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tixou0
711 abonnés
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4,5
Publiée le 21 juillet 2017
UN DELICE ! En noir et blanc, et 7 tableaux. La manière française (Duvivier, Jeanson, Barjavel, Audiard..) du film à sketches transalpin (coproduction italienne d'ailleurs). Impertinence gauloise et morale judéo-chrétienne, par l'illustration. Ce "Le diable et les dix Commandements" est un plaisir de gourmet. Rares sont les survivants, en 2017, de ce casting éblouissant de 1962 (saluons à ce titre Delon et Darrieux, réunis dans un cruel et tendre "Tes père et mère honoreras" - ou Claude Rich, en récitant... infernal, et encore les délicieuses Micheline Presle et Françoise Arnoul, illustrant l'éternel féminin, Eve fascinée par le Malin et ses oeuvres.... de fausseté autant que.... bijoutières, et aussi un Charles Aznavour en apprenti prêtre dévoyé....). Revoir Michel Simon, Brialy, Carmet, Georges Wilson, Ventura, De Funès, Madeleine Robinson, l'élégantissime et polyglotte Mel Ferrer, au meilleur de leur talent..... quel plaisir immense ! Et surtout Fernandel, absolument grandiose dans "Un seul Dieu tu honoreras". Du cinéma hexagonal délectable - et à peine vieilli, tout juste joliment patiné. Notule du 21/07/17 : c'est au tour de Claude Rich de rejoindre l'éternité....
Je ne sais pas si un tel film pourrait sortir maintenant. La manière de traiter les aspects religieux, comique, tendre, un tantinet ironique mais néanmoins respectueuse, tout cela en fait un film un peu désuet et très agréable à regarder. Le casting impressionnant et la patte professionnelle de Julien Duvivier apportent un indéniable.
Le vétéran Julien Duvivier n'a hélas pas vraiment tiré parti du casting exceptionnel qu'il a réunit. On s'ennuie plutôt hormis face au sketch avec De Funes et Brialy vraiment drôle, et celui avec Fernandel, emprunt d'une certaine poésie.
Film inégal en sept épisodes où se succède une ribambelle de grands noms : le premier sketch montre un truculent Michel Simon. Le second sketch, où apparaissent pourtant Micheline Presle, Françoise Arnoul, Claude Dauphin, Marcel Dalio, Claude Piéplu ou Marie-France Pisier ennuie qiand même avec une improbable histoire de bijoux. Le troisième vole nettement plus haut avec Aznavour en ancien séminariste et Lino Ventura en dealer proxo. Le quatrième est interprété avec sobriété par un Fernandel inspiré mais le scénario ne convainc pas. Le cinquième épisode avec Alain Delon et Danielle Darrieux se laisse regarder, mais ne vaut pas le suivant sympathiquement interprété par Jean-Claude Brialy et Louis de Funès avant un retour sur un Michel Simon qui devait réciter les dix commandements à l'évêque qui s'avère lui-même les ignorer : le diable – incarné en voix off par Claude Rich – a, à défaut peut-être du cinéma, gagné !
Un film à sketchs dans la pure tradition du cinéma à la française d’avant la Nouvelle Vague. Un des derniers films du vétéran Julien Duvivier qui signe ici un aimable divertissement à la distribution flamboyante regroupant presque tous les grands noms du cinéma français de l’époque. Le film a évidemment les défauts du genre et les sketchs sont de valeur très inégale. Retenons le premier sur l’invocation du nom de Dieu avec un Michel Simon en pleine forme, celui sur le meurtre avec un Charles Aznavour bien jeune et timide et celui sur les pères et mères avec Alain Delon, Madeleine Robinson et Georges Wilson dans un trio familial émouvant. Par contre, Fernandel, en Dieu échappé de l’asile n’est pas crédible, et Jean-Claude Brialy est fatigant en jeune homme futile et opportuniste. L’ensemble reste toutefois agréable à regarder…
Malgré énormément de star, ce film à sketch est pas terrible. En effet seulement deux sont à la hauteur: celui avec De funès et Brialy et celui avec Ventura et Aznavour.
Le tout reste particulièrement joussif et d'un cynisme palpable même si ça reste plutôt "démocratique". On apprécie surtout les jurons de Michel Simon, Fernandel qui passe du curé Don Camillo à Dieu, le jeu à qui perds gagne entre Brialy et De Funès, la cougar piégée Danielle Darrieux où encore Françoise Arnoul prise à son propre piège. Une comédie divertissante avec des acteurs qui s'amusent et nous avec. Un bon moment. Site : Selenie
Un état des lieux du cinéma français des années 60. Les acteurs les plus populaires de l'époque se sont donnés rdv sous la houlette de Duvivier pour ces courts-métrages qui sont en vérité des nouvelles. Intéressant
Une comédie dramatique à plusieurs sketchs qui se suit savoureusement par le réalisateur Julien Duvivier dont il est la plupart à l'origine du scénario et signalons que l'une est signé par Henri Jeanson et une autre par Michel Audiard aux dialogues ! "Le diable et les dix commandements" raconte les péchés humains de quelques personnages, les gros mots dans un couvent, le vol d'un bijou de prestige, la justice d'un prètre, la mère d'un jeune garçon épargné, Dieu fou sauvant un famille, le hold-up d'une banque, tous avec des situations pu cathodiques qu'on rit de bon coeur et qu'elle nous touche, voila un bon long métrage que l'on prend plaisir a suivre. Je l'avais vu tout petit dans les années 80, un vieux souvenir, mais du bonheur de le revisionner, ça ne vieillit pas. Ce film a une distribution de grande envergure avec des comédiens remarquables qui se passent le relais comme Michel Simon, Danielle Darrieux, Françoise Arnoul, Charles Aznavour, Noel Roquevert, Lino Ventura , Maurice Biraud, Fernandel, Alain Delon, Louis De Funès, Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, par contre la vois, ça doit ètre Claude Rich mais pas sur. La magnifique musique qui accompagne tout ça est signé Michel Magne. Du très bon cinéma d'autrefois.
Une partie du gratin du cinéma français présente pour me rappeler les Dix Commandements. Et encore, il me manque des acteurs, actrices, puisque je n’ai pas eu la chance de voir Dany Saval et Mireille Darc ! J’ai vu une version tronquée, apparemment. Dommage. Cela dit, comme monseigneur Hector Trousselier (Lucien Barroux), j’ai appris mes Dix Commandements il y a fort longtemps et j’avoue avoir du mal à les citer tous. Peu importe, Julien Duvivier et ses saints dialoguistes m’ont rafraîchi la mémoire ! Et franchement, en ce qui me concerne, j’ai suivi ce film à sketches avec un rare plaisir. En général, les films à sketches sont de nature inégale ; quand un segment me plaît il est difficile de repartir sur un autre surtout si celui-ci est décevant. Avec « Le Diable et les Dix Commandements », j’ai pratiquement trouvé les sketches d’égale valeur. Je n’ai ressenti aucune impatience. Même les plus faibles ne m’ont pas déçu. De plus, j’ai noté un mélange des genres : émotion avec Darrieux/Delon ; drame avec Aznavour/Ventura et comédie pour le reste. J’ai bien aimé la petite pique sur la Nouvelle Vague. Je n’en dirai pas plus. Enfin, c’est toujours un plaisir pour moi de dégoter un Louis de Funès « discret »…
Julien Duvivier orchestre ce film à sketchs autour des Dix Commandements et s'entoure pour l'occasion d'un sacré casting (Michel Simon, Jean-Claude Brialy, Françoise Arnould, Charles Aznavour, Fernandel, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Louis de Funès, Lino Ventura) et de solides scénaristes et dialoguistes (Henri Jeanson, René Barjavel, Michel Audiard) pour nous offrir des histoires inégales mais sympathiques offrant des réflexions sombre ou amusantes autour des péchés et des tentations que le Diable (Claude Rich en voix-off) met sur notre chemin. Comme tous les films à sketchs, l'ensemble est loin d'être parfait mais globalement ça reste de qualité même si l'on préfèrera surtout l'évocation de l'adultère (troublante) et celle du vol (amusante) aux autres histoires, tout de même suffisamment intéressants pour intéresser et nous faire passer un moment aussi divertissant que sympathique.
Ce sont quelques sketches qui évoquent chacun un ou plusieurs des dix Commandements. Ces petits sujets divers et variés se laissent regarder sans trop d'ennui mais ne se signalent pas par la subtilité de la mise en scène ou par la profondeur de l'illustration. Julien Duvivier dirige des personnages stéréotypés et conventionnels bien dans le goût du cinéma populaire des années 60 (ainsi, pour exemple de complaisance humoristique, cesspoiler: s cornettes effarouchées par les jurons de Michel Simon, homme à tout faire dans un couvent)
Duvivier et sa belle équipe de scénaristes (Audiard, Jeanson et René Barjavel) bavardent à travers différents genre: le vaudeville, la comédie parisienne façon Audiard ou encore le série noire (reformant, pour l'occasion, spoiler: le trio d'"Un taxi pour Tobrouk" : Ventura, Aznavour, Biraud) , autant de représentations qui se veulent malicieuses ou démoniaques, ainsi qu'elles sont introduites par le Diable lui-même auquel Claude Rich prête sa voix. Rien de transcendant comme on l'a dit, ni de mystique, dans ces sujets qui rassemblent quelques stars et dont l'intérêt parfois se limite à des duos peu communsspoiler: (Delon face à Danielle Darrieux, de Funès et Brialy).
"Le Diable et les dix Commandements" est formé par plusieurs sketchs, cinq au total, abordant les dix commandements de la religion chrétienne. Le diable prend la forme d'un serpent et est personnifié pour lier les différentes histoires entre-elles. Le casting est prestigieux, même si les grands acteurs ne se rencontrent, pour la plupart, pas du tout. Ainsi on retrouve Alain Delon, Fernandel, Charles Aznavour, Lino Ventura, Louis De Funès ou encore Françoise Arnoul. Evidemment, le film est de qualité inégale en fonction du sketch parfois drôle comme celui avec Louis De Funès ou celui avec Fernandel, parfois plus tragique comme celui avec Charles Aznavour et Lino Ventura. Les autres ne sont pas franchement emballant, et n'ont pour atout que le casting, c'est le cas pour le sketch avec Alain Delon. Au final, "Le Diable et les dix Commandements" est un film difficile à juger comme c'est le cas pour de nombreux films à sketchs, certains sont de très haute gamme, d'autres moins. Ainsi, "Le Diable et les dix Commandements" ne s'en sort pas trop mal grâce à un casting prestigieux permettant au spectateur de garder toujours un peu d'intérêt pour chaque sketch.
un film d 'epoque des plus poetiques et vraiment sympas a voir avec sa ribambelles d 'acteurs qui se suivent a l'ecran toutes grandes ou futurs stars de lepoques un film qui reprend l'idees des commandements en les mettant en scene par differents types de sketch tous plus sympa les uns que les autres mention a celui de fernandel qui m'a touche par son jeu et son histoire , de plus l histoire avec delon nous donnent une lecon ainsi celle de de funes est absurde celle de aznavour belle et emouvante voire poignante avec un beau lino ventura seul celle de la luxure l'adulter et la convoitise ne m'a pas trop plus un beau film qui met en scene notre realite depeint au travers de la religion avec en epilogue et conclusion un michel simon blasphematoire et magnifique a souhiat dans ce role un tres vieux film dont j'ai pris du plaisir a voir
Ce film est une véritable comédie, les sketchs s'enchainent et vous distraient sans problème, et vous pourrez découvrir la machiavélisme du diable. Là, on a le droit de ne pas y croire, mais c'est quand même assez hilarant! En plus, on a la joie de retrouver une pléiade d'acteur : delon, de funes, fernandel, ventura, aznavour, carmet, brialy, darrieux et on a même droit à des dialogues d'Audiard et de Jeanson. Que demande le peuple?! A voir pour une belle tranche de culture cinématographique.