Derniers Avis : La Cité interdite - Page 18

Une resplendissante vision de la Chine d'antan, portée par l'interprétation impeccable de la sublime Gong Li et de l'excellent Chow Yun-Fat. Zhang Yimou a décidément tout compris et son cinéma frôle toujours la perfection à tous les niveaux. Magnifique et grandiose...

les couleurs sont très vives, le suspense se tient. et surtout : les gentils perdent, ce qui est plutôt rare. je salue donc les scénaristes :
Zhang Yimou
Bian Zhihong
Wu Nan.

Cette fresque chinoise réussi à retracer avec succès la façon de vivre, et la mentalité de l’époque. Au milieu de riches décors multicolores se met en place un scénario plus que complexe. La première partie du film est constituée presque uniquement de dialogues. On y découvre les relations ambigus entre les différents membres du palais (inceste, adultère, mais aussi haine). Un complot est établit par l’impératrice lorsqu’elle apprend que son mari veut l’empoisonner. Durant la seconde partie, l’œuvre devient d’une violence surprenante, toutes les tensions cachées éclatant les unes après les autres. On assiste à des meurtres, des trahisons, une sauvagerie à couper le souffle et même un infanticide. Face à ce déferlement d’horreur le spectateur se rappel presque avec envie la première partie plutôt ennuyeuse.
La beauté de ce milieu et le scénario dans l’ensemble plutôt bien rédigé, ne suffisent pas à couvrir cette succession d’immoralité.

Vraiment dommage que les scènes de combats soient aussi rare dans un film de cette durée. L'histoire est très belle et vraiment bien imaginée et ça fini comme je l'aime mais les combats... Mal filmés, trop sombres (pourtant je l'ai vu au ciné alors qu'est-ce que ça va être sur ma TV quand je le reverrai...), et la fin... Comment c'est possible ça ??? Fléchouiller toute une armée en épargnant 1 gars dans le lot... Faudra que je le revois pour mieux apprécier je crois...

Une oeuvre épique visuellement époustouflante, certes parfois desservie par une intrigue un peu maigre, mais largement compensée par les performances impressionantes de Gong Li et de son partenaire à l'écran Chow Yun-Fat, tous deux machiavéliques mais tragiquement enchaînés à leur sort et à leur condition. Zhang Yimou manie également la caméra avec une virtuosité bluffante, offrant quelques plans d'un esthétisme recherché et d'une beauté stupéfiante et quelques scènes de combat tout bonnement excellentes.

Ce protocole royal est terriblement oppressant tout comme le fourmillement des servants et la multiplication des devoirs. Ce foisonnement des décors colorés et des costumes dans lesquels elle semble emprisonnée transmettrait presque cette sensation d'étouffement que ressent l'Impératrice et qui va la pousser à défier l'Empereur. Un petit mot enfin sur le second fils, peut-être insuffisamment exploité, qui apporte à cette famille un minimum d'honneur et de valeurs.

Ayant eu la chance de vivre 4 ans à Pékin, j’ai eu de nombreuses fois l’occasion de visiter la Cité interdite. Quand on l’explore on se prend à imaginer ses splendeurs passées, ses démesures, ses outrances.
Ce film nous la livre telle qu’elle fût, avec ses tapis, ses dorures, ses voilages, ses soieries, bien différente de la sobriété qu’elle nous offre aujourd’hui. Cette mise en scène fidèle à la réalité « inimaginable » de l’époque part d’une logique différente de celle du monde occidental. En effet cette dernière ne peut apprécier ses châteaux féodaux, ses églises, qu’austères, dépouillées, de cette couleur pierre qui est pour nous la preuve de l’authenticité, alors qu’au Moyen Age nos cathédrales étaient bariolées au moins autant que les temples tibétains les plus colorés.
Ce film, à huis clos dans cette cité vraiment interdite, est aussi bâti sur le mode des « Opéras de Pékin », spectacles populaires hauts en couleurs, bruyants où les intrigues sont proches de nos légendes épiques. C’est ainsi que « La Chanson de Roland » poème clé de notre civilisation occidentale rejoint les chansons de geste du Roi singe Su Wu Gong.
Les personnages de ce film incarnent un monde où le rituel et la règle transcendent l’homme et justifient toutes les exactions. Monde cynique et cruel mais a-t-il vraiment changé ?
C’est pourquoi j’ai apprécié ce film, certes coûteux, qui laisse l’esthétique et le geste supplanter la réalité qui nous trompe souvent tout autant, nous occidentaux, que l’apparence. Celle-ci est pourtant une partie de l’essence.

De l'entre-tuage à outrance, si bien qu'il reste plus grand monde à la fin, sans même que les scènes d'action soient intéressantes, quand y'en a. L'histoire est on ne peut plus fade, si tant est qu'il y'ait une histoire. Ça se termine comme ça commence presque comme s'il ne s'était rien passé.

Je m'attendais à aller voir un film lassant... Mais j'ai été étonné de l'action, des costumes, des décors... C'est un film très réussi et magnifique !! Il est vrai que les personnages ne sont pas les plus attachants et qu'il est difficile de prendre partie durant la bataille, mais le film reste une réussite et je vous le conseil !! a voir !!

Tout simplement magnifique, les décors sont spectaculaires et les costumes sublimes. En regardant ce film, on peut se rendre compte de la vie en Chine au Xème siécles...Chow Yun-Fat, acteur que j'adore, est comme à son habitude...parfait et Gong Li est ravissante!
Un trés beau film à ne pas rater, surtout pour les amoureux de l'asie impériale et à conseiller au novice aussi qui sans aucun doute tomberont amoureux devant tant de splendeur!

On pourra saluer photo, décors et costumes, superbes, la mise en scène assez inventive, mais on reste très déçu par les batailles et les combats, finalement peu spectaculaires (hormis le duel, tendu, entre l'empereur et son fils cadet). On remarque également la grossiereté de certains effets spéciaux. Côté interprétation, Gong Li et Chow Yun-Fat restent corrects, mais les trois acteurs incarnant les fils de l'empereur ne sont guère à la hauteur. L'intrigue n'intrigant pas vraiment, on se trouve face à un film quelconque.

C'est long, c'est ennuyeux, c'est fastueux pour peu de choses, les scènes de combat sont pompeuses, et la trame de l'histoire est d'une platitude qu'au bout de quelques dizaines de minute, j'ai bien failli quitter la salle. La musique, quant à elle, est égale au film : pompeuse, ennuyeuse, et plate. A voir pour les décors, qui m'apparaissent néanmoins surfaits.

Profitant du printemps du cinéma je vais voir ce film, juste en sortant je me suis dis "heureusement que c'était moité moins cher". En fait le film est ennuyeux et l'histoire de complot très douteuse, des éléments nouveaux sont sortis de nul part tout le long du film et l'on attend qu'ils soient employés mais par malheur ne le sont pas. Bref j'ai attendu deux heures que le film décolle, en vain. De plus les rares combats étaient décevant alors que j'avais adhéré à ceux de tigre et dragon .Ah oui j'oubliais, les décors sont surfaits et les personnages froids distants et inintéressants.

Voila un film calibré pour être un blockbuster en Chine, et accessoirement dans le reste du Monde. Décors somptueusement criards, costumes flamboyants, joaillerie clinquante, stars du cinema hong-kongais... Que demande le peuple ?... Ben le peuple demande juste un scénario qui tient la route, parce que pour le coup hormis des relations humaines d'une lourdeur shakespearienne, et l'usage abusif et maladroit de la palette graphique et de la 3D, il n'y a rien dans ce film. Passons au passage sur l'anachronisme qui situe l'action 800 ans avant la construction de la cité interdite (pour nous ce serait Dagobert à Versailles). Certes il y a Gong Li, sa quarantaine radieuse, sa coiffure "Stalingrad cow-boys", et son omniprésente nouvelle poitrine. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis une étoile. A chacun ses critères.

Cela faisait longtemps que je n'avais vu un film aussi mauvais. Le scénario est vraiment décevant, dommage, cela aurait pu être un grand film avec les moyens dont ils disposaient (une photo, des costumes magnifiques).

Quatre étoiles, mais...mortes ! Ce film est en effet bien décevant car il ne semble pas arriver à trouver sa place entre la reconstitution d'un passé qui - même pour les non-puristes - n'a apparemment pas grand-chosed'historique, et la bande dessinée oû les images de synthèse règnent en maitre, notamment pour les scènes de bataille souvent incompréhensibles.
Après 30 minutes, on s'aperçoit qu'il n'y a pas grand-chose derrière tous ces décors magnifiques et trop kitch...sinon une histoire compliquée oû l'on découvre, sans que cela nous touche, les plus belles facettes de la nature humaine:adultère,inceste,fratricide,parricide, coup d'état et batailles que la peinture rouge transforme en tueries inutiles, et j'en passe.
Mais ce metteur en scène chinois n'est pas Shakespeare... Après tous ces excès sur tous les plans, visuel et aussi auditif, assénés pendant deux heures,je ressorti de la salle finalement heureux de ne pas avoir été moi aussi occis dans la boucherie sanglante finale...