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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 9 janvier 2012
Si il faut reconnaitre a brick un certain esthétisme quoique oscillant entre le lécher et la ringardise.Son scénario lui n'a pas de surprise une fois les personnages mis en place.Le problème majeur du film,reste tout de même cette histoire plongé dans un milieu d'ados aux attitudes et surtout a la liberté d'adulte.Tout cela discrédite chacune des actions des protagonistes.Enfin si tout avait été plus finement fait ça aurait pu marcher.
Spécial et atypique, c'est le cas de le dire ! Avec quelques bonnes idées certes, mais assez confus, mettant trop de temps à vraiment démarrer, pour au final quelque chose d'un peu trop lent et difficilement compréhensible par moment ...
Le jeune metteur en scène se livre à un véritable exercice de style sur le très codifié film noir un peu à la manière d’Alan Parker qui lui aussi à ses débuts avait revisité le film de gangsters en transformant les Capone et autres Siegel en mioche dans « Bugsy Malone ». L’éternel privé mal rasé et revenu de tout est joué par le juvénile Gordon-Levitt qui donne un air très intello à son personnage. L’action se situe dans un lycée d’une banlieue anonyme des Etats-Unis. Un trafic de drogue et la disparition de la petite amie du héros vont amener le jeune homme à l’habituelle déambulation dans la faune du milieu où évoluée la disparue. Le décor est posé à partir d’une idée originale. Le film est donc intéressant à suivre même si comme pour le « faucon maltais » la trame est un peu touffue. Les effets de caméra sont un peu appuyés et Rian Johnson aurait certainement gagné à plus de sobriété, mais le garçon est jeune et cherche à s’affirmer. Le temps canalisera sans doute un talent prometteur. À suivre.
J’ai trouvé ce film très pompeux et prétentieux pour ce qu’il est vraiment. Si Brick est effectivement un film soigné et extrêmement bien cadré (la scène de la découverte du cadavre en est un exemple parfait),je n’ai vraiment pas accroché ce polar lycéen qui m’a paru au final assez creux et surtout ennuyeux. Les jeunes acteurs (en particulier Meagan Goode) s’en sortent bien malgré des personnages qui manquent de profondeur à mon goût. Franchement je n y retournerai pas.
Brick est une comédie dramatique admirable. La noirceur finale et le scénario astucieux en font un film de qualité. Dialogues ciselés, interprétation sans faille. 4,5/5
Pour son premier long-métrage, le réalisateur Rian Johnson frappe fort en proposant une enquête de polar hardboiled transposée dans un bahut américain. Le jeune Brendan, solitaire mais brillant élève, reçoit un coup de téléphone de son ex qui lui déballe plein de termes incongrus avant de disparaître. A partir de là, Brendan va mener une véritable enquête dans sa petite ville californienne, questionnant son entourage et utilisant tout son savoir-faire pour découvrir ce qui est arrivé à son ex-petite amie, laquelle traînait apparemment avec les mauvaises personnes... Le film est ainsi mené par le jeune Joseph Gordon-Levitt (la révélation de Mysterious Skin) qui va, au fil de sa périlleuse et étrange enquête, découvrir bien des secrets cloîtrés entre les murs de sa petite vile. Punks défoncés à la coke, actrice de théâtre manipulatrice, footballeur violent ou encore petit baron de la drogue local... la population adolescente présentée à travers le long-métrage est atypique mais pourtant très réaliste, du moins pour un bahut américain. Notre héros, lui, est assez difficile à cerner aux premiers abords : apparemment extrêmement doué en cours, au look discret derrière ses lunettes de vue mais d'une habileté au combat surprenante, Brendan est un enquêteur en herbe des plus efficaces, balançant un coup de poing ou une réplique assassine au bon moment comme le ferait Humphrey Bogart ou Tom Neal. La mise en scène sombre et parfois intrigante de Johnson nous happe dans cette affaire peu conventionnelle où un simple étudiant va jouer de ses relations, de son bluff et son courage pour découvrir la vérité sur le meurtre de son ex-petite copine. Enquêtant par principe puis par passion, Brendan va s'immiscer au cœur d'un dangereux trafic de drogue où la confiance se gagne et les coups vont de pair, un monde dangereux et invisible où il risque de ne pas sortir indemne. Avec peu d'humour mais un sens aigu de la narration, le réalisateur-scénariste nous livre un polar nouvelle génération aussi déconcertant qu'hypnotisant, Brick étant tout bonnement une perle en la matière, portée par de jeunes acteurs brillants et professionnels. À voir absolument.
Le genre de film qui à l'issue de la 1e demie-heure laisse d'abord perplexe, mais qui impose insidieusement une emprise sur le spectateur. On se prend au jeu, doucement mais sûrement, à cette ambiance étrange, presque pesante, et à la fin on fini par se demander comment on a pu douter de ce film durant les premières minutes. Un thriller bizarre, déroutant, mais finalement passionnant.
Un film noir chez les adolescents!!! Pas de noir et blanc, pas de voix off mais une femme fatale des plus fatale et un detective perdu entre ses démons et ses frayeurs! Un Gordon levitt monumental même si la mise en scène trop post moderne peut lasser...
Un film noir assez intriguant, doté de plans originaux, d'un casting réussi, un bon moment mais pas non plus transcendant. L'interprétation de Gordon-Lewitt est tout de même assez bonne pour être relevée.
D’un point de vue purement technique, Brian Johnson a bien peu de choses à apprendre. D’un point de vue référentielle, non plus. L’idée de transposer une intrigue tortillée à la Dashiel Hammet dans un campus d’ados affranchis était très originale. Sauf que le développement psychologique des personnages manque de finesse. Ainsi, par exemple, les raisons poussant Emily à fuir constamment celui qui l’aime, auraient pu être un moyen d’étoffer le drame, et de donner de la densité aux protagonistes. Hélas, comme plusieurs autres, cet aspect du scénario est délayé puis expédié au moyen d’échanges trop verbeux. Doté de très bonnes dispositions, de solides connaissances de ses classiques, Johnson doit maintenant apprendre à laisser s’exprimer ses personnages et leur histoire, par eux-mêmes, comme sait le faire à merveille son aîné d’un an, le Chilien, Alejandro Amenabar.