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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 octobre 2011
Le deuxième volet de la trilogie Pusher met en scène la vie de Tonny, jeune malfrat venant tout juste de sortir de prison. Le scénario abandonne le principe de la dette à payer comme dans le premier opus pour traiter ici de valeurs plus "fondamentales" à savoir les rapports père/fils. Tonny (excellent Mads Mikkelsen) est un type paumé, simplet, cherchant à retrouver les faveurs de son père, puissant caïd. L'intérêt qu'il porte à redorer son blason envers son paternel l'entraîne, malgré lui, à commettre d'innombrables conneries. De son côté, le père en question dit Le Duc cherche à obtenir la garde de son autre fils, sa seule raison de vivre. Ainsi, le parallèle est fixé. Tandis que l'ainé cherche à obtenir l'amour de son père, ce dernier le rejette faisant tout pour garder ce même amour envers le benjamin. Refn aurait pu s'arrêter là pour le sujet père/fils mais il a rajouté un dernier élément, qui n'est rien d'autre qu'un bébé, le fils même de Tonny obtenu malencontreusement après un rapport avec une prostituée. Alors que le premier opus favorisait la nervosité, le suspense du récit, et la violence au sens propre, cet épisode est plus lent, plus calme mais nettement plus cruel et violent au sens psychologique. Même si Tonny est un "crevard", on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui et à ressentir de la pitié envers le monsieur, à le voir suer corps et âme pour obtenir la satisfaction de ses proches, en vain, pour continuer à n'obtenir que méprise. La scène finale est un gigantesque cri de révolte, jouissive, contre toutes les injustices dont a été victime Tonny, et qui enfin retrouve cet amour perdu et longtemps recherché en son fils, symbole de rédemption. Concernant la mise en scène du réalisateur, elle toujours d'un grand niveau. Refn reprend ici la caméra à l'épaule et filme la vie, dure et injuste, de son "héros", source d'une optique réaliste même si il aurait pu se passer des ces interminables séquences (qui sont brèves heureusement) ou les individus sniffent de la coke. C'est dommage car, même si ça ne demeure que du détail dans l'absolu, l'abus de ces moments nuit grandement à la qualité générale du film. Bref, malgré ce petit bémol, le second Pusher n'est ni moins bon ni meilleur que le premier, juste différent dans son atmosphère et ses sujets traités. Good job Nick!
8 ans après le première épisode, ce second abandonne son interprète principal pour mettre en vedette le plus intéressant de ces personnages. Laisser pour mort par ce dernier, c'est son ancien acolyte et ami Tonny pour qui le réalisateur dresse un profil glaçant! Mads Mikkelsen, acteur pour le moins charismatique, y campe un personnage fragile, détruit, fou et impatient de faire ces preuves pour un père sans scrupule. L'univers et inchangé, sauf que cette fois le milieu criminel passe par de nouveaux acolytes, toujours aussi convaincant (Reste un caméo, très appréciable, de Zlatko Buric, ancien pourri de 1ère opus). L'image étant améliorer, l'immersion est totale. Faîts toujours aussi dramatique, ce second épisode s'appuie sur les dégâts et la dépendance destructrice a la drogue (vivifiant). Mais surtout a l'accès psychologique sur son personnage central, toujours aussi inondé de "problèmes" le menant directement au gouffre le plus profond. L'accès a la violence reste restreint et ne s'appuie généralement pas sur le physique mais belle est bien aux dégâts causés par un milieu destructeur. Le point fort du film et de la trilogie est belle et bien son potentiel a montré aux spectateurs a quelles points ces œuvres sont réalistes. Choses réussi a tout point car la force principal de Pusher est son authenticité! Le meilleur épisode de la trilogie, du moins le plus profond et abouti (toujours a la présence d'élan musical superbe). Riche en puissance et contenu. Enjoy(!)
Toujours le même esprit avec cette même ambiance qui a fait le style du premier volet (musique, lumières). Premier rôle cette fois-ci pour l'excellent Mikkelsen toujours aussi fou dans son rôle mais profondément touchant. L'histoire est moins intense que le premier volet mais toujours aussi intéressante et focalisée sur les nombreuses galères de Tonny en passant par la paternité ou sa relation avec son père. On continue direct sur le troisième volet.
Ce pusher 2 est l'apogée de cette trilogie . Peut être moins d'action que dans le 1 ou 3 mais le réalisme n'en est que plus remarquable . Ce deuxième volet , se repose essentiellement sur tonny , qui sorti de prison , essaye de se refaire une "santé" . Réaliste , social , ce pusher sent le souffre avec son ambiance crade et sombre , sa réalisation coup poing qui prend aux tripes . Les personnages , plus barrés les uns que les autres , sont tous pleins de vices et de violences en eux . Cru et subversif , ce pusher II est un véritable bijou .
Nicolas Winding Refn, quel talent ! Superbe trilogie cultissime. Personnages ultra charismatiques, visuel de qualité, bons dialogues et déroulement des films sans temps mort . Une trilogie à voir et à revoir. Le Parrain Danois
Pusher 2 gagne en profondeur et en sensibilité ce qu'il perd en scénario. Certes moins percutante que son aîné, cette suite demeure une immense réussite, ne serait-ce que pour la complexité de Tonny, le personnage principal. Nicolas Winding Refn transforme le genre du premier volet en tragédie familiale. La mise en scène est toujours très inspirée et Mads Mikkelsen est époustouflant.
refn , mikkelsen l'un est réal l'autre est acteur , les deux sont excellents , mention spéciale à cette suite de pusher plus profonde encore que le premier
pas mieux ni moins bien que le premier juste un peu different! pas une suite, juste une autre histoire toujours aussi dure, avec cette fois le personnage de tonny une "victime" un pauvre type de service n'ayant d'autre choix que d'aller à sa rédemption! j'ai préféré cet épisode, car moins pessimiste (quoi que...) et avec un personnage central bien plus attachant. Toujours aussi réaliste et bouleversant.
Mads Mikkelsen devra faire un choix entre la brutalité du "milieu" incarnée par son père et la fuite vers une autre vie pour protéger son enfant. L'acteur incarne tour à tour et avec force le comportement "adolescent" ne souhaitant que fuir ses responsabilités de père et le comportement "adulte" de protéger la chair de sa chair. Plus intéressant socialement parlant et plus humain mais la mise en scène reste terriblement frustrante.
Dans la ligné du premier épisode, et à l'image de la trilogie : Pusher 2 également une immersion sans concession dans l'univers de la pègre Danoise, en suivant cette fois-ci le personnage interprété par Mads Mikkelsen.
Renversant!! le meilleur de la trilogie. Une très bonne mise en scène avec des plans caméra exceptionnels, une atmosphère bien retranscrit appuyé par une musique superbe. On est carrément absorbé par ce film. Visuellement très réussi avec encore une fois un très bon final.
Bien supérieur au premier volet, par la grâce d'une rencontre entre un acteur et son personnage et par un metteur en scène en pleine possession de ses moyens et d'une cohérence exemplaire. D'une impressionnante maîtrise stylistique. 85-90%