance avec le corps. Parfois il s'agit d'un décalage. Le plus souvent une cause importante, peut-être principale d'une inadéquation entre le sexe et le corps est l'environnement. Quatrièmement, après la première opération c'est comme si c'était tout. Ça ne l'est pas. Même si la première opération est si réussie qu'il n'y a pas d'ajustement quelques mois plus tard quand cela est guéri alors il y a autre opération (labiaplastie). Aucune mention n'est faite de cela ce qui est une simplification injuste, idéaliste, trompeuse peut-être même paresseuse. Et il y avait d'autres invraisemblances. Par exemple même si le jeu d'actrice de Mme Huffman était très bon sa direction ne l'était pas. C'est la seule raison à laquelle je peux penser pour les occasions où Bree a affecté la féminité d'une manière presque caricaturale à la Tootsie. Et puis sa famille avec des scènes incroyables. Littéralement incroyable au point de la comédie alors qu'une représentation habile et réaliste aurait pu être utile. Au lieu de cela son manque de respect par le réalisateur a été confirmé et approfondi. Je pourrais continuer mais je ne le ferai pas car il n'y a ni temps ni espace
Film traitant de façon intelligente de l'intolérance. Si c'est un drame, on pourrait ajouter également que c'est un film humaniste sur la difficulté de pouvoir être un autre.
Ce long métrage de Duncan Tucker m’a littéralement estomaqué, je ne m’attendais pas à être autant choqué. Cette histoire de transexualité est dérangeante dans un premier temps mais cela ne s’atténue pas et finit par s’accentuer pour devenir de plus en plus dérangeant. On finit malgré tout par s’attacher à ses personnages complètement perdus sexuellement. Le fils et le père (enfin si on peut dire que c’est un homme) se ressemblent beaucoup et sont aussi « bizarres » l’un que l’autre. On peut dire que c’est une sorte de road trip mais aussi une historie de famille. Bree a peur du regard de ses parents, sa mère ne supporte pas l’idée qu’il veut devenir une femme. Il ou elle vit beaucoup de tensions et se sent rejeté par une famille qui ne l’a comprend pas. Il/Elle ne parvient pas à dire à son fils que c’est son père en raison du peur de sa réaction, bien qu’il accepte bien la chose, la chose ne sera révélée que lorsque son fils aura envie de coucher avec Bree. Vraiment hard tout ça quand même, un peu gènant quand même ! Un film qui montre donc que certains ne choisissent pas d’être comme ça et qu’ils ne sentent pas bien dans leur sexe. Des gens qui souffrent beaucoup au final et qui doivent subir le regard des autres et de la famille qui en comprend pas toujours. Un bon film mais que j’ai trouvé tout de même très difficile.
La principale qualité du film de Duncan Tucker est sa crédibilité. D'abord dans son interprétation : Bree (alias Felicity Huffman, de Desesperate Housewifes) semble être véritablement un transexuel. Le maquillage, la voix descendue dans le grave et les choix de costumes nous présentent un individu tendre, sensible et déterminé. Toby, son adolescent de fils (interprété par Kevin Zegers) joue celui qui accompagne. Ce couple traverse les paysages américains en apprenant un peu plus l'un de l'autre chaque jour. L'apprentissage se fait par touches successives, et cette douceur du récit installe une histoire difficile et touchante à la fois. Cette expérience est belle, pleine d'humanité. Ici, on apprend que l'histoire familiale n'est jamais un long fleuve tranquile. On le savait peut-être déjà, mais le message passe bien dans ce film réussi.
Un film extrèmement touchant car très finement mené. Le combat de cette femme nous incite à la réflexion sur la question de la transexualité. De plus, le passage de la rencontre avec la famille Texane vaut à lui seul le détour...