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BATNICO76
19 abonnés
639 critiques
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3,0
Publiée le 18 octobre 2011
8 ans après le première épisode, ce second abandonne son interprète principal pour mettre en vedette le plus intéressant de ces personnages. Laisser pour mort par ce dernier, c'est son ancien acolyte et ami Tonny pour qui le réalisateur dresse un profil glaçant! Mads Mikkelsen, acteur pour le moins charismatique, y campe un personnage fragile, détruit, fou et impatient de faire ces preuves pour un père sans scrupule. L'univers et inchangé, sauf que cette fois le milieu criminel passe par de nouveaux acolytes, toujours aussi convaincant (Reste un caméo, très appréciable, de Zlatko Buric, ancien pourri de 1ère opus). L'image étant améliorer, l'immersion est totale. Faîts toujours aussi dramatique, ce second épisode s'appuie sur les dégâts et la dépendance destructrice a la drogue (vivifiant). Mais surtout a l'accès psychologique sur son personnage central, toujours aussi inondé de "problèmes" le menant directement au gouffre le plus profond. L'accès a la violence reste restreint et ne s'appuie généralement pas sur le physique mais belle est bien aux dégâts causés par un milieu destructeur. Le point fort du film et de la trilogie est belle et bien son potentiel a montré aux spectateurs a quelles points ces œuvres sont réalistes. Choses réussi a tout point car la force principal de Pusher est son authenticité! Le meilleur épisode de la trilogie, du moins le plus profond et abouti (toujours a la présence d'élan musical superbe). Riche en puissance et contenu. Enjoy(!)
On aborde dans ce second volet, le point de vue de Tonny, jouait par un excellent mads mikkelsen (le chiffre dans un 007). Violent, tres realiste ce deuxieme volet ne décoit pas meme si je suis un peu resté sur ma faim...
Oh peuchére que tu me fais plaisir !! ( oui le jeux de mot est pourri mais suis fatigué ce soir ) J'avais lu dans une interview que NWR avait fait ce film sans y être vraiment, occupé par d'autres projets qu'il était. C'est fou de se dire qu'un quasi chef d'oeuvre peut débouler comme ça presque par hasard. Ça interroge pas mal sur la part de mystère et de hasard qui fait qu'un film devient ce qu'il devient entre l’écriture, l'intention et la projection sur la toile du résultat final. C'est fort, c'est brut et sensible à la fois, à l'image de ce héros pommé dans un milieu trop dur pour lui (bien qu'il ne soit pas un ange non plus), immensément seul et que personne ne respecte (ce qui renvoie au tatouage sur son crane), surtout pas son père. La scène terrible de mariage fait froid dans le dos tellement elle s'étire en longueur dans le glauque, le louche, l'alcool mauvais et l'isolement pour son héros. Quel tableau. Après l'irréparable commis, le long travelling final est superbe et fait office de libération, on respire. Et on se demande qui du héros ou du bébé porte l'autre vers un avenir qui s'inscrit en pointillé quand même. Cette fuite reste vraiment désespérée et rien ne nous ai dit sur un éventuel happy-end . Hors de propos ici. On se prend ces images en plein visage et c'est tout. Seul compte le présent, comme pour le héros qui n'a jamais rien construit ( et surtout pas avec ce père détestable ) l'avenir n'est pas de mise. Au moins, pour la première fois, ces actes vont le forcer à se battre ( avec soi même en changeant ? ) pour en envisager peut être un.
Très bonne suite. On garde toujours la même atmosphère glauque et froide que le premier. Seulement le premier "Pusher"ressemblait un peu a Scarface version Danoise alors que ce second volet reprend l’idée du portrait d’une jeune frappe mais l’aborde d’une manière très différente. L’aspect film de gangster est laissé de côté au profit du drame, changement de point de vue oblige, du chemin de croix d’un junkie vers une forme d’absolution, d’un cheminement intérieur d’un type sur qui les coups n’arrêtent pas de tomber et qui fait tout pour se relever. Le personnage de Tonny est donc nettement plus attachant que celui de Franck. L'histoire est beaucoup plus émouvante. Et le spectateur est blasé au final.
Renversant!! le meilleur de la trilogie. Une très bonne mise en scène avec des plans caméra exceptionnels, une atmosphère bien retranscrit appuyé par une musique superbe. On est carrément absorbé par ce film. Visuellement très réussi avec encore une fois un très bon final.
Ce pusher 2 est l'apogée de cette trilogie . Peut être moins d'action que dans le 1 ou 3 mais le réalisme n'en est que plus remarquable . Ce deuxième volet , se repose essentiellement sur tonny , qui sorti de prison , essaye de se refaire une "santé" . Réaliste , social , ce pusher sent le souffre avec son ambiance crade et sombre , sa réalisation coup poing qui prend aux tripes . Les personnages , plus barrés les uns que les autres , sont tous pleins de vices et de violences en eux . Cru et subversif , ce pusher II est un véritable bijou .
Ce deuxième volet est moins accrocheur que son petit frère. On s'attache malgré tout à son protagoniste qui, comme celui du premier, cherche absolument à survivre. Dans le fond, le film ne m'a pas fait penser à un autre polar mais à "Julien Donkey-Boy" de Harmony Korine (!?). La réalisation de Refn est acide et lui vaut largement le titre de "punk" du cinéma danois.
"Pusher II", 8 ans après le premier est similaire à "Pusher" et garde son thème principal : le fric. On a droit à une belle brochette de personnages dont la plupart sont des déchets interprétés par des bons comédiens (Mads Mikkelsen en tête). J'ai légèrement préféré celui la par rapport au premier pour l'histoire qui s'avère intéressante et un peu plus violente grâce à son personnage principal encore moins intelligent que celui du premier, on est hors des sentiers battus, les polars de NWR sont originaux et soignés (la lumière est plus travaillé sur ce film). Un bon film dont la fin est belle à sa façon (bien que je n'aimerais pas être à la place du bébé).
Que ce sois le 1, le 2 ou bien le 3. nous suivons a chaque fois l'histoire " le calvaire" d'un personnage... extrêmement bien mit en scène, un univers sombre et très réaliste, qui nous dégoute du milieu de la dogue... Une trilogie grandiose !!!
A première vue, il ne passe pas grand chose, mais la force du film est là, l'ordinaire filmé froidement, la relation père-fils finement disséquée, l'humanité au milieu de la plus pure et animale violence. Et M. Mikkelsen très juste!
Bien supérieur au premier volet, par la grâce d'une rencontre entre un acteur et son personnage et par un metteur en scène en pleine possession de ses moyens et d'une cohérence exemplaire. D'une impressionnante maîtrise stylistique. 85-90%