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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 février 2015
Les attentats du 11 septembre 2001 ont beau être l'un des événements les plus marquants du XXIème siècle, le cinéma ne lui a quand même pas montré les égards qu'ils méritent. Les meilleurs sont finalement ceux qui en traitent en filigrane comme "Star Trek: Into Darkness", rares sont les films à faire de l'événement leur pivot central et quand c'est le cas, c'est souvent pour tomber dans le sentimentalisme le plus exacerbé comme "World Trade Center" d'Oliver Stone. Heureusement il y a "Vol 93", et derrière il y a Paul Greengrass, réalisateur connu pour sa photographie "caméra à l'épaule" quasi documentaire quand elle n'est pas carrément parkinsonienne, et connu aussi pour toujours garder les pieds sur Terre là où beaucoup tomberaient dans l'excès, qu'il s'agisse des codes du thriller ou du sentimentalisme. Ce qui fait toute la réussite d'un "Jason Bourne" se retrouve ici: le film, bien que conscient de la gravité de la situation, ne sombre jamais dans le sentimentalisme et surtout ne rechigne pas à prendre son temps. Tout le suspens repose sur la prise de conscience de chacun de la gravité de la situation et bien qu'en tant que spectateur on soit dès le début au courant et qu'une pincée de longueurs peuvent du coup se faire sentir, le science du rythme du réalisateur marche à tous les coups, et nous mène lentement mais surement jusqu'à l'un des climax les plus intenses que j'ai pu voir récemment. Le jeu d'acteur est apparemment très bon même si j'avoue avoir préféré voir le film en VF, le débit de parole étant trop élevé pour lire les sous-titres convenablement et le jargon technique étant trop présent pour voir le film sans sous-titres. Non si j'avais un reproche au film, c'est que tous les personnages (et surtout les passagers) restent de parfaits anonymes, et que leur perte n'est finalement pas si chamboulante que prévu pour le spectateur même si la fin très brutale aide un peu. Bon c'est reprocher au film de ne pas jouer sur les sentiments là où c'était une qualité un peu plus haut donc c'est quand même du pinaillage pur et dur, mais tout est un travail de mesure. Il n'empêche qu'on sent une vraie précision et un vrai travail d'historien dans ce "Vol 93", qui prend un recul salutaire face à ce genre de sujet.
Un film poignant qui vous prend aux tripes dés l'embarquement pour jouer avec vos nerfs jusqu’à la scène finale. Nous reconnaissons le style de Greengrass (caméra à l'épaule) qui permet encore une fois de vivre les événements encore plus intensément. Pendant ces 1h45, vous serez l'un de ces passagers de ce vol tragique, et vous n'en ressortirez pas indemne, croyez moi !
Même si l’on connaît la fin de l’histoire, un film captivant grâce à une réalisation ultra réaliste (caméra mobile et nerveuse, montage haché) qui ne verse pas dans le lyrisme.
Mais quelle immersion ! Greengrass nous téléporte à bord du vol 93 pendant ce sombre jour, celui du 11 septembre 2001, avec un réalisme à couper le souffle. La tension est omniprésente ; comme un passager, on s'accroche à notre siège, prêt à arracher les accoudoirs, les battements de cœur sont accélérés, la peur nous envahit, bref le ressenti est clairement impressionnant. Le sujet est bien entendu délicat à traiter, mais Greengrass arrive à proposer une réelle expérience, le film prend rapidement aux tripes, il paralyse.
Au delà du réel de cette horreur du 11 septembre, Vol 93 nous dépeint le rôle de ces héros qui auraient pu être nous ou notre voisin. Des gens qui aimaient leur pays comme jamais, luttant avec leurs mains contre toute une idéologie. Le film (docu???) nous ramène à nos plus primales émotions, ne nous laissant aucun espoir, chacun sachant d'avance l'issue finale. Chaque pays mériterait des héros comme eux, qui, sans cape et sans super pouvoirs sont juste humains et amoureux de leur nation et de ses idées.
Retraçant le détournement d'un des avions des attentats du 11 septembre, Vol 93 est un film particulier mais réussi. L'histoire est bien raconté entre les aiguilleurs du ciel et l'avion en lui même, on passe de l'un à l'autre et on ressent très bien la tension qui monte de plus en plus au fil des minutes. Il faut dire que l'ambiance sonore est bien travaillé et joue un grand rôle dans la monté en pression. C'est très intéressant aussi de voir comment s'est déroulé cet événement du point de vue des aiguilleurs du ciel, de voir le chaos et l'impuissance de ces gens face à quelque chose qui semble irréel. La partie dans l'avion est encore plus désespéré et fait froid dans le dos quand on se met à la place des personnes qui ont vécu ça. Les appels qu'ils passent à leur proches sont très touchants. Les acteurs eux sont convaincants et la réalisation nous plonge vraiment au cœur de l’événement. On est happé durant les 1h40 que dure le film sans jamais aucun temps mort. La fin quant à elle se passe de commentaire car on la connait depuis le début mais elle s'arrête au bon moment. Le film n'en fait pas trop et sert d'hommages aux victimes c'est pour quoi Vol 93 est un film à regarder.
Dans ce qui s'annonçait comme la grand-messe du film catastrophe, la célébration du courage dans une société voyeuriste du tout spectaculaire, Paul Greengrass a le bon goût d'éviter tous les écueils larmoyants du genre, optant pour un traitement simple, sans chausse-trappe, sans vibrant message universel, le choix qui suppose le plus d'humilité : pas de chichis pas de tralala est sa devise. Il s'en tient au visible, à l'essentiel, nous propose une narration à l'os. Et c'est tant mieux !
En 2006, sortaient les deux premiers films sur cette triste journée que fut le 11 Septembre 2001. World Trade Center de Oliver Stone qui racontait l'événement du point de vue des secours et des familles et Vol 93 où Paul Greengrass (La mort dans la peau, La vengeance dans la peau) retrace chronologiquement le détournement du vol 93 de United Airlines qui assurait la liaison entre l'aéroport international Newark Liberty et San Francisco. Tout commence par une journée ordinaire. Des gens s'apprêtent à prendre l'avion comme d'habitude. Les terroristes ont l'air de monsieur tout-le-monde. Puis ces derniers prennent le contrôle de l'avion et projettent de l'envoyer sur le Capitole. Le style de Greengrass est nerveux. Très documentaire, caméra à l'épaule, dès les premiers instants, nos gorges se nouent car on connait d'avance le destin tragique des passagers d'un événement que l'on a pu suivre en temps réel. On assiste aux réactions des différents centres de contrôles et des militaires complètement dépassés et impuissants. Et on ne peut qu'être admiratifs devant le courage de ces voyageurs qui se sont sacrifiés pour qu'il n'y ait pas plus de victimes. On les voit se battre avec l'énergie du désespoir, essayer in extremis de reprendre le contrôle de l'avion. En cela, le film laisse un profond malaise.
Paul Greengrass réussit là où Oliver Stone a échoué. En prenant le parti pris du film quasi documentaire, il parvient à sublimer l'événement pour faire de ce film une véritable oeuvre de cinéma. La grande surprise de cette année 2007, qui ne restera pas dans les annales du cinéma. Vol 93, au-delà du simple récit des attentats du 11 septembre ou de la révolte de passagers contre des terroristes racontent avant tout la société des hommes. Derrière ce simple titre se cache le récit d'êtres humains dépassés par les événements qui se doivent de faire face. En adoptant le style documentaire, Paul Greengrass touche au but, parvenant plus que tout autre à faire comprendre au monde la terreur de ces événements. Un très grand film qui restera à coup sûr dans l'histoire du cinéma.
Film a couper le souffle les acteurs joue incroyablement bien ca a pas du etre si facile que ca vu c'est basé sur des faits réeel en tout cas ça fait froid dans le dos je suis rester scotché du début a la fin , hommage a toute victimes du 11 septembre 2001 date graver n'oublions jamais # R.i.P
Bien souvent, nous avons coutume d'oublier les victimes du vol 93, le 11 septembre 2001. Nous oublions de saluer le courage qu'ils ont eu ce jour-là. Malheureusement ce film est de mauvaise facture. L'idée de départ demeure intéressante car le film nous propose de voir la tragédie du 11 septembre d'un autre point de vu. Après un plutôt bon "World Trade Center", "Vol 93" ne tient pas toutes ses promesses. Ici on assiste à un affolement général dans les tours de contrôle des avions. Le réalisateur laisse le vol 93 de côté pendant un bonne partie du film. Ce dernier aurait tendance à oublier le titre de son propre film. Je m'attendais à voir un film complètement basé sur les événements qui ont eu lieu a bord du vol 93. Au final on assiste à seulement 15 minutes intenses dans l'avion détourné. Des minutes au cours desquels, les passagers tentent de reprendre le contrôle de l'appareil. Il s'agit à mon goût de la meilleure scène du film, car pour le reste c'est bien moyen. Notons aussi le "mal de mer "que peut provoquer ce film. Les scènes dans les tours de contrôle sont vraiment mal filmées, c'est horrible, de plus les dialogues sont vraiment très creux. Autre point négatif du film, nous n'avons pas le temps de nous attacher aux personnages du film. Le réalisateur aurait pu se pencher sur la psychologie de certaines personnes présentent à bord de l'avion pour faire un film plus fort et plus convainquant. La fin proposée demeure néanmoins touchante et permet aux spectateurs de réfléchir.
Intense et émotionnellement éprouvant ! Tourné à la façon d'un docu-fiction, on reste totalement scotché face à cette horreur. On est pris en haleine du début à la fin, sans temps mort.