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    Vol 93
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    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    Pour ceux qui auraient suivi en détail la trilogie des Jason Bourne (je ne compte pas le 4), vous vous serez rendu compte qu’il y a eu changement de réalisateur en cours de route : Doug Liman (La Mémoire dans la Peau), remplacé par Paul Greengrass (La Mort dans la Peau et La Vengeance dans la Peau). Un changement qui a permis à la saga de gagner son titre d’une des meilleures dans le domaine de l’action et de l’espionnage, notamment grâce à la mise en scène nerveuse et unique du réalisateur. Paul Greengrass. Un nom qui, au début, ne disait pas grand-chose, mais qui s’est fait connaître qui s'est fait connaître grâce au 2nd opus de la saga, et qui va devenir incontournable via un docu-fiction qui a littéralement marqué les esprits en 2006 : Vol 93.

    Rappel des faits : le 11 septembre 2001, 4 avions ont été détournés par des terroristes qui les ont fait écraser. 2 sur le World Trade Center, 1 sur le Pentagone. Et le 4ème ? Il n’est jamais arrivé à la destination souhaitée par les ravisseurs, les passagers s’étant révoltés contre eux, faisant crashé l’engin avant que celui-ci n’atteigne sont but. Les seules preuves : les témoignages d’hommes et de femmes ayant affronté via des ordinateurs et la télévision à cette tragédie, ainsi que les appels téléphoniques de certains passagers avant que ceux-ci ne perdent la vie. Ainsi se présente la trame de Vol 93, docu-fiction qui ne cherche pas mettre des personnages plus en avant que d’autres et qui évite toute histoire secondaire qui aurait été malvenue. Non, ce qui intéresse ici, c’est de reconstitué les faits aux plus proches de la réalité.

    Et pour ce qui est de la documentation, Paul Greengrass et son équipe se sont renseignés comme il le fallait ! Le détournement des 4 avions nous est ici dévoilé (du moins du point de vue des fonctionnaires et militaires américains) étape par étape. Nous faisant découvrir les malheureux témoins qui ont assisté à cela, faisant de leur mieux pour empêcher qu’il y ait plus de morts. Des gens qui ne pouvaient rester que pétrifiés devant un tel cauchemar. Mais aussi, Vol 93 se penche sur les passagers de l’avion en question, suivant leur révolte et réussissant à placer les preuves téléphoniques dans certaines séquences. Vol 93 veut l’authenticité à tout prix. Et sur ce point, c’est amplement réussit !

    Mais un docu-fiction peut se montrer fade et n’avoir que le statut de reconstitution. Heureusement, Vol 93 réussit là où beaucoup se loupe : émouvoir ! À voir ces témoins qui ne savent pas quoi faire ni comment réagir face à ce drame, ces passagers qui ne comprennent pas sur le coup ce qui leur arrive, quelques uns qui prennent le temps de prévenir leurs proches par le téléphone… En sachant que tout cela s’est réellement passé malgré la petite part de fiction (en effet, on ne saura jamais ce que les passagers et les terroristes se disaient réellement entre eux).

    Par contre, Vol 93 aurait pu, comme Oliver Stone et son World Trade Center, tombé dans le piège de la surdose du patriotisme américain (« On a été attaqué mais les responsables ne vont pas s’en tirer comme ça ! »). Fort heureusement, Vol 93 délaisse ce côté-ci dès le début. Et cela, le film le fait en ne se préoccupant nullement de la nationalité de chaque personnage. En les voyant, on pourrait croire qu’ils sont aussi bien Français que Brésilien. Ce génial manque d’américanisation permet de rendre le sujet bien plus abordable et montre à quel point la tragédie du 11 septembre a affecté le monde entier et non que les États-Unis. Un constat qui se remarque surtout avec les passagers du vol United Airlines 93, venant de divers horizons (se voyant à leur couleur de peur, leur accent respectif…). D’ailleurs, il est étonnant (et astucieux) de voir que le film se préoccupe également des ravisseurs, et ce même avant qu’ils ne quittent leur chambre d’hôtel.

    Et là où Vol 93 se démarque également des docu-fictions classiques, c’est par sa mise en scène. Bien avant La Mort dans la Peau, Paul Greengrass imposait déjà son style, et pour un projet au budget peu imposant. S’il y a donc économie de moyens, c’est pour éviter de faire du grand spectacle, d’en mettre plein la vue avec une tragédie (ainsi, le crash de l’avion ne se verra que depuis le cockpit et le film s’arrêtera dès lors, le World Trade Center se fait par le biais d’images d’archives et non d’effets numériques…). Et cela n’empêche pas Greengrass de rendre chaque séquence aussi énergique que n’importe quelle scène d’action. Instaurant du suspense comme s’il en pleuvait, nous faisant oublier le dénouement, pourtant connu. L’exemple principal reste, sans nul doute, la révolte des passages dont la caméra, dans un décor étroit, bouge aisément entre les sièges et les rangées. Alternant efficacement entre les civils et les terroristes. Sans mettre de côté une puissance émotionnelle qui frappe en plein cœur. Du coup, on comprend que le réalisateur ait été pris pour remplacer Doug Liman sur la saga Jason Bourne. Pour son immense efficacité !

    Au final, Vol 93 n’est pas un docu-fiction. Il est bien plus ! Surpassant tous les films qui ont été faits sur le sujet (à commencer par World Trade Center d’Oliver Stone, trop gnangnan et patriotique, surtout de la part d’un cinéaste qui se battait contre ses clichés). Poignant, humain, universel… Voici ce que l’on retiendra le plus de cette expérience qui, sans l’ombre d’un doute, marque et marquera pendant un moment !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film n'as été réaliser que dans un seul but. Emouvoir le spectateur et le faire payer pour un film qui se dit fidèle au événements ainsi que rendre hommages au victimes du crash du vol 93.Et c'est la, le reproche car pour le moment aucune version officielle n'est parvenu a la presse AVEC des PREUVES,et non de simples coups de fil enregistrer qui on permis au réalisateur de faire un film sans vraiment se soucier de la vérité des faits.De plus la réalisation est faite avec un manque évident de moyens.De plus utiliser des événements tragiques pour faire des films (et surtout de l'argent ) est vraiment pathétique et peu scrupuleux.Pour terminer sachant que ce film doit rendre hommages au victimes ,combien d'argent sera reverser au familles des victimes?
    0$!.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2011
    Un film-documentaire qui nous plonge au coeur des évènements du 11 septembre 2001. Réalisme à 200%, on a l'impression de revivre ce moment où la Terre s'est arrêté de tourner pendant un certain temps. Je n'ai rien contre ce genre de film, la réalisation est soignée, des têtes inconnues pour l'anonymat des vrais personnes, pas d'artifices inutiles genre film d'action,... Mais tout çà sonne très vrai et d'un côté, je ne vois pas trop l’intérêt de "remuer le couteau dans la plaie" si on peut dire çà ou de rappeler ce qui s'est vraiment passé. Cet évènement fût tellement médiatisé et tellement atroce qu'on ne pourra jamais l'oublier. Après comment représenter ce qu'on ne sait pas. Ici, ils se sont fié aux appels téléphoniques transmis depuis l'avion. C'est comme les films relatant de l'horreur des camps de concentration: comment représenter cette horreur tout en respectant le contexte filmique? Ici, après une cinquantaine de minutes très longues, voire chiantes car on répète sans cesse la même chose et il n'y a évidemment pas d'attentes ni de surprises de la part du spectateur, mais elles restent quand même utile à la mise en place de l'évènement. Dès la prise en otage de l'avion, l'émotion monte et je ne sais pas trop quoi en dire à part que c'est affreux. Plus documentaire que film; il faut regarder avec un autre oeil ce qu'on croit être fictif... A noter que la version française est abominable, c'est très mal traduit et çà met beaucoup de distance à l'action...
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2021
    J'aime beaucoup le cinéma de Paul Greengrass, son côté réaliste, camera à l'épaule. Cela n'a pas été le cas de ce vol 93 inspiré du fameux avion détourné le 11 septembre et qui n'a pas atteint sa cible suite à l'intervention de ses passagers. Ici le style Greengrass fait plus docu fiction que véritable film de cinéma du coup l'aspect immersif qu'il devrait avoir ne fonctionne pas. Du coup en temps que spectateur je suis vraiment resté en surface du film. En revanche sa réussite est de montrer l'aspect totalement effarant et incroyable de l'attaque du 11 Septembre pour tous les personnages du film qui pour le coup est très bien capté et montre le séisme qu'a put être cette journée. Le film évite aussi le pathos dans lequel il est facile de sombrer comme dans l'horrible World Trade Center d'Oliver Stone mais cela m'a quand même déçu de la part d'un réalisateur que j'aime beaucoup.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Quand le film est sorti en 2005, quatre ans après les attentats du World Trade Center, je n’avais pas eu envie de le voir étant donné l’hystérie médiatique autour de ces évènements et de la guerre en Irak, j’étais lassé d’entendre parler quotidiennement à la télé, alors en plus payer pour le voir au cinéma très peu pour moi. Dix ans plus tard les choses sont calmées et la guerre en Irak finie, je me suis donc dit pourquoi pas y jeter un coup d’œil. Première chose Paul Greengrass, du fait de la proximité temporelle des évènements, a traité le sujet avec le parti pris de ne pas dramatiser inutilement le propos et en a fait une espèce de docu-fiction très factuel. On y suit donc le destin des passagers du vol 93, le flottement des tours de contrôle et de l’aviation militaire quand les avions commencent à être détournés et que les crashs se produisent. Ce dernier point est intéressant car il permet de voir à quel point la technique ultra artisanale et simple des terroristes s’est avérée payante, l’aviation civile autant que militaire n’ayant jamais envisagé un tel cas de figure. Le suivi chronologique des faits pour informatif qu’il soit, laisse pourtant le spectateur un peu de côté et on s’ennuie un peu devant ce récit circonstancier des attentats et ce d’autant plus qu’on est dans un état de sourde tension puisque l’on sait ce qui est en train d’arriver et ce qui va se passer sur le vol 93. Il faut vraiment attendre la prise en otage de l’avion pour que le film commence à devenir plus enthousiasmant et ce notamment au vu du courage de ces passagers qui, conscient qu’ils vont servir d’avion kamikaze, décident de tenter le tout pour le tout en se débrouillant pour reprendre le commandement de l’avion. On voit aussi le côté presque improvisé de ce détournement, une fois la sidération de l’attaque passée, puisque les terroristes, presque aussi effrayés que les passagers, n’ont aucun plan pour maintenir efficacement les passagers sous contrôle hormis une fausse bombe dont le potentiel coercitif fait avec le temps qui passe long feu. Le film est un bel hommage aux passagers de ce vol ne serait-ce que par sa sobriété scénaristique qui nous épargne les effets émotionnels outranciers, mais il surnage quand même une impression de longueur due à l’ennuis de la première heure du film dont les évènements manquent de ressorts pour tirer le spectateur d’une certaine léthargie. À voir néanmoins pour la vision aiguë d’une technique de détournement aussi simple qu’ahurissante d’efficacité et qui a conduis le monde dans dix ans de tensions internationales et une quasi guerre de civilisations.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Le film commence par une prière en arabe. Dans un hôtel, quatre hommes font leurs derniers préparatifs : vérifier le matériel, se raser le corps, dissimuler un couteau dans le pantalon. A l’aéroport de Newark, l’équipage embarque, les hôtesses parlent de leurs gosses, le copilote inspecte l’appareil depuis le sol, dans la cabine le pilote suit la check-list. Les passagers du vol 93 pour Los Angeles attendent en salle d’embarquement, bavardent, passent des coups de téléphone.

    Au centre du contrôle aérien, le nouveau boss se fait présenter cette journée apparemment assez facile : beau temps sur tout le pays, décollage d’Air Force One vers 8 h 30, des manœuvres aéronavales au large des côtes.
    Comme dans tout film catastrophe, on assiste à ces moments qui précèdent le déclenchement de la crise. Mais la comparaison s’arrête là : contrairement aux standards hollywoodien du genre, on ne nous présente pas tel ou tel personnage stéréotypé : le fourbe dont l’appât du gain va provoquer la catastrophe, le patron un peu faible qui va se sacrifier pour se faire pardonner sa couardise, celui qui n’aurait pas dû être là…

    Non, là, ni héros ni antihéros. On ne sait rien de qui sont ces passagers, ces pilotes, ces contrôleurs aériens, et même ces pirates de l’air. On se contente de les voir agir en temps réel, avec une caméra portée et des mouvements rendus encore plus saccadés par l’exiguïté des lieux : carlingue, cockpit, salle de contrôle. Une journaliste américaine a dit : «Vol 93 est un grand film, et j’en ai détesté chaque minute». Paul Greengrass a dû prendre cette critique comme un compliment, car les choix qu’il a faits pour son film tendent à susciter chez le spectateur cette perception à la limite de l’insoutenable. Aucun patriotisme exacerbé, aucun manichéisme comme dans «Flight 93», le téléfilm de Peter Markle ; la seule description du comportement des hommes face à une situation qui les dépasse, y compris ceux qui l’ont créée. Et c’est justement cette continuité temporelle, cette proximité de la caméra qui captent l’intensité des émotions des personnages, qui renvoient à celles des spectateurs, présentes et passées.

    Chacun de nous se souvient de là où il était le 11 septembre, comment il a appris la nouvelle, de sa sidération devant ces images surréelles ; cette même sidération que l’on retrouve chez ces contrôleurs qui découvrent sur CNN où a fini l’avion qu’ils avaient perdu. Paul Greengrass nous montre crûment la peur qui tenaille les protagonistes, militants d’Al-Qaeda et passagers ; la barbarie de l’égorgement d’un passager et des deux pilotes lors de la prise de contrôle de l’avion nous est montrée en quelques soubresauts de steadycam, comme plus tard la violence de l’assaut des passagers contre les deux terroristes qui tentent de contrôler l’habitacle. Et quand ils s’apprêtent à prendre d’assaut le poste de pilotage, leur «Notre Père» fait écho aux prières des deux survivants du commando de l’autre côté de la paroi.

    Le film permet aussi de se rendre compte de l’impréparation des Etats-Unis face à une attaque d’une aussi incroyable audace : les contrôleurs civils et militaires sont obligés d’allumer la télévision pour comprendre ce qui se passe, seuls quatre chasseurs sont disponibles sur zone, dont deux ne sont pas armés, et personne n’arrive à obtenir l’ordre de tirer à vue. Et le spectateur doit alors se souvenir de la séquence de «Farenheit 9.11» de Michael Moore, montrée elle aussi en temps réel, où le président Bush émerveillé devant la maîtresse d’une école de Floride qui raconte une histoire à ses élèves, reste sans réaction quand on lui annonce la nouvelle.

    On peut se lasser du procéder qui consiste à se servir d’une caméra aussi parkinsonienne (même un enfant de dix ans avec sa caméra DV réussirait à avoir un cadre plus stable…) ; on peut trouver que la musique en rajoute inutilement dans la tension dramatique ; on peut enfin s’interroger sur l’utilité d’un tel film, quelques semaines avant la sortie du «World Trade Center» d’Oliver Stone, surtout à un moment où au Liban et en Irak l’administration Bush nous montre comment elle utilise le 11 septembre pour justifier l’injustifiable. Mais on ne peut que reconnaître l’honnêteté de la démarche du réalisateur et la force diabolique de ce thriller entre documentaire et fiction.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Vol 93, de Paul Greengrass, raconte l'histoire des otages du vol 93 durant le détournement du 11 septembre 2001, le seul qui n'a pas atteint son objectif, en raison du courage de certains qui se sont révoltés et ont affrontés les pirates de l'air. Le film doit son efficacité à son ambiance pesante et à sa tension omniprésente, ce qui accroît beaucoup l'intérêt et le choc. En effet, proche d'un documentaire et représentant les 90 minutes réelles de ce terrible évènement, le film est lourd de sens, le fait de revivre ces faits plus d'une décennie après dans les mêmes conditions restant difficile. Un bel hommage aux victimes à travers un métrage efficace et pesant.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Où quand la réalité dépasse la fiction. Qui aurait pu penser à un tel scénario en étant pas traité de pessimiste, qu'il faudrait des concours de circonstances incroyables pour en arriver là, et pourtant, c'est arrivé, d'où cette émotion incroyable pour ces héros anonymes, qui luttaient contre ces êtres inhumains, aveuglés par leur "religion". C'est triste d'en arriver là. En tous cas, çà a au moins le mérite de créer un très "beau" film, très prenant. A voir absolument.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    Ce film est prenant et stressant malgré un démarrage poussif certainement volontaire afin de nous permettre d'emmagasiner lentement la pression de ce qui se prépare puis de l'évacuer dans une explosion violente.

    Les données sont simples, nous devons tous nous trouver à l'intérieur de cet avion suicide et ressentir l'effroi de ses passagers.

    Un dramatique huit clos entre une jeunesse fanatique, fragile, bouillonnante et indécise dans le déroulement d'une procédure extrémiste et des otages dans un premier temps effondrés puis opérant une lente montée chromatique menant de l'angoisse à la bravoure.

    L'atmosphère des deux modules de cette odyssée pathétique est remarquablement reproduite. De la tour de contrôle à la carlingue de l'avion, deux ruches à leur paroxysme s'adonnent à l'assistance ou à la détermination.

    Une lente agonie filmée en temps réel entre un groupe devant s'affirmer dans une situation extrèmement grave et un second formaté par la prière et les théories punitives le tout dans des comportements soumis à la transcendance.

    Un acte fusionnel unissant entre ciel et terre la haine, la peur et le courage dans un affrontement final apocalyptique.

    L'offrande magnifique d'un dépassement de soi que ce soit dans le bien ou le mal dans une confrontation sacrificielle poignante à l'image d'une icone.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2017
    Ce film vu le jour du 5eme anniversaire (hasard total) des terribles évènements qu'il relate se révèle efficace malgré le tragique dénouement connu de tous.A mi chemin entre docu et fiction ,le réalisateur a su trouver le bon équilibre entre les séquences clefs (les 1ers attentats ,le detournement et la révolte des passagers) et celles d’émotions pures distillées sans excès et de manière intelligentes.Celles concernant la gestion du trafic aérien et la désorganisation générale que provoque les crashs sont beaucoup plus discutables notamment de par leurs repetitivités et leurs longueurs qui cassent le rythme global.Je redoutais un peu le niveau de l’interprétation de la part d'inconnus mais que ce soit les passagers ,les contrôleurs aériens ou bien encore les kamikazes ,tous les comédiens sont impeccables.La musique a la fois discrète et judicieusement placé est remarquable.Attention toutefois a la réalisation "parkisonnienne" qui pourrait finir par en agacer plus d'1
    Dx M.
    Dx M.

    63 abonnés 774 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Quelle claque... Un des meilleurs films sur les attentats du 11/09/2001 vu de l'intérieur (postes de contrôle aérien et dans l avion détourné)... C'est très réaliste et mise en scène comme un documentaire... Même si on connaît à l'avance l issue le film est ultra prenant... Certaines scènes m'ont bouleversé... J ai adoré...
    rolly-tyler
    rolly-tyler

    29 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2008
    Bonne reconstitution,film plutot pas mal et réaliste.
    A voir.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2007
    Paul Greengrass nous avait scotchés à nos fauteuils avec Bloody Sunday. Il récidive avec Vol 93. Tenir le spectateur en haleine pendant 1 h 45 alors que l'on connait toute l'histoire était une gageure que le réalisateur relève avec brio. Un montage vif nous fait passer "en direct live" de l'avion à la tour de contrôle puis au QG de l'armée de l'air et on marche. On vit la situation, on se passionne. On se remémore ce que l'on savait, on apprend de nouvelles choses. C'est réussi.
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2008
    Film époustouflant, une tension permanente, de l'émotion, du suspens. Greengrass montre très bien l'angoisse, les doutes puis l'héroisme des passagers. Quand ils devinent que l'appareil est une suicide machine destinée à frapper le peuple américain, ils sont bien décidés à empêcher les terroristes d'accomplir leur destin. Soudain, quand ils découvrent que la cible est la Maison Blanche, il passe dans leur regard un doute, une hésitation. Mais quand ils apprennent que G.W.Bush n'est pas à la Maison Blanche à ce moment là, ils n'ont plus d'hésitations et se ruent sur les islamistes pour sauver la vie d'américains innocents. Grande leçon d'héroisme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 décembre 2006
    Jamais vu un navet pareil ...

    Le film dure 2h pendant ces 2h il ne se passe rien le film est tellement bien fait qu'on se fait tellement c*** comme si on était sur un vol en train de regarder un film dans l'avion...

    J'ai jamais autant regreter payer pour voir un film (je suis pourtant allez voir Brice de Nice au cinéma ...)

    La prochaine fois j'irai joué au domino c'est encore plus distrayant.
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