Une saga culte qui lança réellement les films de sabre au cinéma. Adapté d'un manga surement très réussi, baby cart nous raconte les aventures d'Ogami Itto, samouraï froid, brutal, sans sourire, très vengeur mais gardant tout l'honneur, le respect et la dignité d'un vrai samouraï. Une première approche m'ayant marqué dans cette série est qu'aucun épisode n'est mauvais, certes il y en a naturellement de moins bons, mais, ils sont tous bien, très plaisants à voir. Retenant surtout le second par son esthétique très réussie, l'affrontement entre ces trois hommes mystérieux et Ogami. Le quatrième, qui est mon préféré, vaut largement la peine pour Oyuki, femme sublime et très fatale et l'affrontement entre ce samouraï mythique du clan yagyu et Ogami ainsi que la scène finale: tout simplement grandiose. Enfin, le dernier pour son esthétique très travaillée, son côté très original et la scène finale. Les personnages sont très bien étudiés, révélant tous des psychologies bien différentes, ce qui emplifie la dureté et la clareté du scénario et surtout la mentalité des samouraïs de l'époque. Ogami est un personnage très charismatique malgré sa carrure un peu clocharde et son physique très inhabituel, son fils, Daigoro, impressionne à chaque film en montrant une psychologie chaque fois plus solide et chaque plus proche de celle de son père. Les scénarios sont peut-être un peu similaires les uns les autres, mais je trouve que c'est une autre force de cette série: le fait d'avoir des scénarios tournant toujours autour de complots, vengeance, violence et tuerie. L'esthetique est un autre point indéniable dans Baby Cart. Les différents réalisateurs ayant participé à la série ont su accroître au fil de la série une esthétique déjà très belle dans le premier épisode et se révélant sublime dans le dernier. En somme, Baby Cart est culte, somptueux, majestueux et reste très précieux en tant que joyau du cinéma nippon.