Avis : Boulevard de la mort - un film Grindhouse - Page 9

Un super Tarantino avec un scénario original et très prenant. La réalisation est toujours excellente, et on en redemande.

Les critiques font la fine bouche devant ce nouvel opus de Tarantino qui ne se renouvelle pas assez à leur goût. Mort aux grincheux, moi j'adore toujours autant...allez savoir, peut-être mon côté féministe qui prend son pied en voyant des nénettes rock'n roll taper sur un gros macho, ahhh, le pied!!! Et j’en redemande !!!

Un film hommage aux films de série B, jouissif et drôle à souhait. Pas le meilleur de Tarantino, mais c'est un film excellent.

Après James Huth il y a deux mois et son déjanté Hellphone, c'est au tour du gigantesque Tarantino de dépoussiérer un genre périmé, tâche qu'il avait déja remplie avec brio dans toutes ses précédentes oeuvres. Difficile de dire si l'effet "division" du projet Grindhouse lui a été bénéfique, car le film aurait sans doute gagner en rythme mais l'ensemble aurait été peut être redondant. Alors que là... on ne s'en lasse pas, de la réalisation (mama mia) à la bande son (à faire passer John Williams pour un amateur). Mis à part un léger problème de scénario peu profond qui ne semble être qu'un prétexte pour servir des scènes plus qu'entraînantes, où la violence en est presque drôle. De cette culture oubliée, Tarantino en fait un classique du genre, avec sa propre grammaire cinémathographique, plaçant quand il le peut des clins d'oeils à ses propres films (le traditionnel plan du coffre est cependant remplacé par un capot) et allant même jusqu'à faire la guest-star au cours d'une beuverie déja culte. Sa mise en scène exagère volontiers les personnages barrés de l'histoire sans les encombrer d'une dimension grotesque, loin de tomber dans la parodie, le second degré qu'il instaure étant bien plus subtil, se résumant par exemple à des regards caméra exquis du très fort Kurt Russel (la gueule était faite pour le personnage si ce n'est l'inverse) ou à des dialogues puissants (qui n'égaleront malheureusement pas les tirades de Pulp Fiction). Là où le film réussit facilement, c'est sur son point d'orgue, quinze dernières minutes à ranger au panthéon des meilleures courses poursuites, rajoutant en plus du spectaculaire un énervement jouissif qui font de cette séquence "le" moment de bravoure si on devait choisir parmi tous ces instants délicieux. Plus qu'un luxe de cinéphile, une très belle pièce.

Boulevard de la Mort est sans aucun doute le film le plus culotté de Quentin Tarantino. Où sont les grandes scènes d'action, et l'image/son irréprochables de Kill Bill ? Le cinéaste, plus cinéphile que jamais, pourri son image, abîme son son, et construit par là une véritable oeuvre des années 70. Bourré de références, mais sans les étaler, Tarantino est décidé à amuser son public, comme à la surprendre, à lui faire peur et l'exciter. Stuntman Mike, interprété par Kurt Russell, est capable de n'importe quel effet sur le spectacteur : sa cicatrice, son attitude dans sa voiture meurtrière ou encore ses dialogues sont totalement effrayants, tandis qu'il peut apparaître burlesque à d'autres moments du long-métrage. Les groupes de filles, menées par Rosario Dawson, sont les reines des dialogues en dessous de la ceinture si différents des précédents films de Tarantino. On compte autant de "bitch" ici que de "fuck" dans un Pulp Fiction. Les filles sont garces entre elles, parlent beaucoup de sexe, et il vaut mieux être prêt à en entendre beaucoup et longuement : sinon, la majeure partie du film déplaira. C'est aussi le signe de la volonté du réalisateur à s'adresser à un certain public, qui demande ce genre de cinéma, tout à fait hors du commun, qui ne connaît pas le mot "commercial" mais plutôt le mot "divertissement". Les scènes fortes s'enchaînent et l'on n'a que peu de répit, on ressort de la séance épuisé par tous ces effets de style réussis, et surtout par ces péripéties non-stop, déroutant le spectateur comme il aime l'être. Le dernier film de Tarantino est son oeuvre majeure, sa plus engagée, la plus représentatrice du genre de réalisateur auquel il appartient. Il ne peut que lui être souhaité de continuer ses progrès et prouesses cinématographiques, notamment lorsqu'on sait que ses précédents films étaient d'un niveau déjà bien plus que satisfaisant.

un film en deux parties dont finalement on ne retiendra que la première...

Un film bien sympa si on aime ce genre de film ! Un Kurt Russel au mieux de sa forme pour notre plus grand plaisir !

Un excellent film qui vous tiens en halaine du début à la fin,les acteurs sont vraiment très bons,à voir

Death Proof est un excellent film de Tarantino qui allie action et humour. Un des films les plus originaux du 7ème art avec de très bonnes musiques et de très bons plans. Tarantino nous prouve qu'en changeant de genre il reste toujours un très bon réalisateur.


Un très bon Road movie A ne pas manquer.

Je le trouve un peux moins bien que les autre films de Tarentino mais j'ai bien aimé quand meme.

C'est quoi ce film... Faut être honnête c'est un bide, juste quelques nanas qui passent leur temps à bavarder et à boire. Certes les prises de vues sont bien réalisées, des images déroutantes mais ça ne suffit pas pour en faire un bon film...

Cooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool

Tarentino nous emmène au bout de l'ennui; navrant!!!

Quand Tarantino met le turbo, il signe par son talent inné un film osée,endiablé, et stylé, dont seul sa marque de fabrique sauve en justesse le virage scénaristique proche du rapide dérapage !

L'intérêt à ne pas être un cinéphile averti est que l'on pas d'a priori sur la notoriété des auteurs ou des acteurs et l'on l'on peut critiquer sans entrave ce qui défile devant nous. En l'occurrence ici, 40 minutes de bavardages vulgaires sur les hommes entre quatre fille,s coupées par une scène de meurtre gore en voiture à mettre au crédit d'un cascadeur tueur de donzelles. Puis c'est reparti pour 40 minutes de bavardages avec je présume une action similaire au bout de compte. Je présume car je n'ai pas pu supporter ce film qui me faisait bailler toutes les 30 secondes, m'étant arrêté à l'envie de filles de vouloir essayer une Dodge Challenger à vendre, ce deuxième groupe ayant ajouté l'attrait pour les mécaniques viriles à leur discussions obsessionnelles. Franchement quel est l'intérêt d'un tel film ? Ca raconte quoi au final ? Un moment de cinéma d'une nullité affligeante pour ma part. mais pas seulement, je n'étais pas seul et les autres m'incitaient à quitter la séance devant tant de vide et de grotesque étalé.