Belle petite histoire, cette petite fille qui s'évade l'esprit et se confie avec une personne quelle ne connait pas, c'est un jeune homme qui s'échappe d'un asile, un asile dont le directeur est le père de la petite jouer par l'acteur Stéphane Freiss, très à l'aise et agréable à voir jouer. Réalisation appliquer avec justesse et équilibré surtout pour les scènes d'intérieur. La scène ou elle aide le jeune homme à partir, parce qu'il doit partir de là ou la petite Betty le garde cacher est touchante, c'est pur et malléable. La scène du toit vers la fin aussi, ou ce jeune homme fait une nouvelle tentative de suicide.
complètement nul. c'est ULTRA long, lourd, le scénario n'est pas du tout intéressant. dommage les acteurs et actrices sont bon et il y avais du potentiel sur le papier mais dans les fait, ça se vautre complètement par un scénario pas du tout intéressant et peu crédible, des scènes toutes moles et fades, ont s'endormirait devant limite.
Pour ce film, le réalisateur a su restituer une beauté toute littéraire qu'on ne croirait pouvoir naître, justement, que dans un livre. Elle est en chaque chose, en chaque détail soigné. Et puis l'histoire ne s'abandonne presque pas au drame pur et simple, sacrifiant les endroits où cela aurait été justifié à une dimension plus rêveuse et enfantine. Un casting court mais solide nous guide sur un rythme étudié, plutôt lent mais d'une manière absolument le contraire d'ennuyeuse.
Que penseront les enfants de ce film, conviés à le voir dès six ans, comme le dit la publicité ? Lambiance est sombre, subtilement angoissante et ce, tout le long du récit malgré linévitable happy-end. Récit initiatique avec un seul point de vue, celui de la petite fille, le scénario la place dans une famille sur le point de se briser, ce qui lattire vers lextérieur, forcément étrange, déstabilisant et en même temps motif de construction delle-même. Alba Gaïa Kraghede Bellugi, qui joue la petite fille, est latout principal de ce film attachant. Elle incarne à merveille ce personnage doux mais déterminé, fragile et forte à la fois. Lorsquelle sourit, on ne peut que fondre... Les autres personnages apportent leur dose de mystère, dincompréhension et dinquiétude, inhérente à leur statut dadulte. Les seuls éléments sur lesquels la petite fille peut compter sont un chien et un demeuré, accentuant leffet de solitude affective. La mise en scène, sobre, joue beaucoup sur les décors, instille une bonne part de doute, de mélancolie, et laisse de la place à limaginaire. Lensemble peut être très marquant, voir traumatisant pour un enfant spectateur, ou totalement ennuyeux...
J'ai trouvé une certaine analogie avec le dernier film de Terry Gilliam, "Tideland", même si l'univers proposé est moins fantastique et qu'il correspond plus à la gente enfantine à partir de 10 ans. Le point de vue essentiel est celui de montrer comment Betty s'invente un monde à elle dans lequel elle insère des personnages du monde réel, ce qui lui permettra à la fois de composer avec les évènements de sa vie et de grandir pour de venir Elisabeth. Nous sommes dans une sorte de conte où les questions posées sont: la crédibilité des adultes et des enfants,la place du réel et de l'imaginaire, le face à face des parents et les ressentis de l'enfant, la valeur de l'existence et le choix de vivre... Une fable qui n'est pas mièvre même si on peut regretter que le personnage du fou soit quelque peu prétexte et que son statut ne soit pas vraiment remis en cause à la fin. L'interprétation du rôle du père propose de nombreuses facettes et en fait un personnage avec des failles et des manques. Quant à celui de la bonne, il est d'emblée posé sans recours à la parole. Un film à voir en famille.
Dans la même lignée que "La Nuit du chasseur" le célèbre film des années'50, ce conte touchant et tout à fait cohérent aurait mérité une meilleure presse et un meilleur accueil du public. La petite comédienne est une révélation, tout comme le comédien qui incarne le rôle du garçon psychotique! Espérons que les enfants (et leurs parents) auront quand même la chance de découvrir le film à la télé. Car cette belle histoire le mérite!
Je me suis cru devant un téléfilm tellement l'ensemble est niais, mal mis en scène et surtout mal joué. On est très loin du parcours "initiatique", de l'inter-apprentissage entre les deux personnages un fou suicidaire et une jeune fille dont la famille éclate promis. Je déconseille car ce film provoque trop d'ennui
Alba Gaïa Kraghede Bellugi est à mon avis une très grande actrice en devenir. J'ai travaillé 28 ans auprès de personnes handicapées mentales, je pense avoir une bonne connaissance des êtres humains, et je peux dire que j'ai trouvé cette très jeune actrice je l'ai trouvée époustouflante de crédibilité dans " je m'appelle Elisabeth ". Bonne chance à cette merveilleuse petite fille.
Un film sensible sur le monde vu par les yeux d'une petite fille (ses peurs, ses joies, ses aventures grandes et petites.) J'ai été très touchée par le jeu de la jeune actrice.Une révélation. L'univers à la fois menacant et familier, parfois même fantastique de ce film m'a rappellé ces sensations enfantines où tout peut arriver (le soleil peut s'éteindre, et un fou plus vulnérable que terrfiant peut se cacher derrière la cabane à vélo.) Le personnage doux et brusque de Yolande Moreau m'a ébloui. Quand aux parents, ils sont très justes chacun dans leur rôle et dans leur conflit. Enfin un très beau moment de cinéma à aller voir en famille car sous des dehors limpides ce film parle de la réalité complexe des relations familialles et sutout du glissement progressif et subtil d'une petite fille vers l'adolesence.
Cest un film bouleversant pour les adultes qui devient un conte dans des yeux denfants. Quel bonheur donc, de pouvoir partager un moment de cinéma entre petits et grands pour tenter de se comprendre