Avis : Boulevard de la mort - un film Grindhouse - Page 3

Étant un grand amateur des films de Tarantino, j'attendais beaucoup de ce film. J'en suis ressorti avec une assez grosse déception. Pas que le film soit mauvais, mais Tarantino a largement abusé sur les petites scènes qu'il affectionne. Vous savez, les scènes où des personnages discutent entre eux de sujets plus ou moins divers, que ce soit dans un restaurant ou dans une voiture. Sauf que dans les films précédents, là où ce genre de scènes durait 3~4 minutes, ici elles durent plus de vingt minutes ! Bref, ça sert avant tout de bouche-trou entre les scènes d'action très efficaces, mais ridiculement courtes par rapport aux scènes de blah blah. Je ne sais pas si cela est fait exprès pour coller avec le style des films grindhouse (dont ce film est censé être une sorte d'hommage), quoi qu'il en soit, on s'ennuie pas mal… Par contre, chapeau bas aux scènes d'action, ça réveille! L'une des scènes du film pourrait faire un excellent spot pour la sécurité routière tant elle peut marquer les esprits par son côté réaliste et trash.

Boulevard de la mort - un film Grindhouse que dire de ce film, J'ai tout simplement adoré et je suis totalement conquis par ce film car c'est du gros délire a l'état pur signé par le grand Quentin Tarantino qui fait encore des merveilles avec son style que j'adore : des dialogues longs certes mais somptueux, c’est du blabla mais c’est le style unique a Tarantino mais je c’est pas pourquoi mais les dialogue sont vraiment savoureux et très intéressant a suivre et ça c’est tout simplement énorme. Ensuite, des scènes tout plus délirant et culte les une que les autres, des musiques sublime et culte. Une réalisation et une mise en scène magistrale : toujours aussi stylé et bien filmé, avec un grain de l'image magnifique (image qui saute, un moment couleur et un autre en noire et blanc). Et une cours poursuit final a grand vitesse qui est juste mémorable et fabuleux : vraiment ça c’est ce que j’appelle un bouquet final, avec un suspense et une adrénaline a son maximum. Et vraiment, on peut dire que Tarantino est juste énorme en ce qui concerne les courses poursuites (il film ça avec une tel maestria) : ça c'est vraiment excellent. Tarantino est vraiment le maitre dans ce genre de film : bravo. Le scenario, il y en a pas tellement enfin il est assez simple mais c'est surtout les situations, la mise en scène, les dialogue et tous ça mélangé, ça donne un film qui est tout simplement énorme (avec un retournement final qui est juste énorme à voir). Et puis, Les acteurs sont tous très convaincant : les girls sont tous sublime et joue parfaitement leur rôle et Kurt Russell est vraiment exceptionnelle et unique dans son rôle. Et pour finir, une bande original tout simplement mythique et vraiment excellent a écouté et qui met bien dans l'ambiance. Voila du Tarantino comme j'adore. A voir absolument. Un chef-d’œuvre et aussi un énorme coup de cœur : du pur Tarantino.

Bon ben voila, j'aime bien Tarantino mais la... L'hommage au grindhouse mouais... Il ne se passe rien, rien ne se dégage de ce film. L'ambiance n'y est pas et on s'ennuie rapidement. Ecouter pendant quasiment tout le film les histoires de fesses de demoiselles, certes charmantes, mais oh combien creuses n'est pas plus excitant que ca. Les dialogues ne sont pas si droles que ca, et les scènes ou on est censé avoir les tripes qui remontent sont ridicules... Peut etre que je ne comprends rien au style, tout ca, mais quand bien meme... Absolument ininteressant.

Quentin Tarantino, je suis tout de même un peu en froid avec lui. Son « Django Unchained », m'avait quand même passablement ennuyé. J'avais néanmoins trouvé sympathique son « Inglorious Basterds » sans pour autant sauter aux rideaux. C'est pour ça que j'espérais (secrètement) que ce « Boulevard de la Mort, allait me réconcilier un peu avec le cinéaste. Comment résumer son film le plus rapidement possible ? Presque une heure et demie de blablas inutiles pour environ vingt petites minutes d'action. L'ensemble est très nettement scindé en 2 parties : la première, trois gonzesses partent pour picoler dans un bistrot, ça piaille pour ne rien dire et l'on se demande où Tarantino veut nous emmener. Puis tous ces blablas et toute cette picole s'achèvent sur un accident (très bien filmé, il faut l'avouer). Et là, on se dit, ça y est la machine est lancée, et y a un truc dément qui pointe le bout de son nez. Mais l'enthousiasme est de très courte durée. La seconde partie, reprend exactement le même schéma : quatre gonzesses parlent de tout et de rien et puis on embraye sur une course poursuite, qui dure je ne sais combien de temps, et qui est, malheureusement pour elle, assez mal troussée. Le coup est manqué, complètement. Et la présence de Kurt Russell ne peut malheureusement pas y changer grand-chose. Avec ce « Boulevard de la Mort », déclaration d'amour au cinéma, hommage aux films d'exploitation des années 70, ultra référencé puisque sont mentionnés certains films de l'époque (« Point Limite Zéro », « Larry le Dingue, Mary la Garce » ou encore « La Grande Casse »), Tarantino voulait sans doute se faire un méga gros kiff, mais son film (qu'il considère d'ailleurs comme son plus mauvais) n'est finalement rien d'autre qu'un véritable navet.

Avant "The Hateful Eight" de Tarantino, j'ai décidé de revoir son film que je considérais comme son moins abouti. Lors du premier visionnage je me suis ennuyé ; cependant le second m'a agréablement plu.

"Boulevard de la Mort", film Grindhouse avec Robert Rodriguez pour "Planète Terreur", est un hommage aux séries B et road-movies réussi maitrisé par la mise en scène de Quentin Tarantino. Dans ce long-métrage très critiqué pour son manque d'action et ses dialogues incessants, le metteur en scène réputé met son talent de scénariste à son histoire. Il livre un scénario certes très lent mais bordé par des répliques et scènes cultes ! L'ambiance pesante mais captivante de ce film se révèle être encore plus troublante par sa mise en scène. Nous suivons au départ de belles jeunes femmes, puis enfin le psychopathe dans sa folie meurtrière. Avec un talent de metteur en scène prouvé, Quentin Tarantino signe une œuvre parfois violente mais principalement ciselée par des séquences au rythme prenant et aux dialogues percutants. Quentin Tarantino met en scène un renversement des valeurs en inversant les figures viriles en jeunes femmes décérébrées des années 70. La BO est quant à elle très bonne, et est composée par Robert Rodriguez ("Une Nuit en Enfer").

Rosario Dawson ("Sin City"), Jordan Ladd ("Hostel II"), Sydney Tamiia Poitier ("Hood oh Horror"), Vanessa Ferlito ("Wall Street : l'argent ne dors jamais"), Rose MacGowan ("Planète Terreur") et Mary Elizabeth Winstead ("The Thing") forment ce casting rempli de femmes. Chacun trouve son compte et fait une très belle performance. Face à elles se trouve Kurt Russel ("The Hateful Eight"), homme balafré et tueur sanguinaire. Son interprétation est vraiment bluffante, remarquable ! Cependant, Eli Roth ("The Green Inferno"), le réalisateur lui-même et Michael Bacall ("Inglourious Basterds") les accompagne en temps que sympathiques caméos.

Le metteur en scène filme aussi bien ses courses-poursuites avec rapidité et montage rythmé que ses acteurs de façon lancinante, laissant place aux séquences de discussions interminables mais intéressantes. La réalisation est toujours aussi bonne, avec des effets de styles propres au Cinéma de la Backploitation. De plus, la photographie aux teintes rougeâtres ainsi que les brûlures de bobines faites exprès rendent l'immersion du duo Rodriguez-Tarantino plus fascinante. En effet, en faisant ce duo sanglant, les deux réalisateurs ont mis en scène leurs œuvres avec des effets visuels percutants et intéressement travaillés (images qui sautent par exemple).

Q.T. revient à la rencontre de son Cinéma qu'il aime temps, et signe ce que l'on pourrait qualifier de premier film d'horreur. Mélange des genres sous adrénalines, "Boulevard de la Mort" traine cependant trop en longueur pour je puisse le qualifier de très bon film, et même de très bon Tarantino. Moins aussi fascinant et abouti que ses précédentes œuvres, ce long-métrage est un Tarantino plutôt moyen malgré une réussite artistiquement visuelle.

Cela n'a rien d'une nouvelle, Quentin Tarantino est un grand fan de cinéma et ne manque jamais de rendre hommage aux œuvres et aux styles de cinéma qui ont bercé son enfance et son adolescence. Avec ce film il réitère cette marotte et la porte à des niveaux jamais atteints par ces longs-métrages précédents. Il accouche ici d'un film totalement foutraque qui fait puissamment référence aux slashers-road-movies des années 70-80 avec en prime un parti pris esthétique visant à vieillir l'image pour rendre un effet de pellicule usée jusqu'à faire des coupures pour donner l'impression d'une pellicule abîmée. Le résultat est un spectacle aussi amusant que déconcertant... et pas du tout familial. Pour commencer l'histoire est simple, pour ne pas dire simpliste, et Tarantino s'amuse à quasiment couper en deux le film pour nous conter deux histoires différentes avec pour trait commun un cascadeur psychopathe. Les dialogues sont comme à leurs habitudes excessivement bien écrits (quoique remplis de propos vulgaires) et les personnages majoritairement féminins sont bien loin des stéréotypes féminins que le cinéma nous offre habituellement. Certaines scènes sont d'anthologie, comme le lap-danse de Vanessa Ferlito, la scène de l'accident ou bien la course poursuite de fin de film qui n'a rien à envier à celles de la saga "Fast and Furious" avec en prime des filles aux volants. Un film bourré de références qui pourtant reste jouissif même pour des amateurs non-éclairés du 7ème art et qui, s'il faut éviter de le montrer aux âmes (et aux oreilles) sensibles, est hautement recommandable pour étoffer sa culture cinématographique. Jubilatoire tout simplement.

Il suffit que le nom de Tarantino soit betement ecrit sur l'affiche et les gens vont betement lui mettre une super note, mais bien que jai un penchant pour Tarantino , je suis obliger de mettre la note minimale :
Un mec qui tue des gonzesse sans neuronnes avec sa caisse la 1ere fois, la 2e fois ils s'attaquent a des gonzesse plus forte et il se fait ecrabouiller , voila jai resumer le film.....

Ce film est assez décevant. Ce n'est pas assez équilibré entre les scènes d'action et les scènes de bla bla, tout le millieu du film est rempli de répliques et au bout d'un moment , il y en a trop. Certes le script est parfait, comme dans tous les films de Tarrentino, mais c'est vraiment trop. Ensuite on enchaîne avec une énorme scène d'action avec des cascades de partout, et là aussi c'en est trop d'un seul coup. La mise en scène est parfaite, le script est parfait mais le scénario est banal spoiler: (mis à part l'idée qu'il y ait une vengeance des filles)
. Un homme qui a du charme, qui emmène des filles avec lui et après il les tue, c'est du déjà vu. Enfin un scénario pas terrible de Tarrentino.Le jeu de Kurt Russell est admirable.Film un peu décevant. Ce n'ai pas obligé de le regarder.

Qu'est ce que c'est que ce film ? En quoi est-ce un hommage au style Grindhouse ? Que c'est long, mais que c'est long... Un supplice que de regarder ça jusqu'au bout, en attendant qu'il se passe quelque chose, mais rien, le vide, sauf des discussions à n'en plus finir. Puis arrive le générique de fin, mettant un terme à cette escroquerie cinématographique.

Le film met face à face des femmes indépendantes, libres et sexy avec un homme macho et viril, qui se voit en mâle alpha symbolisé par un bolide image de sa virilité telle qu'il l'imagine. Un blalbla constant, très écrit mais qui permet de nous plonger dans le quotidien des filles sans être trop explicatif, et surtout des dialogues nombreux et denses qui ne sont jamais mièvres ou ennuyeux. Le récit évolue sans réel suspense, on sait que le Stuntman va tomber sur un os, celui qui fait mal, celui où la virilité dans toute sa caricature et sa certitude va se briser. On s'attache d'abord aux filles, panel des genres, extraits de charmes, qui imposent un peu de grâce et d'humour aussi en parallèle de la violence et/ou de la dégueulasserie symbolisé par Mike le Stuntman jusqu'à ce dernier acte absolument fun et jouissif où la lâcheté du cascadeur en prend pour son grade. Plusieurs séquences méritent le détour, du strip-tease à l'accident de voiture en passant par une Zoe Bell sur un capot en pleine vitesse. Un film encore trop sous-estimer à voir, à revoir et à conseiller.
Site : Selenie

du Tarentino pur jus avec une bonne musique, un scénario, des acteurs hors norme. Un vrai bon moment.
PLV : voir un film de Tarentino c'est s'assurer d'être plongé dedans sans penser à la vie de tous les jours.

un film tout simplement déjanté, malheureusement trop de dialogue, ce qui gâche le film !!!

Autant Planète terreur est un bon délire très divertissant à voir autant Tarantino rate son coup avec Boulevard de la mort qui est très ennuyeux, beaucoup de blabla (faut attendre au moins 40 mn avant qu'il ait de l'action) ; même la poursuite finale est un peu décevante. Le seul intérêt du film c'est Kurt Russell.

On savait depuis longtemps que Quentin Tarantino et Robert Rodriguez étaient des passionnés de cinéma bis. Leurs filmographies respectives sont pleines de références à ces vieux films délicieusement emprunts de violence et d'érotisme... Mais cette fois, ils nous offrent un véritable hommage à ce cinéma populaire qui a été (un peu injustement) oublié avec le temps. Chacun de leur côté, ils réalisent un film qui rassemble joyeusement tous les codes inhérents à ce genre qui a bercé ma jeunesse. Ainsi « Planète terreur » pour Rodriguez et « Boulevard de la mort » signé Tarentino forment ensemble les « films Grindhouse ». Les amateurs ne pourront qu'applaudir des deux mains tant la qualité de la réalisation est évidente. Les effets spéciaux « à l'ancienne » tout comme l'image volontairement vieillie font renaître de vieilles sensations qu'on pensait perdues à jamais. C'est tout un pan de l'histoire du cinéma qui paraît revivre pour l'occasion et les acteurs ne s'y sont pas trompés. Leurs prestations, purement jubilatoires et largement décalées, apportent également beaucoup à la réussite de l'ensemble... C'est donc peu dire que j'ai apprécié cette étrange expérience qu'il faut absolument découvrir tant elle aiguise la curiosité... Attention cependant, son visionnage est bien loin d'être « tout public »... Vous êtes prévenus !

Le réalisateur le plus déjanté et le plus doué des 20 dernières années revient en force avec ce qui constitue sans doute comme le film le plus jouissif de cette année : « Boulevard de la mort – Un film Grindhouse ».Quentin Tarantino nous offre un orgasme de cinéma de près de 2 heures, un bordel organisé de belles filles, de poursuites en voitures des plus ahurissantes, des dialogues toujours aussi vulgaires mais désopilants et filants droit dans la case culte, une inventivité de mise en scène et un sens du cadrage affolant, une BO à tomber par terre dont chaque titre nous trotte dans l’oreille un mois après avoir vu le film, et un ensemble d’acteurs bien ancré dans l’univers tarantinesque qui s’en donnent à cœur joie dans ce délire euphorisant. Certains diront que le génie de Knoxville se repose sur ses lauriers, or, pas du tout, certes il cultive toujours cet art du recyclage de films médiocres mais pour en tirer le meilleur et réaliser un patchwork de séquences toutes plus jubilatoires les unes que les autres et cela avec une maestria renouvelée à chaque fois qui restera inégalable et inimitable. La puissance de ce bijou est également du au fait qu’en adoptant les codes de ce type de production bas de gamme (scénario simpliste et personnages peu profonds), Tarantino sublime ses personnages en leur donnant une classe et un bagout extraordinaire de par son génie de créateur d’images. Comme à son habitude , Q.T. ressuscite les has been , puisque la composition de Kurt Russell en macho-beauf serial-killer en voiture est un pur délice , tout comme les femmes , vulgaires au départ mais qu’ils arrivent à sublimer sous n’importe qu’elle angle , la danse du ventre de Vanessa Ferlito en est le meilleur exemple. Le final comporte sans doute l’une des meilleures poursuites en voiture du cinéma avec des prises de vue faisant monter au maximum l’adrénaline du spectateur. C’est du grand art, du grand cinéma, c’est jouissif, c’est Tarantino , c'est une BOMBE !