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Mise à prix est un film magnifique à tout les niveaux. Au niveau scénaristique c'est moins fort que Narc (quoique) mais au niveau de la mise en scène Carnahan a gagné en maitrise et offre au film des scènes de gunfight d'anthologie. La musique est monstrueuse et Ryan Reynolds obient enfin un rôle à la mesure de son talent. Mise à prix est le genre de film qu'on peut voir et revoir sans ce lasser. un vrai gros film d'action, passionnant et magistralement réalisé.
Requiemovies
Carnahan chapitre 2+. Après Narc polar à la sauce Friedkienienne ou US Connection version 2000 dègne nous offrir d'après la bande annonce. En effet comment un réal. si doué dans son premier film pouvait, à première vu, partir dans une toute autre direction. Quand est il ? et bien une sorte de film OVNI ou Carnahan réussit à mettre sa propre patine, pas un sous Snatch ou un Poulpe Fictionnisant, juste un autre tir de ce jeune réal. Electrisant, pop, dramatique, il sait jongler sans désarçonner le spectateur d'un genre à un autre (voir la séquence hallucinante de la grand-mère et de l'ado déjanté), on passe d'un genre à un autre, d'un style à l'opposé. La diversité de personnages et l'histoire nous emmène dans des montagnes russes visuelles, narratives et auditives. Ce n'est pas un film sous acide mais un film pop adulte et intelligent. Oui la vulggarité est présente, oui la crédibilité est absente. Mais le sujet n'est pas là pour Carnahan, il fait un film de son époque et qui lui plait (score et soudtrack éclectiques et hallucinantes, guests non stop durant tt le film) il désamorce tout les codes que ce genre de film voudrait avoir. Réalisation au couteau on oscille entre violence et drame (scène finale et hotel), le grand guignolesque ne transparaît jamais...Voir Narc avant pour comprendre le réel état d'esprit d'un tel film...nous voilà rassurer sur le futur d'un réal qui, si il sait, choisir ces projets, nous régalera par la suite de toute une cinéphilie qu'il a engrengé ces dernières années...à voir les yeux grands ouverts et l'esprit tourné vers l'inventivité et les codes du 7ème brisés...
Magicien à Las Vegas, Buddy Israel a beau être un crack du tour de cartes, c’est la disparition qu’il aurait mieux fait de maîtriser, le jour où le parrain Primo Sparazza, qu’il s’apprête à balancer au FBI, met sa tête à prix. Et à un bon prix en plus, ce qui va attirer, dans l’hôtel où il se terre, une belle brochette de mercenaires tous plus azimutés les uns que les autres, parmi lesquels se trouvent deux tueuses issues d’un ghetto, un trio de néo-nazis lisant “Mein Kampf” pour s’endormir le soir, ou encore un maître ès déguisements, sans compter les deux agents fédéraux, chargés de protéger Israel, et qui vont se trouver aux premières loges pour le carton.
Quatre ans après son impressionnant “Narc”, polar situé dans le milieu des stups, Joe Carnahan fait donc parler un autre type de poudre pour son grand retour aux affaires. Celui qui a claqué la porte du tournage de “Mission : Impossible 3” pour cause de différend artistique avec Tom Cruise, reprend ici un scénario entamé il y a plus de dix ans, et nous sert un explosif thriller choral aux accents tarantinesques. Dans les dialogues, notamment, même si ceux-ci, souvent bien écrits, font de “Mi$e à prix” un film parfois trop verbeux. Carnahan rattrape heureusement le coup en confirmant ses talents de metteur en scène : en plus d’user d’un style visuel et d’une atmosphère musicale spécifique à chaque personnage, il confère à son œuvre une grande fluidité, aussi bien dans sa façon de filmer (voir le début de la fusillade finale pour s’en convaincre) que dans la narration, puisqu’il met l’intrigue en place avec une réelle virtuosité, en passant des uns aux autres au gré des dialogues, créant ainsi un lien entre tous.
Tour à tour jubilatoire et pétaradant, et fort d’un casting audacieux (Ben Affleck, Ryan Reynolds, Andy Garcia…) et d’un twist final brisant la frontière entre bons et méchants, “Mi$e à prix” confirme bruyamment le talent de Joe Carnahan qui, heureusement, devrait revenir sous peu.
Quatre ans après son impressionnant “Narc”, polar situé dans le milieu des stups, Joe Carnahan fait donc parler un autre type de poudre pour son grand retour aux affaires. Celui qui a claqué la porte du tournage de “Mission : Impossible 3” pour cause de différend artistique avec Tom Cruise, reprend ici un scénario entamé il y a plus de dix ans, et nous sert un explosif thriller choral aux accents tarantinesques. Dans les dialogues, notamment, même si ceux-ci, souvent bien écrits, font de “Mi$e à prix” un film parfois trop verbeux. Carnahan rattrape heureusement le coup en confirmant ses talents de metteur en scène : en plus d’user d’un style visuel et d’une atmosphère musicale spécifique à chaque personnage, il confère à son œuvre une grande fluidité, aussi bien dans sa façon de filmer (voir le début de la fusillade finale pour s’en convaincre) que dans la narration, puisqu’il met l’intrigue en place avec une réelle virtuosité, en passant des uns aux autres au gré des dialogues, créant ainsi un lien entre tous.
Tour à tour jubilatoire et pétaradant, et fort d’un casting audacieux (Ben Affleck, Ryan Reynolds, Andy Garcia…) et d’un twist final brisant la frontière entre bons et méchants, “Mi$e à prix” confirme bruyamment le talent de Joe Carnahan qui, heureusement, devrait revenir sous peu.
Des personnages avec un look et une gueule incroyables (Matthew Fox, le héros de la série « Lost » est ainsi méconnaissable), du pur délire, des fusillades qui en imposent mais une réalisation discutable et bavarde : ainsi, l'introduction destinée à présenter chaque personnage est trop longue et la fin n'en finit pas de finir. Un film qui fait penser à Kill Bill, sans avoir la maestria visuelle de Tarantino, et qui, dans le même style, ne vaut pas « Big Hit » sorti en 1998.
En lisant le scénario, on s'attend à un film peu original. En fait, il s'avère très surprenant sur la forme et on se demande vraiment dans quel film on débarque ! Les divers personnages sont excentriques et complétement loufdingues. Les dialogues sont Tarantinesques. La réalisation ne fait pas dans la demi-mesure. Au final, on s'attache autant aux personnages négatifs que les supposés héros. Il y a du second degré et un coté corosif très savoureux. Une bonne suprise pour tout les amateurs du genre et de films ne se prenant pas trop au sérieux !
En voilà un film qui envoie et dans le bon sens du terme. Joe Carnahan a qui l'on doit le très bon Narc garde la verve de sa réalisation, à laquelle il ajoute la virtuosité esthétique de Mauro Fiore, et gonfle les pectoraux avec une bombe à retardement chargée à bloc en guise d'histoire. Soit le compte à rebours pour la réception d'un colis à protéger pour le FBI, et la mise à prix de ce même colis évidemment par tout ce qui se fait de plus redoutable comme tueurs à gage (Mention spéciale à Chris Pine, délirant en punk Mad Maxien). Doué et réfléchit dans sa première partie évoquant la mise en place de ce Bagdad hôtelier rappelant le verbe inspiré du Scorsese des Affranchis par moment, le film perd indéniablement en qualité dès que les pétoirs montrent le bout de leur nez. Non pas que les fusillades soient de mauvaises qualités, bien au contraire, mais c'est surtout le fait que Carnahan ne se contente que de cet enchaînement de scènes musclées contrastant un scénario plutôt malin sur le fond. Un gros film d'action au casting burné et à la réalisation folle.
Une boucherie comme on les aime avec un excellent casting et un scénario bien ficeler
C'est du sous-Tarantino sans doute, mais furieusement bon et même jouissif ! Même si le propos n'a rien de bien neuf dans le fond, la réalisation de Carnahan est d'une prodigieuse efficacité, qu'il s'agisse de montrer les débuts de Buddy 'Aces' Israel' ou de voir s'affronter les tueurs les plus dégénérés dans ce casino. Après un début assez moyen (Ben Affleck passe inaperçu), les combats de flingues dans le casino sont des scènes d'anthologie. Violent sans être dégueu, ce Smokin'Aces (Mise à prix, quel titre à la con) est de plus remarquablement interprété, surtout par l'épatant Jeremy Piven dans le rôle titre et Ryan Reynolds enfin dégelé de sa bouille de beau gosse terne. Un bon divertissement bien punchy, suffisamment intelligent pour faire oublier son manque d'originalité.
Une histoire à dormir debout, des acteurs perdus, un jeu "gore" et des personnage sans attrait ni charme, on ne croit pas un instant à ce film et on se force à aller au bout, espérant une amélioration qui ne vient jamais. Dommage, les acteurs principaux sont censés être bons !
L'ayant vu le 02 août et laissant une critique le 04 septembre, il ne me reste que des sensations de ce film ! Sensation d'une bande de barjes total qui canardent partout ! C'est un peu court, non, Joyce ?
selenie
Ca ne vaut pas "Narc"... Scénario beaucoup plus simpliste, tout est bon ici pour déglinué à tout va. Pour chorégraphié les gunfights Carnahan est bien loin de Johnnie To ou de Michael Mann et pour la mise en scène il ne vaut pas Scorcese ou Tarantino mais... "Mise à prix" est tout de même un bon film d'action ou on ne s'ennuie pas une seconde, ou il existe un réel stress et ou le casting original est une réussite. Ryan Reynolds est épatant et on ne peut pas dire que Alicia Keys soit une potiche... Pas un chef d'oeuvre mais un bon film pour qui un peu d'action pur n'est pas obligatoirement un mal.
Quelle claque ! En plus d'être un très bon directeur de stars, Joe Carnahan est un remarquable scénariste. Bien qu'il y ait quelques éléments assez compliqués dans le début du film, à partir de l'arrivée de la bande de Ben Affleck chez Jason Bateman, tout roule, le récit s'enchaîne bien sans temps mort et on peut trouver bizarrement de l'émotion dans ce film génial grâce à Jeremy Piven, finalement pas si loin du rôle de sa vie, le rôle d'Ari Gold dans la série extraordinaire Entourage et grâce au très bon Ryan Reynolds que j'ai trouvé très sympathique.
En fait, tout le film procure un sentiment de sympathie avec par exemple Martin Henderson qui est toujours bon ou encore le choix de la musique, tout à fait approprié. Joe Carnahan va de rebondissement en rebondissement sans jamais perdre le spectateur et on sort de ce film avec un sourire béat en se disant : "On s'est bien marrés devant un bon film...". Joe Carnahan s'annonce alors comme un excellent cinéaste, devant un Paul McGuigan ou un Guy Ritchie et même un Matthew Vaughn ou à la hauteur d'un Tarantino (surcoté puisque je vous le dis).
Par contre, je ne suis pas du tout confiant par rapport au préquel car refaire une telle épreuve de force sera très très compliqué. A voir et revoir !
En fait, tout le film procure un sentiment de sympathie avec par exemple Martin Henderson qui est toujours bon ou encore le choix de la musique, tout à fait approprié. Joe Carnahan va de rebondissement en rebondissement sans jamais perdre le spectateur et on sort de ce film avec un sourire béat en se disant : "On s'est bien marrés devant un bon film...". Joe Carnahan s'annonce alors comme un excellent cinéaste, devant un Paul McGuigan ou un Guy Ritchie et même un Matthew Vaughn ou à la hauteur d'un Tarantino (surcoté puisque je vous le dis).
Par contre, je ne suis pas du tout confiant par rapport au préquel car refaire une telle épreuve de force sera très très compliqué. A voir et revoir !
Assez bon film. On aimera le côté déjanté, même si ce dernier aurait pu être poussé encore plus loin. Cependant, le scénario aurait peut être du se concentré sur le côté jouissif au lieu de ce concentrer sur le côté policier, surtout à la fin.
ned123
J'ai vu un film... vraiment dingue !!! Bien sûr, il faut aimer les personnages un peu caricaturaux... Il y a beaucoup dans ce film chorale, mais on arrive à les suivre, grâce à des détails qui leur donnent toute leur densité... Et puis après, ça tire de partout, ça tombe comme des mouches et ça flingue à tout va... C'est sanglant, peu crédible et violent... Normalement, j'aime pas trop, mais là, on se laisse embringuer... Parfois la mise en scène aurait mérité qq intentions plus marqué comme ce que l'on retrouve chez S. Leone, Q. Tarentino ou G. Ritchie... Mais au final, on passe un bon moment...
Pourvu d’un scénario brouillon mais bourré d’idées folles, Mi$e A Prix est sauvé par l’indéniable talent de Joe Carnahan à gérer sa folie cinématographique à l’aide d’une photographie somptueuse s’adaptant à chaque situation, de séquences d’action percutantes mais aussi grâce à un casting de grande classe (Ryan Reynolds, Ray Liotta, Ben Affleck, Andy Garcia,…) dont les frères Tremor sont le point culminant.
Sans être un chef d’œuvre, Mi$e A Prix reste une œuvre virtuose à découvrir sans plus attendre.
Sans être un chef d’œuvre, Mi$e A Prix reste une œuvre virtuose à découvrir sans plus attendre.
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