Avis sur L'Or des pistoleros

On ne prend jamais l'or au sèrieux dans ce film de William Graham et pourtant James Coburn ne tire que des bonnes cartes dans cette production westernienne de Blake Edwards où la loi de l'Ouest est la plus forte! Quand le destin donne les cartes, on ne peut pas prèvoir ce qu'il va arriver! Coburn prend des risques au jeu du hasard, une carte pouvant vous emmener à la vie d'intègritè! il prend son plaisir là où il le trouve, c'est à dire avec la jolie blonde Margaret Blye dans une grange en lui imposant son amour (le viol selon Lewton Cole est une attaque à main flatteuse et persuasive). Accompagnè de son cheval « Francisco » , le shèrif ne l'entend pas de cet oeil puisque c'est sa fille! D'ailleurs de curieux rapports s'ètablissent par la suite entre Coburn et Carroll O'Connor! Western amusant et très distrayant donc, avec des rèpliques bien senties (« Quand le shèrif est à poil, on n'a le temps de se barrer ! ») et un gunfight spectaculaire dans le repaire de Claude Akins! Un vrai moment de dètente avec des scènes vaudevillesques qui tombent par dizaine, pour une histoire qui exploite avec dècontraction la vogue des westerns comiques...

Un Western amusant qui détend signé par le metteur en scène William A. Graham !! L'armée de la cavalerie Américaine a perdu lors d'une cargaison quatre lingots d'or volé par un pilleur très malin mais il y a du monde qui veulent ces briques très doré, le shérif, sa fille qui couche facilement, un déserteur de l'armée patriotique, deux brigands et d'autres personnes qui vont parcourir un long chemin, s'aider, se disperser, se trahir, plein de rebondissements qui s'enchainent pour notre plus grand plaisir. "L'or des pistoleros" est un très bon divertissement peut ètre méconnu mais il y a de l'humour et de l'action. Les lumières du film et les paysages désertiques sont très belles. Le scénario est habile, de quoi offrir de bons roles aux comédiens qui s'éclatent, James Coburn en tète, et une bonne mise en scène très dynamique. Un film méconnu à suivre.

Un western tout à fait immoral, qui traite avec beaucoup d'humour une chasse au trésor (50 kilos d'or). ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est d'un anticonformisme réjouissant.

Bien sûr il y a James Coburn, et puis il y a aussi la belle Margaret Blye et même Joan Blondel qui semble abonnée aux rôles de tenancières de bordel. Sinon c'est poussif, interminable et pas très intéressant, sauf peut-être pour son amoralité affichée dont la couleur est annoncée dès le générique par la voix off : "Fait à ton prochain ce que tu ne veux pas ce qu'il te fasse avant qu'il ne le fasse lui-même."

« L’or des pistoleros » est un film « léger » à tous les niveaux. Léger sur le principe car il s’agit d’un western aux allures de comédie ; léger au niveau du scénario, une course aux lingots d’or assez classique ; léger au niveau de l’interprétation, James Coburn est tellement décontracté qu’on a le sentiment qu’il est venu jouer en touriste. Autres temps, autres mœurs, le personnage de James Coburn a une aventure « imposée » donc sans son consentement avec la fille du shérif (pour faire court, il viole une jeune femme interprétée par Margaret Blye). Et, en plus, elle y retourne à la fin du film (mais aura sa petite revanche). Mon rayon de soleil dans ce naufrage lourdingue est l’apparition du (mésestimé) James Whitemore. Et je ne parle de ces chansons interprétées par Graeme Allwright qui soulignent régulièrement l’histoire. Pour amateurs pas trop exigeants de divertissements « légers ».
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).

Un petit western humoriste sans prétention qui se veut drôle et qui fianlement s'avère impitoyable ! Bref, un comble ! Et que dire de ces cowboys aux dents blanches écarlates... d'un réalisme douteux vu l'hygiène qui devait régner à cette époque ! Les dialogues sont gras et la mise en scène nullissime.

Pour un western comique, ce film est assez bien fait, il y a beaucoup de scènes amusantes malgré un certain manque qu'on y sent parfois. Le scénario est passable même si les choses tendent à traîner vers la fin qui, d'ailleurs, nous laisse un peu sur notre fin.