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christophe l
5 abonnés
4 critiques
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5,0
Publiée le 1 juillet 2013
Film d'animation made in UK d’après le roman de Richard Adams , inédit en France pendant trente ans et enfin visible, un véritable choc émotionnel , The Plague Dogs est un magnifique drame "canin" cruel et triste tant les personnages Snniters un fox terrier et Rowf un labrador sont victimes à la fois de la cruauté des hommes et du destin .Malgré tout , après leur évasion du laboratoire ils essayent de survivre et d 'échapper à leur poursuivant avec l'aide du renard Todd le "rusé". La fin est triste et poignante mais reste ouverte à notre imagination et on a envie de garder espoir pour ces deux chiens attachants si éloigné de l 'univers aseptisé de Walt Disney .
Film d'animation méconnue qui relate l'histoire de 2 chiens s'échappant d'un laboratoire où les animaux sont les cobayes d'affreux traitements, assez émouvant (surtout si on aime les animaux et que vous avez un compagnon à 4 pattes chez vous) ce parcours sombre et mélancolique d'un chien en quête de liberté, l'autre d'un nouveau maître, un renard viendra les aider mais rapidement les hommes veulent les éliminer. Un beau film qui joue sur l'incompréhension, The Plague Dogs n'est pas destiné au jeune public car le ton est noir et pessimiste. A part son manque de rythme et le fait que son histoire à du mal tenir la distance sur plus d'une heure The Plague Dogs reste un original film d'animation à découvrir.
Sort en DVD en ce moment un film d'animation à l'aura de film culte : The plague dogs, de Martin Rosen (1982).
A cette époque, il était totalement fou de réaliser un film pareil pour une distribution en salle : deux chiens montrés de façon hyper-réaliste, victimes d'expérimentation de la part de scientifiques, et dont l'histoire finit mal ! Inutile de dire que le film fut à l'époque un échec cuisant. Les enfants ne pouvaient supporter pareille noirceur, et les parents ne s'intéressaient pas à ce type de film.
Quel film ! plus de vingt-cinq ans après, le film a été enfin distribué en France. Rien à voir avec ce que l'on a l'habitude de voir en matière de dessin animé traditionnel. Deux chiens de labo s'évadent par miracle dans la campagne écossaise. Traqués par des scientifiques qui font des tests illégaux sur des animaux. La dureté des évènements glace le sang et prend littéralement aux tripes. On suit les aventures de ces deux personnages, puis de leur compagnon d'infortune (un renard) avec une réelle émotion, une angoisse de tous les instants. Le parti pris réaliste est excellent, allié au côté aujourd'hui rudimentaire de l'animation. Mais il ne faut pas regarder le film avec l’œil habitué aux images lisses des Pixar. Les dessins ont un côté vintage, certes, mais c'était de cette façon qu'ils étaient fait à l'époque. Ils ont vieilli, mais d'une bonne façon. C'est une histoire qui n'est pas destinée aux enfants. Un thriller incroyable à découvrir de toute urgence. Tout simplement magnifique.
Une claque monumentale pour un DA : malgré une mise en scène minimaliste, on se prend d'amitié pour ces deux chiens dès le début du film. Certains critiqueront le côté sombre et infiniment triste de l'histoire et éviteront de le faire voir à leurs enfants. Je dis que c'est une grosse erreur car pour une fois, on ne se vautre pas dans la guimauve et les bons sentiments. De plus, ce film peut faire prendre conscience aux plus jeunes de la nature sauvage des animaux sans toutefois les diaboliser : finalement, ils verront que l'homme est parfois très cruel envers eux et c'est un enseignement que je trouve important, car très éloigné des standards hollywoodiens. Un incontournable pour tous.
The Plague Dogs (1982) n'était jamais sorti au cinéma dans l'hexagone, que l'on ne vienne pas nous dire que c'est à cause de Rox et Rouky (1981) des studios Disney, sorti un an plutôt, car ces deux films n'ont absolument rien en commun.
Dans le premier il s'agissait d'un film familial où il était question d'une amitié entre un chien et un renard et dans le second, il s'agit d'un film d'animation pour adulte (avec là aussi une relation entre deux chiens et un renard), mais le thème est assez dur, les couleurs sont ternes et le récit est loin d'être joyeux.
En effet, il est question de deux chiens qui s'évadent d'un laboratoire d'expérimentations animales. Tentant de survivre dans une nature hostile, ils trouveront de l'aide auprès d'un renard (qui n'a jamais aussi bien porté son prénom, "futé"). Traqué par des chasseurs, des scientifiques et des journalistes (car ils sont accusés d'être atteint de la peste), les deux pauvres cobayes vont devoir se battre pour rester en vie et échapper aux humains.
Très cruel envers les animaux, d'une rare tristesse (aussi bien dans la mise en scène que dans les dialogues) Martin Rosen, à qui l'on devait juste avant La Folle escapade (1978), nous offre une très belle adaptation (du roman éponyme de Richard Adams, publié en 1977).
Un film qui n'est bien évidemment pas destiné aux enfants, très réaliste dans son traitement (la cruauté des humains envers les animaux), le film de Martin Rosen ne devrait pas vous laisser indifférent.
Inédit pendant 30 ans, ce n'est qu'en 2012 que le film a (enfin) bénéficié d'une exploitation en salles et c'est amplement mérité !
"The Plague Dogs" n'est pas un film aimable. Sec, radical, tout en ellipses et en musique dissonante, cet étrange film d'animation n'est pas particulièrement agréable à regarder. Le déplaisir certain que l'on ressent à sa vision est peut-être le gage de sa qualité. Certains aspects sont néanmoins remarquables, à commencer par l'animalité, dans les moindres détails physiques, des deux chiens. Ils ont beau être doués de parole, ils ne sont en aucun cas anthropomorphisés. Le travail sur le son est également remarquable. Et la dernière scène est mémorable en son genre. "The Plague Dogs" est un bon film, mais il peut perturber, et ça a été mon cas.
Saisissant l’opportunité de s’évader d’un laboratoire pratiquant la vivisection, deux chiens cabossés par la vie vont tenter de se reconstruire une nouvelle vie. Aidés par un renard complice et facétieux, leur échappée les conduira, après maintes embûches, vers un point de non-retour où la cruauté de l’homme ne pourra désormais plus les atteindre. Sensible, réaliste, violent, cruel, ce dessin animé anglais de très bonne facture (animation, scénario, richesse des personnages) et plutôt destiné à un public averti a mis 30 ans pour être distribué (timidement) en salle. Quelle injustice !
Pour la simple curiosité (en partie) The plague dogs est un film qu'il faut voir. Un film rare (1982), de plus est une animation anglaise, qui malheureusement sur le plan technique a pas mal vieilli et dont les ravages des années ne font que surligner une image parfois un peu dépassée. Ce défaut n'altère pas l'empathie qu'on peut ressentir envers ces deux chiens d'une part et le fait de remarquer la grande qualité d'un scénario très intelligent d'autre part. Le film démarre avec brio avec ces visions réalistes et cauchemardesques du centre de vivisection qui montre l'horreur vraie, sans emphase. La scène de la noyade du labrador est inoubliable, d'une tension maximum. La conclusion du film, très ouverte, est aussi magnifique. En son milieu, the plague dogs a des hauts (voir les scènes violentes) et des bas (les dialogues des hommes répétitifs, des longueurs et des paysages rendus statiques pour notre époque). Rosen ne cherche pas le réalisme à tout prix, ni la volonté antropomorphique, ni la mièvrerie emphatique. Il parvient à se mettre au niveau des animaux, la caméra est subjective ; on ne voit que pas les humains autrement qu'en partie. Les délires et rêves sont vus de la pensée des chiens. Rosen nous montre toute l'ambiguité des situations. Les chiens sont à la fois à la recherche de la liberté,de l'animalité, se posent des questions existentielles et questionnent leur histoire personnelle. Leur quête de liberté a quelque chose de puérile, d'impossible à résoudre sans malignité. Le renard sera là pour les aider et leur apporter la ruse. Un chien plus axé sur le matérialisme, l'autre rêveur et perturbé. Une belle idée de scénario : les troubles neurologiques du chien bâtard. Il faut noter la très belle synchronisation des voix et le doublages des acteurs, John Hurt en particulier, très émouvant. Il apporte quelque chose en plus au film.Un assez bon moment du même niveau qu'Aloïs Nebel mais avec des qualités et défauts opposés. Vous mixez les deux films et vous avez un chef d'oeuvre.
Le film commence et fini de la même façon : une magnifique chanson et une étendue d'eau... On est totalement plongé dans une atmosphère mi angoissante mi stressante. Les chiens se battent contre la vie, contre l'injustice et nous avec eux ! Certaines scènes choquent. On ne s'attend pas dans un film d'animation à autant de réalisme aussi franc. C'est un de ces films que lorsque la lumière de la salle se rallume... on est encore dedans, il ne nous quitte pas tout à fait. Ce film est vraiment magnifique avec une mise en scène totalement cinématographique entre dautre avec un plan en travelling lorsque le chien surplombe la vallée : wouhaa! Gros coup de coeur sur ce film.
Inquiétant, dangereux déroutant; des recherches scientifiques, des informations et des qualifications confiés aux gens qu'il ne faut pas. En tout cas plus qu'actuel en dépit d'un style un peu passé.