AlloCiné
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Joe Carnahan nous offre un cocktail aussi explosif que complètement barré: personnages déjantés qui semblent droit sortis d'un film de Tarantino, humour noir pas souvent de bon goût, bande originale mêlant tous les styles, de l'ambiance pure aux ballades pop démodées en passant par le heavy metal, le tout maintenu ensemble par un bon petit scénario et une mise en scène aussi élégante que survitaminée, où chaque plan est travaillé avec le plus grand soin. La tension, palpable dès le début, grandit pendant plus d'une heure, au fil d'une mise en situation où les séquences les plus improbables se succèdent, avant d'aboutir à un climax d'une rare violence durant lequel tout est possible. Mais la bonne humeur et l'adrénaline se voient quelque peu ternies par les séquences finales où le rythme retombe assez brutalement. Le film, qui était jusqu'alors déjanté à outrance, tente alors de prendre in extremis une tournure dramatique un peu forcée et incongrue. On reste sur une impression légèrement insatisfaite, mais en y repensant, on se rend compte qu'on a passé deux excellentes heures. Et on a envie de le revoir. Immédiatement.
Un concept intéressant et une galerie de personnages atypique. La fin est plutôt bien trouvée et, malgré quelques baisses de rythme, on passe un bon moment.
Un polar de fou drôle sanglant , des interprétation juste , des gun fight de folie , un bijou , mais le bémol c'est la fin
Stylé et pourvu d'un casting trois étoiles, Joe Carnahan nous fait shoot'em up efficace bourré à l'adrénaline. Si les scénes d'action sont réussies pour ma part un cran au-dessus et le film y aurait gagné. 14/20
On devrait informer les scénaristes de polars que la pègre connaît parfaitement le fonctionnement du téléphone, portable ou pas et que jamais au grand jamais elle n'échange de renseignements par cette voie, quand bien même cette voie serait archi-sécurisée. A moins d'avoir affaire à des guignols, ce que le film ne nous montre pas. Ca commence mal donc. Dialogues ampoulés, personnages outrés... la suite nous donne raison. Nous sommes en présence d'un faux bon spectacle, à savoir un quasi navet. L'histoire ne présente aucune preuve de crédibilité, et les nanas pistoleros sont risibles. Non, il ne suffit pas d'essayer de faire sérieux pour le devenir. Quel ennui...
gimliamideselfes
Je vois le genre, on fout des effets lumineux kitch, des dialogues tr0 cool lolol, pour faire cool, on met pleins d'acteurs connus pour que ça soit trop cool et on bâcle vite fait un ou deux gunfight pour que ça soit trop d4rk… mouais il y a mieux…
Début du film, deux policiers fédéraux planquent dans un camion en parlant des bienfaits de l'urine pour la peau ; deux mecs dans une bagnole qui dissertent sur n'importe quoi, tiens, ça me rappelle quelque chose. Un chanteur s'acoquine avec les maffieux de Las Vegas, tiens, ça me rappelle autre chose... Très vite, le seul intérêt de "Mi$e à Prix" saute aux yeux : profiter de cette compilation plagiaire pour identifier les DVD de Mr Carnahan. A côté de "Pulp Fiction", de "Casino", on doit pouvoir y trouver pêle-mêle "Ocean's Eleven" (les splits-screens, Las Vegas, l'inflation de personnages bagousés), "Les Affranchis" (Ray Liotta, la plongée dans la cocaïne), l'intégrale de Tarantino (le tueur palliatif, Nestor Carbonnel remplaçant Samuel L. Jackson, la musique funk, les tueuses à gages sexys), "Le Parrain 2" (Le flingage au Lake Tahoe), "Alpha Dog" (La partouze dans la grande pièce vitrée, l'embauche d'une star du R'n B), "Volte-Face" (le duel dans l'ascenseur, les deux corps allongés pour un échange d'organes), et même "Massacre à la tronçonneuse" (arme de prédilection d'un des néonazis) !
Sans oublier le clin d'oeil aux icones djeunz, avec la présence du rappeur Common et surtout de la chanteuse soul Alicia Keys dans le rôle d'une tueuse à gage ; drôle d'idée, c'est un peu comme si on proposait à Mireille Mathieu de jouer une mère maquerelle, mais bon, la donzelle s'en sort plutôt bien. Alors, vous me direz que Tarantino lui-même ne se cache pas d'avoir largement pioché dans les VHS du Video Archives d'Hermosa Beach où il officiait comme vendeur, empruntant à Scorcese, De Palma, Mario Bava, ou Ozawa.
Oui, mais au moins jusqu'à "Kill Bill", Tarantino a réussi à créer son propre style, avec notamment ce sens du rythme syncopé faisant alterner scènes d'actions et bavardages logorrhéiques. Joe Carnahan n'a malheureusement pas ce sens du montage, et ses transitions sont pachydermiques : deux personnages se serrent la main, fondu, et hop, deux autres personnages de serrent la main ! Un commanditaire annonce qu'il va payer les privés qu'il a embauchés 50 000 $, fondu, et re-hop, Buddy Israël s'exclame "50 000 $ ? Jamais je ne paierai ce prix pour cette suite !". Il use et abuse de tous les effets vus et archi-revus, traveling arrière en contre-plongée et au grand angulaire sur des personnages menaçants, ralentis, couleurs saturées. Ses incursions dans l'humour sont pathétiques, comme ce Karaté Kid hyperactif qui a oublié sa ritaline et qui s'agite frénétiquement devant un tueur qui se vide de son sang, ahahah.
La seule question qui me taraude encore à la sortie du cinéma est de savoir si "Mi$e à Prix" était simplement une daube racoleuse ou aussi un film dangereux. La complaisance envers l'ultra-violence, le recours à la théorie paranoïaque éculée du complot gouvernemental, et l'absence de morale cinématographique m'anènent à pencher pour la deuxième réponse.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Sans oublier le clin d'oeil aux icones djeunz, avec la présence du rappeur Common et surtout de la chanteuse soul Alicia Keys dans le rôle d'une tueuse à gage ; drôle d'idée, c'est un peu comme si on proposait à Mireille Mathieu de jouer une mère maquerelle, mais bon, la donzelle s'en sort plutôt bien. Alors, vous me direz que Tarantino lui-même ne se cache pas d'avoir largement pioché dans les VHS du Video Archives d'Hermosa Beach où il officiait comme vendeur, empruntant à Scorcese, De Palma, Mario Bava, ou Ozawa.
Oui, mais au moins jusqu'à "Kill Bill", Tarantino a réussi à créer son propre style, avec notamment ce sens du rythme syncopé faisant alterner scènes d'actions et bavardages logorrhéiques. Joe Carnahan n'a malheureusement pas ce sens du montage, et ses transitions sont pachydermiques : deux personnages se serrent la main, fondu, et hop, deux autres personnages de serrent la main ! Un commanditaire annonce qu'il va payer les privés qu'il a embauchés 50 000 $, fondu, et re-hop, Buddy Israël s'exclame "50 000 $ ? Jamais je ne paierai ce prix pour cette suite !". Il use et abuse de tous les effets vus et archi-revus, traveling arrière en contre-plongée et au grand angulaire sur des personnages menaçants, ralentis, couleurs saturées. Ses incursions dans l'humour sont pathétiques, comme ce Karaté Kid hyperactif qui a oublié sa ritaline et qui s'agite frénétiquement devant un tueur qui se vide de son sang, ahahah.
La seule question qui me taraude encore à la sortie du cinéma est de savoir si "Mi$e à Prix" était simplement une daube racoleuse ou aussi un film dangereux. La complaisance envers l'ultra-violence, le recours à la théorie paranoïaque éculée du complot gouvernemental, et l'absence de morale cinématographique m'anènent à pencher pour la deuxième réponse.
http://www.critiquesclunysiennes.com
J'ai eu beaucoup de mal a tenir jusqu'au bout du film, ce récit polico-comique tient sur une ficelle très fine et les personnage ne sont que moyennement attrayant. Finalement cela rest un basique film policier.
Même s'il aurait gagné à être plus sincèrement bourrin et satirique, Smokin' Aces se voit tout de même avec un grand plaisir, tournant les autorités américaines en ridicule.
Très bon film, scénario complexe mais très interessant, aucune longueur, scênes d'actions présentes et très bien dosés, rôle très bien interprêtés par les différents acteurs... Le seul bémol que l'on peut lui trouver c'est que l'on a l'impression qu'il manque de la profondeur dans la vie des personnages, surtout des fédéraux. On a aussi l'impression qu'il manque des scênes pendant le film, surtout qu'il est très complexe. Bref il manque un petit quelque chose pour faire passer ce film au 1er plan, dommage car cela partait d'un bon sentiment.
un scénario dans la lignée de snatch, une réalisation entre micheal bay et guy ritchie, si le film n'est pas original, il est explosif, violent et bien foutu. vive le pop corn!
Film vraiment trop brouillon, beaucoup de lenteur, une fusillade sympa ou c'est le gros bordel vers la fin. Scénario simple, film qui reste dans l'ensemble assez moyen, pourtant le casting est bien là.
Mi$e A Prix se voulait être un film totalement barré mêlant rythme, comédie, action le tout avec style. Alors OK ça se laisse regarder mais franchement pour le style, le rythme et la comédie on repassera.
Un film déjanté et exubérant, notamment par sa mise en scène et ses personnages délurés qui nous rappelle fortement le film « Snatch » mais avec un manque certain de panache et d’enthousiasme.
Très bien réalisé, un scénario pas très compliqué mais qui arrive à être palpitant, proposant un twist ending assez convaincant. Un solide casting de "gueules" à la Tarantino mais les acteurs ne jouent pas vraiment, ils se la jouent et leurs personnalités sont sacrifiées à l'action du scénario.
Le spectacle de tous ces tueurs (et tueries) gratuitement sadiques met quand même mal à l'aise.
Le spectacle de tous ces tueurs (et tueries) gratuitement sadiques met quand même mal à l'aise.
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