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willyzacc
79 abonnés
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4,5
Publiée le 3 octobre 2011
Pusher II n'est pas la suite directe du premier, juste une focalisation sur le personnage de Tonny, beaucoup plus charismatique (Mads Mikkelsen quel acteur!) et une histoire de filiation dans le milieu de la mafia Danoise très bien écrite. Style beaucoup plus posé et un travail sur la lumière excellent, Nicolas Winding Refn trouve ici son style si atypique. Époustouflant.
Une suite supérieure au premier volet. Je me suis moins ennuyé et les sujets abordés sont plus sombres et mieux traités. La mise en scène est efficace même si la photographie n'est pas toujours très belle et Mads Mikkelsen est excellent.
Réalisé huit ans après le premier film, Pusher II s'avère très différent du précédent volet. Toujours mis en scène par le génial Nicolas Winding Refn, ce deuxième film est une suite qui n'en est pas vraiment une, un nouveau drame se déroulant dans le même univers sale et désespéré de Copenhague avec d'anciens personnages côtoyant de nouvelles figures mais se déroulant surtout à travers une nouvelle atmosphère et une nouvelle histoire, cette fois-ci plus personnelle et plus dramatique... Le film délaisse donc les problèmes de Franck le magouilleur pour s'intéresser à ceux de Tonny, son ancien meilleur ami fracassé à coups de batte de baseball pour l'avoir donné aux flics. Sortant à peine de taule, Tonny va tenter de se racheter et de continuer sa misérable vie en essayant de renouer des liens inexistants avec son père, un petit gangster réputé de la ville, et en découvrant lui-même les joies de la paternité lorsqu'une détestable ex lui annonce qu'il est le père de son rejeton. Baignant beaucoup moins dans l'ambiance mafieuse, ce deuxième opus est plutôt centré sur la réinsertion d'un ex-pseudo-gangster qui tente de se bâtir une nouvelle vie, tiraillé entre être un bon père pour son bébé et redorer son image auprès de son propre paternel. Winding Refn filme à nouveau cette image de la décadence danoise dans un milieu toujours aussi prisé où magouilles, traitres et désespoir s'entrechoquent naturellement. Poussant encore plus loin la lose attitude à travers le personnage ringard de Tonny, petite frappe ridicule dans le premier film devenant ici un moins que rien rejeté par son père, une grande gueule incapable de bander devant deux putes et une proie facile se retrouvant comme d'habitude au centre des problèmes les plus dangereux. Au final moins fendard que Pusher malgré quelques séquences jubilatoires et des répliques toujours aussi inspirées, cette "suite" n'en reste pas moins une nouvelle vision sale de l'univers créé par Nicolas Winding Refn qui surpasse même son prédécesseur.
Un film quasi parfait excepté une image assez moche à regarder. Mis à part cela force est de constaté que Nicolas Winding Refn sait foutrement bien filmer. Les mouvements de caméra soutiennent chaques émotions de formidable manière, le cadre est parfaitement maîtrisé et le jeu sur les couleurs et lui aussi bluffant. La galerie de personnage est vraiment intéressante, des gangsters tous plus minables les uns que les autres, complètement défoncés et totalement pathétiques à un point qu on les prendrait presque en pitié. Au milieu de tout cela Mads Mickelsen prouve une nouvelle fois qu il est un acteur hors du commun et brosse un portrait époustouflant. Pusher 2 est donc un film moche mais tellement magnifique.
Plus qu'un véritable malfrat, Tonny est plutôt un paumé qui plus est doté d'un père castrateur. Fraîchement sorti de prison, il n'a de cesse d'essayer de prouver sa valeur à son paternel en accumulant les plans foireux, tout en essayant de devenir lui-même un père. Traité comme le pire des larbins par son père et pris pour un raté par la plupart des gens qu'il côtoie, pas facile pour lui de se faire une place et un nom. Ce film est un portrait à la fois dur et émouvant de ce pauvre type merveilleusement interprété par Mads Mikkelsen.
Le meilleur épisode de la saga "Pusher" de Nicolas Winding Refn, il souffre un peu du même manque de rythme que le premier, et que tous les films de la saga finalement, mais n'hésite pas a se montrer beaucoup plus cru et violent, au final il est d'une noirceur beaucoup plus saisissante, l'évolution du personnage principal (qui était dans l'épisode précédent un personnage plus secondaire) et finalement de la saga est tres intéressante, et on a droit a une fin sublime.
J'ai préféré ce deuxième opus au premier, mieux réalisé, plus maîtrisé, avec des thèmes intéressants, et une bonne base scénaristique. Au début j'aimais bien même, j'ai été agréablement surpris. Contrairement au premier il y a une histoire et des personnages plus interessants, la réalisation fait moins documentaire bien que toujurs très réaliste, mais hélàs il y a des moments ou l'on s'ennuie, ou l'on attend que ça avance, ou qu'il se passe quelque chose de plus interessant. De plus voir des types qui sniffent et qui fument toutes les trentes secondes, c'est chiant à la longue, j'exagère à peine quand je dis qu'il y a plus d'une scène sur deux ou ils se shootent, il ne font que ça pendant 1h30. Cepandant la fin elle est vraiment excellente.
Ambiance poisseuse, réalisme, mise en scène puissante, violence, drogue... On retrouve ce qui faisait la force du premier opus... Avec en plus dans ce numéro 2 : des personnages plus fouillés ; une bande son énorme ; un Mads Mikkelsen qui crève l'écran dans l'interprétation de son personnage looseur et lache mais de plus en plus attachant; plus d'humour... En résumé, c'est encore mieux que le premier...
Dans la ligné du premier épisode, et à l'image de la trilogie : Pusher 2 également une immersion sans concession dans l'univers de la pègre Danoise, en suivant cette fois-ci le personnage interprété par Mads Mikkelsen.
Huit ans après le premier volet, on retrouve Mads Mikkelsen (Les Bouchers verts - 2005) dans un second volet, encore plus trash. Finit la vente dhéroïne, il est passé au vol de voitures. On y trouve un nouvel univers, celui du sexe. Un mix entre rail de coke, violence et luxure. Toujours filmé comme un documentaire, un goût de réel pour un polar qui se démarque totalement de ce qui avait pu se faire de nos jours. On y découvre, avec un réel plaisir, les bas-fonds de Copenhague, entre magouilles, meurtres, prostitutions et autres. Un voyage (initiatique ?) dans le monde des truands Scandinaves. A choisir entre Pusher 1 & 2, on optera plutôt pour le deuxième, qui se consacre davantage au personnage principal, un loser pathétique, une petite frappe rejeté par son père, pour lequel on finirait presque par avoir de la peine pour lui. Après ces deux opus, on se demande bien ce que peut encore nous réserver Nicolas Winding Refn avec le dernier volet de sa trilogie !
Le 2nd épisode de cette trilogie "Pusher", moins alléchant que son prédécesseur. Même si le personnage est très bon, on se lasse à la longue de cette épisode moins charismatique que le 1er. Malgré des scènes convaincantes et maitrisées, le coté original du film de 1996 n'est plus présent, et on ressent vite l'impression d'assister à une série plutôt qu'une trilogie cinématographique.
Avec Pusher II, Refn explore encore une fois le milieu de la pègre danoise. Près de 7 ans après le premier opus, le réalisateur nous gratifie d'une suite aussi bonne que le premier, si ce n'est mieux. La mise en scène a gagné en superbe, en effet la BO est encore plus importante et sert grandement le film, qui cette fois-ci n'a plus comme protagoniste Frank, mais Tonny son ancien meilleur ami. Tonny sort de prison et essaye de se racheter auprès de son père, un malfrat du doux nom de "Le Duc". Le premier film nous entraînait vers une histoire où le héros essaye de rembourser ses dettes au péril de sa vie, bref une lente descente aux enfers. Ici les termes abordés sont plus profonds : la relation père-fils, la paternité et les responsabilités que cela entraîne, et la rédemption. Le film est sans doute un peu plus violent que le premier, également beaucoup plus cru au niveau du language et des situations. En clair Pusher II est la digne suite du premier, un film à ne pas rater qui enterre beaucoup de films de gangsters américains, apportant un souffle plus réaliste.
Un nouveau bijou de la part de Nicolas Winding Refn, sombre et dense comme le premier volet quoique agrémenté d'une vision plus intimiste. Mads Mikkelsen est une nouvelle fois épatant. Une oeuvre puissante.
Une suite Pusher très intéressante, et excellente. Winding Refn réalise peut être son meilleur film. C’est le premier grand rôle de Mikkelsen, c’est surtout pour cette raison, qu’il demeure primordial. Scénario super. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Rare sont les suites ou second volet pouvant prétendre rivaliser avec l'original. Pusher 2 fait partie de ces exceptions, et ce, grâce à un Mads mikkelsen ahurissant, et une maîtrise scénaristique assez fantastique.