Pusher II reste intéressant mais on sort de l'esprit si sombre et violent du premier volet. On se concentre sur les pensées du personnage principal qui se pose beaucoup trop de questions pour un soi-disant "paumé". Plus de bla-bla, d'intimisme, moins de charisme. La réalisation est aussi moins soignée. Pusher II dénature le premier volet et est donc décevant... Quel dommage.
Emouvant est le destin de l'anti-héros looser de ce deuxième opus de la série Pusher de Nicolas Winding Refn. Derrière sa gueule de dur à cuir, Tonny est vraiment touchant. Renié par son père, traité comme un cinglé par ses amis (qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs), comme une merde par la mère de son fils, il est finalement le plus lucide et le plus sensible de toute cette bande de ripoux drogués et criminels. Tous ses actes ne sont que des cris de désespoirs inaudibles qui le pousseront aux tréfonds de sa solitude. Car si Tonny semble être né pour le monde de la pègre, il dégage une humanité inapte à ce mode de vie qui pour une fois n'est ni filmé de manière glamour, ni de façon fantasmée. Non, Pusher est un film ultra-réaliste, noir et violent.
Le deuxième épisode de la saga "Pusher", où cette fois, c'est le petit bandit Tonny que l'on évoque... "Pusher 2" est aussi génial que le précédent volet de la trilogie. Mais là où "Pusher" premier du nom suivait une trame bien tracée, ce "Pusher 2" va chercher plus loin dans et creuse en profondeur ses personnages et son histoire. Il s'agit là d'une chronique, celle d'un dealer de bas étage, magnifiquement interprété par Mads Mikkelsen, de sa sortie de prison au nouveau drame auquel il sera confronté. La mise en scène est toujours aussi exceptionnelle, cherchant le coeur même de cette histoire réaliste. Nicolas Winding Refn utilise à merveille un réalisme poignant au service d'une fiction inoubliable. La justesse de ses cadres et de sa direction d'acteurs force le respect. La seconde partie du film rattrape même une première moitié un peu mollassonne. A tel point que le film prend une tournure mystique tout à fait extraordinaire, faisant oublier les longueurs. Des trois films de la trilogie, ce "Pusher 2 : du sang sur les mains" est le plus poétique et le plus touchant. Une sensation remarquable de par le changement de cap qu'a prit le film vers sa moitié. Un petit chef d'oeuvre.
Le deuxième volet de la trilogie Pusher met en scène la vie de Tonny, jeune malfrat venant tout juste de sortir de prison. Le scénario abandonne le principe de la dette à payer comme dans le premier opus pour traiter ici de valeurs plus "fondamentales" à savoir les rapports père/fils. Tonny (excellent Mads Mikkelsen) est un type paumé, simplet, cherchant à retrouver les faveurs de son père, puissant caïd. L'intérêt qu'il porte à redorer son blason envers son paternel l'entraîne, malgré lui, à commettre d'innombrables conneries. De son côté, le père en question dit Le Duc cherche à obtenir la garde de son autre fils, sa seule raison de vivre. Ainsi, le parallèle est fixé. Tandis que l'ainé cherche à obtenir l'amour de son père, ce dernier le rejette faisant tout pour garder ce même amour envers le benjamin. Refn aurait pu s'arrêter là pour le sujet père/fils mais il a rajouté un dernier élément, qui n'est rien d'autre qu'un bébé, le fils même de Tonny obtenu malencontreusement après un rapport avec une prostituée. Alors que le premier opus favorisait la nervosité, le suspense du récit, et la violence au sens propre, cet épisode est plus lent, plus calme mais nettement plus cruel et violent au sens psychologique. Même si Tonny est un "crevard", on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui et à ressentir de la pitié envers le monsieur, à le voir suer corps et âme pour obtenir la satisfaction de ses proches, en vain, pour continuer à n'obtenir que méprise. La scène finale est un gigantesque cri de révolte, jouissive, contre toutes les injustices dont a été victime Tonny, et qui enfin retrouve cet amour perdu et longtemps recherché en son fils, symbole de rédemption. Concernant la mise en scène du réalisateur, elle toujours d'un grand niveau. Refn reprend ici la caméra à l'épaule et filme la vie, dure et injuste, de son "héros", source d'une optique réaliste même si il aurait pu se passer des ces interminables séquences (qui sont brèves heureusement) ou les individus sniffent de la coke. C'est dommage car, même si ça ne demeure que du détail dans l'absolu, l'abus de ces moments nuit grandement à la qualité générale du film. Bref, malgré ce petit bémol, le second Pusher n'est ni moins bon ni meilleur que le premier, juste différent dans son atmosphère et ses sujets traités. Good job Nick!
Pour moi, c’est le meilleur volet de la trilogie. Beaucoup plus dramatique ou du moins cet aspect ressort plus notamment grâce à l’excellente prestation de Mads Mikkelsen qui rend son personnage aussi bête qu’attachant. La réalisation est toujours identique et proche d’un style documentaire. Le scénario est intéressant et on souhaite de tout cœur que le protagoniste s’en sorte.
Un putain de film, un putain de film. Peut être le meilleur de la saga. En tout cas, Pusher 2 est encore plus troublant que le premier, toujours aussi bien réalisé, même mieux, toujours aussi prenant. Mads Mikkelsen confirme son grand talent en étant le personnage principal du film. Sincèrement, un putain de choc visuel. La réalisation de Nicolas Winding Refn est ultra viscérale. Les mouvements de caméra sont magnifiques. Une très grande suite, un très grand film.
Je n'avais pas aimé le premier, il faut dire que celui-ci le surclasse largement. Beaucoup plus profond, plus touchant et plus violent, Pusher 2 est un très bon film dans l'univers du trafic noir et de la drogue. On se retrouve avec Tonny, un personnage très travaillé brillamment interprété par Mads Mikkelsen, qui tente de se refaire une réputation. Contrairement à Pusher 1, Pusher 2 a une histoire non répétitive aux nombreuses scènes d'anthologie. Que ce soit au niveau du mariage, de la paternité, de la rédemption, de l'argent, tout y passe et on se trouve avec des personnages completement tarés et rongés par différents sentiments, rongés également par leur dépendance et leur mal-être général. L'ensemble du casting joue avec un réalisme qui accentue encore plus l'histoire, on retrouve une fois de plus le style de Widding Refn : un personnage central haut en couleur, des musiques électros, et une mise en abime si particulière, et le tout forme donc un film très efficace. De plus malgré le comportement de l'ensemble des protagonistes, un certain espoir semble se dégager sur la fin. Très bon film.
Ce deuxième volet est véritablement la suite logique du premier. Et lorsque je dis "suite logique", je ne parle pas vraiment d'un point de vue scénaristique, puisque dans ce nouveau volet, l'histoire se recentre sur le personnage de Tony, incarné par Mad Mikkelsen, qui rappelons le, était totalement relégué au second plan dans Pusher 1. Je vais surtout parler d'une suite en terme d'intrigue, de personnages et de réalisations ! On suit une nouvelle fois le parcours laborieux d'un Homme, ici Tony donc, qui est complètement maladroit et dénué de leadership. J'ai eu le même ressenti que pour le personnage de Frank dans Pusher 1. Ces mecs sont perdus dans la vie, et ils n'ont strictement aucun principe et n'ont jamais de chance. C'est avec toutes ces caractéristiques que l'on trouve une nouvelle fois un film drôle dans beaucoup de moment, grâce à des situations burlesques. Après, force est de constater que le film arrive quand même à instaurer un climat de tension avec la réalisation. Comme le premier, Pusher 2 est filmé façon documentaire, ce qui donne un aspect très réaliste. Le jeu des acteurs est très axé sur l'improvisation, ce qui permet de donner vie à ces personnages et d'entretenir une relation de proximité avec le spectateur. Je trouve aussi que la musique est plus présente ici que dans le premier volet. Mais dans l'ensemble, je dois avouer que j'ai beaucoup plus accroché au premier Pusher. Certes, le personnage de Tony va plus nous marquer l'esprit que celui de Frank, mais je trouve que le premier était plus trash, plus rythmé et rarement en baisse de ton sur la durée. Reste que Pusher 2 s'avère être un excellent divertissement, qui déjà à sa sortie, laissait présager le type de travail fait par Nicolas Widding Refn dans les films qu'il réalisa par la suite ! (certains plans sont très similaires à ceux employés dans Only God Forgives, avec un jeu sur la lumière et le silence)
Très bon second opus qui ne se limite pas au vice de la drogue, mais évoque aussi les vols de voitures, la prostitution et surtout les problèmes liés à la famille. On retrouve l'univers et les personnages du premier film, sans que ce soit une véritable suite. L'histoire tourne à présent autour de Tonny et prend des air de tragédie, nous confrontant ainsi à des aspects moraux de la vie, là où le précédent film se centrait principalement sur une affaire de règlement de dettes. La mise en scène est peut-être plus conventionnelle dans ce second film, mais on se laisse toujours convaincre par ce ton très cru et juste. On finit par éprouver un certaine compassion pour Tonny, car même s'il est un paumé qui commet souvent des erreurs, on se rend également compte qu'il évolue dans un monde où les autres font très souvent preuve d'égoïsme...
Aussi DELICIEUX que c'est VIOLENT! Magnifiquement tourné; L'atmosphère sombre accentue la qualité du film. La violence est parfaitement retranscrite et ça nous un film d'une vérité étonnante. Une véritable surprise!!! Le meilleur volet de la trilogie malgré quelques lenteurs.
Huit ans après, Refn décide de donner une suite à son premier film qui sera suivi de très près par le 3. Côté mise en scène, rien n'a changé, nous sommes toujours très proches du documentaire mais l'histoire est bien plus solide et le personnage de Mads Mikkelsen suscite bien plus d'intérêt que celui du premier volet. Un film honorable qui se rapproche de plus en plus de la qualité de ses films actuels.
Une suite tout aussi réussie, ou les moyens supplémentaires se ressentent. Le cadrage, les dialogues, le jeu des acteurs nous approchent d'une certaine réalité, et nous voyons Copenhague sous un autre angle, glauque et violent. Un quotidien très bien mis en scène, et qui met parfois mal à l'aise. Une suite qui permet de mieux comprendre le personnage de Tonny, auquel on peut s'y attacher. Un bon thriller.
Tout aussi passionnant que le premier. Ce deuxième opus est désormais centré sur Tonny et sur ses relations et son évolution à sa sortie de prison. Un scénario toujours aussi dense, une réalisation hyperréaliste, des personnages violents, charismatiques et sans concessions. Nicolas Winding Refn ajoute en plus une histoire vraiment sordide de paternité qui se terminera de la plus mauvaise des façons. Un deuxième épisode vraiment excellent. Si la conclusion est à la hauteur (ce dont je ne doute pas une seconde), cette trilogie sera vraiment extraordinaire.
8 ans après le premier opus, Nicolas a pris du recul, gagné de l'expérience. Il a corrigé les défauts de Pusher premier du nom, avec une histoire toujours très réaliste mais plus accrocheuse. Le personnage de Mads Mikkelsen est incroyable, véritable révélation du cinéma Danois. Ce thriller est vraiment au dessus du lot, mais destiné aux amateurs de cinéma intimiste.