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Un visiteur
4,5
Publiée le 4 juin 2014
A voir absolument : Ce fim ne laisse pas indifférent! Nous découvrons une jeune femme belle, très belle, talentueuse , riche, célèbre elle a tout pour être heureuse...sauf l'Essentiel ! Un jeune prêtre beau, vrai dan sa foi, pur, mais fait de chair d'homme et l'homme est faible!! .. Très beau film , le bien le mal, la tentation, l'Amour , la Foi ... Tous les jeunes un peu paumés devraient voir ce film! Félicitations pour ce beau moment
Un Shaw brothers pas vraiment folichon ; après un démarrage assez prometteur le film s'enlise rapidement et traîne en longueur puis on nous fourgue toute les scènes de combat à la fin. La vengeance arrive trop tard et le personnage qu'interprète David Chiang apprend la technique de la mante religieuse en 5 mn et hop bute les méchants. Reste quelques bonnes bagarres mais je classe La Mante religieuse parmi les Shaws brothers les moins réussis. A signaler que La Mante religieuse contient une brève apparition au début du film de Gordon Liu en moine bouddhiste qui se fait massacrer par David Chiang.
Tourné peu de temps après le cultissime "La 36ème chambre de Shaolin" (1977) le réalisateur Chia-Liang Liu reprend du service pour l'écurie Shaw Brothers alors leader du genre. On retrouve au casting d'autres grands noms du film de kung-fu comme Gordon Liu, Chia Yung Liu et David Chiang. Un empereur oblige un jeune homme à servir d'espion à sa solde en menaçant sa famille. Infiltré il tombe amoureux de la fille du conspirateur... Le scénario fait malheureusement de très gros raccourcis, le héros s'infiltre aussi facilement que rapidement de la même façon qu'il apprend la technique de la mante religieuse ; la chronologie des faits est ainsi passé aux oubliettes de la logique. Heureusement d'autres idées apportent un plus indéniable et original. Par exemple notre héros semble parfois amorphe, sans ambition autre que de faire ce à quoi on l'oblige tandis que sa fiancée est une femme forte, de caractère, voire dominatrice. Ensuite si le drame est attendu la première partie, celle de séduction est plutôt d'un humour léger. Car de drame il y a, tout le monde se trahit les uns aux autres sauf le couple, amoureux jusqu'à se faire confiance aveuglément, elle ne mettant jamais en cause son amant (alors que la plupart du temps un film occidental aurait fait une scène avec une explication de texte). Les combats sont chorégraphiés à la manière Shaw Brothers, prenant mais qui manque de fluidité. Dans le genre on est dans un très bon film de la célèbre firme, des failles béantes mais contre-balancées par d'autres paramètres bien vus.
De tous les films que j'ai pu voir avec David Chiang, je n'ai jamais été déçu. Toutefois, "La Mante Religieuse" n'est pas son meilleur film. Le scénario fait preuve d'originalité dans la première moitié. La seconde moitié reste très classique. Wei Fung (David Chiang) est chargé par l'empereur d'infiltrer la famille Tian afin de lui fournir des renseignements sur leurs éventuelles conspirations. Se faisant passer pour un précepteur, il devient un familier des Tian. La petite-fille Chi-Chi (Zhi-Zhi) tombe amoureuse de Wei Fung et n'a qu'une passion, les arts martiaux, se désintéressant de ses études. Elle convainc son grand-père, maître des lieux, d'accepter le mariage. Mais le grand-père, incarné par Lau Kar Leung, a découvert la véritable identité de Wei Fung. Il consent au mariage mais lui interdit formellement de quitter la grande demeure, sous peine de mort. Pour quitter la demeure du grand-père, le couple David Chiang-Cecilia Wong doit surmonter cinq épreuves afin qu'il puisse rejoindre la famille de Wei Fung. Et là, grosse déception, les combats manquent singulièrement de réalisme. Les trois premiers sont nuls, le quatrième n'est qu'une série de bruitage entre une lance et une sorte de hallebarde chinoise, ce combat est particulièrement indigeste et raté. Les cinq combats sont bâclés. Heureusement, la scène de la mante religieuse sauve le film de la médiocrité. La troisième partie n'est que la reprise des cinq épreuves en utilisant la technique de la mante. Seul, le dernier combat entre David Chiang et Lau Kar Leung vaut vraiment la peine. On notera la présence de Lily Ho, dans le rôle de la mère de Chi-Chi, souvent présente dans les films hongkongais de la décennie 70. A noter que Lau Kar Leung est aussi connu sous le nom de Chia Yung Liu, réalisateur et chorégraphe du film et de nombreuses autres productions de l'époque. Il est aussi l'un des meilleurs techniciens de kung-fu. Notez aussi la présence de Gordon Liu, autre star de l'époque, dans un petit rôle de moine bouddhiste au tout début. Au résultat, le film m'a un peu laissé sur ma faim.
Malgré un doublage des voix très nul, ce film reste quand même très bon, beaucoup de film de cette époque, ne garde pas une telle qualité, alors certes, les combats sont répétitifs mais pour 1978, ça devait être précurseur. L'histoire n'est pas aussi simple qu'elle parait d'abord, surtout quand le héros entre dans la famille qu'il est censé espionner. A noter que dans ce ilm, il n'y a pratiquement pas de sang et ça change en bien des autres films d'arts martiaux.
Après avoir vu récemment « La rage du Tigre », c’est avec méfiance que je me suis attelé à regarder « La Mante religieuse ». Et c’est une bien bonne chose ! Malgré un air parfois suffisant de l’acteur principal et le doublage de Lily à la « parigot, tête de veau », cette agréable surprise m’a réconcilié avec le genre. L’histoire reste simple, mais pas simpliste. J’y ai même décelé quelques pointes d’humour dans certains dialogues. Ici, point de geyser de sang, et pourtant, il y avait matière. Les scènes chorégraphiées sont à « couper le souffle ». De plus, prêter à la mante religieuse les traits d’un futur « Maître Yoda » instructeur m’a fait plutôt sourire. George Lucas se serait-il inspiré de cette scène pour inventer et créer son Yoda ?