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Wobot
20 abonnés
137 critiques
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4,5
Publiée le 13 septembre 2012
En termes de mise en scène,Pusher 2 tranche radicalement avec son prédécesseur,imposant une plus posée et plus conforme car adaptée à une histoire se concentrant plus sur les personnages que sur une intrigue criminelle comme le premier opus.En plus d'être un des réalisateurs meilleurs de sa génération,Nicolas Winding Refn est un talentueux scénariste sachant créer des personnages complexes comme celui de Mikkelsen,grand gamin essayant d'avoir un peu d'amour de son père le rejetant comme de la merde.Tout le monde le considère comme un looser dont la mère de son bébé qui sera pour lui une façon de commencer une nouvelle vie et de plus refaire les mêmes erreurs que son paternel...
Bon, pour moi, ça n'a clairement pas la même force que le flux tendu qu'avait fourni le premier opus. J'avoue d'ailleurs avoir eu du mal à comprendre ce tournant presque "social" que l'ami Refn a cherché à donner dans cette suite. Malgré tout, le film parvient à tenir la route grâce notamment à sa deuxième partie qui sait fournir son lot de péripéties, ce qui fait que je ne me suis pas trop ennuyé. Par contre, je ne vous le cache pas non plus, sitôt vu, sitôt oublié.
Les situations sont toujours déjantées, on est loin d'être surpris de savoir que de tels personnages atterrissent en prison. Le personnage principal, Tonny, est une vraie loque mais curieusement, on se prend rapidement d'affection pour lui qui essaie de s'en sortir tant bien que mal, ne manque pas de bonne volonté mais plutôt d'un tuteur qui lui montre la bonne voie et l'aide à décrocher de ses deals, ses dépendances et ses coups foireux. Seul, il s'en sort tant bien que mal et à la découverte de son fils, il va se sentir la fibre paternel, à l'inverse de son père dont les confrontations sont nombreuses. Une intrusion dans le milieu des drogués et des caïds danois. Très bon divertissement et une suite évidente !
Le réalisateur lui-même l'avoue c'est par simple intérêt financier qu'il s'est lancé dans une suite au premier voler de la saga "Pusher", il n'est donc pas vraiment étonnant qu'il ne soit pas aussi intéressant que le premier. On y retrouve la même ambiance de petits délinquants aussi drogués que les clients à qui ils vendent leur came, mais dans le premier l'intrigue avait plus de vigueur que dans ce deuxième volet ; il y avait une urgence dans les aventures de l'anti-héros Franck qui ne se retrouve pas dans les mésaventures de Tonny. On suit donc ce dernier à sa sortie de prison et on le voit essayer de se racheter maladroitement aux yeux de son père tout en essayant d'intégrer une paternité non-désirée. L'action tourne un peu en rond et bien que pas ennuyeuse ne fournit pas grand-chose de vraiment consistant à se mettre sous la dent. Même le passage de Milo, trafiquant de drogue yougoslave qui faisait le sel du premier épisode, est trop court et trop insignifiant dans son apport pour nous réjouir, d'autant plus que le grand méchant de cet opus, en la personne du père de Tonny, n'apporte pas la même saveur. On perçoit cependant les prémisses de la patte Winding Refn dans la mise en scène avec ces séquences muettes et musicales et les nombreuses scènes monochromes. On retrouve aussi, comme dans le premier opus, son amour des histoires qui ne se finissent pas sur une conclusion, mais reste sur une fin ouverte. Le film n'est en soi pas désagréable, mais reste un petit film sur un délinquant stupide quoiqu'attachant, mais dont le visionnage n'est nécessaire que pour ceux qui veulent voir dans sa totalité la trilogie Pusher ; les autres pourront l'ignorer sans perte.
Suite dans la parfaite lignée du premier opus... Même qualité de scénario et une mise en scène toujours aussi proche de ses personnages... Un second rôle du premier opus devient le personnage principal du second avec l'évolution de plusieurs mois. Même système de descente aux enfers avec la poisse qui attire la poisse. La fin restera ouverte pour laisser libre l'imagination du spectateur (idem dans le 1 et le 3). Excellent pour une deuxième fois.
Si le style crue avec lequel Refn filme la violence urbaine ne surprend plus autant que dans son premier Pusher huit ans plus tôt, c’est grâce à travail une écriture plus creusée que le réalisateur va faire du second volet de sa trilogie une œuvre bien plus acerbe que la précédente. En suivant cette fois non plus Frank (mystérieusement disparu) mais son acolyte Tommy, interprété par le glaçant mais non moins talentueux Mads Mikkelsen, cette retranscription sans concession du trafic de drogue danois se penche sur la place des rapports filiaux au cœur des milieux mafieux, un thème rappelant la trilogie du Parrain. Mais ici, pas de villas luxuriantes et de bourgeois cultivés en costards trois pièces, mais une description détaillée des déboires d’une petite frappe dans un contexte poisseux où le crime organisée apparait comme seule rempart à la misère sociale. Les jeux de lumières dont fait preuve le réalisateur prouvent son amélioration technique notable tandis que la profondeur psychologique du personnage central renforce la noirceur du film par rapport au précédent.
Forcé de remboursé rapidement des très grosses dettes, le jeune réal N.W. Refn revient là où tout a commencé pour lui en donnant une suite à son succès "Pusher". Il reprend un des persos secondaires, Tonny, et nous décrit une nouvelle fois la petite criminalité de Copenhague. Enfin, comme le précise sa note d'intention, l'histoire d'un homme qui baigne dans cette petit criminalité. Et encore une fois, on sent bien sa répulsion pour cet univers. Noir, parcouru de persos déglingués, presque sans espoir, on est pris par cette histoire de paternité (Refn était alors, au cours de l'écriture du film, un jeune papa) et de filiation qui vire au drame sordide et poignant. Acteurs au top du top, scénario profond, mise en scène appliquée bref, c'est du grand cinéma, avec toujours cette BO mortelle et cette présentation des personnages hyper efficace et euphorisante. D'autres critiques sur
Bien qu' une suite de Pusher ne fut pas indispensable (la fin de ce dernier étant impeccable), Nicolas Winding Refn décide de remettre le couvert en prenant pour personnage principal Tonny, magistralement interprété par Mads Mikkelsen, déjà présent dans le premier volet. Cette suite s'avère réussit et reprend les mêmes ingrédients que pour le premier avec cependant un peu moins de tension, ce qui le place un cran en dessous de son ainé. Dans l'ensemble, les personnes ayant apprécié l'univers de "Pusher" apprécieront sans problème ce long métrage.
Toujours aussi violent et le même type que dans le premier opus. La caméra est plus posée mais l'histoire est plus profonde et malsaine. Un film qui frappe par son réalisme et par plusieurs scènes très cinématographique.
Pusher II, second épisode de la trilogie de Nicolas Winding Refn qui s’intéresse plus précisément à Tony, rôle secondaire dans le premier opus qui prend ici un peu de gallon. Nouvelle immersion dans la mafia de Copenhague, déconvenue et sordidité sont encore de mise mais avec moins d'impact que lors du premier essai. Mads Mikkelsen s'octroie quelques passages de hauts vols mais tombe aussi dans la caricature du nigaud de service, le scénario est bien huilé, moins foutraque et plus calibré et dans ce cas précis ce n'est pas forcement un compliment. Un film électrique et tendu, mais un poil décevant.
Deuxième volet de la trilogie qui est généralement considéré par beaucoup comme le meilleur alors que c'est celui que j'ai le moins aimé. Malgré quelques scènes très réussies à l'instar du vol de voitures (le cinéaste était déjà très fort pour ce type de séquence !!!), j'ai trouvé que l'ensemble était très long à démarrer mais au bout d'une heure c'est enfin bon et on parvient à avoir de l'intérêt aux cheminements d'une petite frappe, qu'on avait un peu croisé dans le film précédent d'ailleurs, qui veut changer et donc en devient attachant. La dernière confrontation entre le fils et le père est très puissante montrant que Nicolas Winding Refn sait insuffler beaucoup de violence psychologique dans des moments précis et importants.
Quelques années après un premier volet virtuose, Nicolas Winding Refn remet le couvert avec ce deuxième opus... Et il faut bien admettre que la sauce prend toujours, même si le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances. Bien entendu, c'est une nouvelle fois brillamment écrit et réalisé et plutôt profond dans le traitement de ses personnages ( encore que ! mais j'y arrive...). En revanche, on ne peut que décrier un certain penchant pour la redite de la part du cinéaste danois, qui semble ici vouloir défendre à tout prix le potentiel mythologique de son projet. Malheureusement ce potentiel devient vite un système - du moins avec cette suite - duquel Winding Refn ne parvient pas à se dépêtrer. En effet Tonny n'a pas l'épaisseur de Franck ( le héros du premier opus ) mais le réalisateur se débrouille pour étirer la durée de sa présence à l'écran, et par conséquent Pusher II tourne un peu à vide de ce point de vue-là. Reste un montage intéressant, des seconds rôles passionnants et une musique sympatoche. Reste à voir la troisième partie qui, je l'espère, surpassera mes attentes...
Pusher 2, intitulé Du sang sur les mains, se concentre cette fois ci sur le personnage de Tonny interprété par l'excellent Mads Mikkelsen. Moins violent que le premier, Pusher 2 nous montre comment Tonny va changer et ouvrir les yeux sur sa vie qui, jusqu'à présent, n'était faite que de prison et de deals minables. Ce deuxième opus de la trilogie est sans aucun doute mon préféré. Il a une dimension plus humaine que les autres je trouve. Nicolas Winding Refn nous livre, une nouvelle fois, un chef d'oeuvre du genre accompagné d'une superbe bande son. Refn a fait encore plus fort que le un. Grandiose.