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Alain D.
585 abonnés
3 281 critiques
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4,0
Publiée le 26 septembre 2014
Musique seventies, juke-box, superbes voitures , nanas délurées , poursuites, cascades , action, et même jeu de couleurs : tout est présent dans ce "road movie" qui ne se réglera pas à coup de ' rif ' comme nous a habitué Quentin Tarantino. L'histoire débute à Austin (Texas) dans un bar rétro, atmosphère vintage sur une excellente bande son musicale. Dans ce bar : un "staring girls" excellent nous présente une bande de copines venues pour faire la fête. Présent également un inconnu; il est cascadeur, mystérieux, typé au look ravageur. Personnage magistralement interprété par Kurt Russel. L' ambiance festive ne va pas durer : la tension montera crescendo jusqu'au dénouement. Bref, n'hésitez pas : En voiture, embarquez avec ces filles qui ne vous "laisseront pas tomber".
ce film n'est pas au niveau de pulp fiction ou reservoir dogs... quant à ceux qui commencent à philosopher et extrapoler sur un film de "belles caisses"... Un "fast and furious tarantinesque 60's"??? un "taxi underground"???
Un film qui excelle au niveau de sa forme et qui rend un brillant hommage au cinéma de série B des années 70. Grains sur l'image, faux raccords, sauts de pellicule... Le réalisateur réussit à garder l'esprit du genre tout en imposant son style délirant. De très bonnes musiques, des plans travaillés, des scènes jubilatoires, et des dialogues dont seul Quentin Tarantino a le secret... Une réalisation impressionnante qui allie humour et action !
Bon, comme beaucoup je trouve que ce Boulevard de la mort est le moins bon film de Tarantino. Il n'en est pas moins efficace. Bon, je trouve en fait le film assez inégal : je me régale pendant la première partie, toute la scène dans le bar où la tension monte crescendo jusqu'à la fin en apothéose et là coupure et on passe à la deuxième partie qui m'a beaucoup moins subjugué, surtout parce qu'on voit beaucoup moins le personnage de Kurt Russel, et que les blablas interminables des filles m'ont gonflé (pourtant j'adore les dialogues interminables de QT, dans Pulp Fiction par exemple, mais là moyen quoi, après peut-être est-ce parce que je ne suis pas une fille, ou parce que je m'impatientais de retrouver Kurt Russel... Ou un peu des deux), mais la course-poursuite finale a quand-même bien rattrapée les dialogues tant elle est bien filmée, tendue, jouissive, bref efficace. J'aime aussi l'aspect hommage aux vieux films de bagnoles fauchés (sautes de pellicules, passage en noir et blanc, saturation de l'image...) et comme je l'ai dit je trouve Kurt Russel et son personnage exceptionnel, ce mec - Kurt - a un tel charisme que son personnage est directement fascinant, et j'aime aussi le fait que Tarantino applique ici sa méthode Hans Landa : il rend son personnage assez sympathique et dévoile ensuite son côté psychopathe. Après les filles sont canons, les bagnoles sont belles... C'est un bon vieux film "comme on en faisant avant". Inégal mais sympa à regarder, pour se détendre.
Un exercice de style incroyable, j'ai adoré ça, les acteurs sont très bien, Kurt Russell est extraordinaire en psychopathe impuissant, avec une cicatrice en guise de castration. Les dialogues c'est du tarantino quoi, les courses-poursuites sont très bien filmées, les références sont évidentes et très bien géré, car franchement l’utilisation des codes de la série Z et des plus minutieuse, c'est le moins que l'on puisse dire, et la bo est d'enfer. Bref c'est trash, gore, malsain, virtuose et culte.
On va oublier deux secondes que c'est du Tarantino, on va oublier que le méchant c'est Kurt Russel et on va essayer d'analyser le film.
L'histoire à l'air sympa, le titre nous fait baver, on s'imagine déjà entre train de mater un film genre Mad Max croisé christine quand on voit l'affiche et en fin de compte, il n'y a rien dans le film pour nous faire vibrer. Une belle scène après une demi-heure de blabla et après ca repart les nenettes qui causent sans fin. Point de montée de mayonnaise pour la sauce finale. Ce film aurait pu être culte à mes yeux mais loin de là, il en est en réalité un gros navet.
Pourquoi tant de blabla qui n'apporte rien ? Pourquoi ne pas avoir essayer de construire un monstre sanguinaire qui tue pour le plaisir ? Les flics en parlent 20 secondes dans le film et puis c'est tout. Ca ne se construit pas comme ça un film. S'il doit y avoir une demi heure de blabla il faut qu'il serve à quelque chose. Bref film décevant à oublier vite fait.
Avec "Death Proof", Tarantino réalise un film jouissif, doublé d'une bataille des sexes imparable ! La première partie du film rend hommage aux films "Grindhouses", et la seconde rend plus hommage aux films de bagnoles. Pour ma part, j'ai préféré la première, j'ai trouvé dommage de faire crever aussi vite les filles... Car, vers le milieu du film, au début de la seconde partie, le rythme perd en intensité, on a droit à pleins de discussions "de meufs" dirons les machos (je tiens à dire que je n'en suis pas un !)... Mais pas d'inquiétudes, le film retrouve son rythme un peu plus tard avant de se terminer sur une poursuite jubilatoire ! Littéralement, j'ai pris mon pied ! Encore un coup de génie made in Tarantino !
"Boulevard de la mort" joue avec le plaisir que la répétition crée chez le spectateur. "Boulevard de la mort" est en fait deux films en un. Les deux parties étant le même film répété mais avec un déroulement et une issue différente. Le même esprit est conservé dans la répétition de la scène de crash, dont je reparlerais plus loin, où la répétition est la source d’un crescendo de violence assez jouissif. Oui le mot est bien choisi malgré les circonstances car il est clair que le personnage interprété par Kurt Russel vit cet accident comme un véritable orgasme à répétitions. Dimension sexuelle qui est d’ailleurs largement soulignée notamment dans le plan assez délirant de Kurt Russel assis sur le capot de sa voiture, son bouchon de radiateur représentant un canard à la fière allure placé délicatement dans son entrejambe…
Tarantino a rempli son film de références à sa propre filmographie : la sonnerie de portable rappelant le sifflement de Daryl Hannah dans "Kill Bill" (séquence de l’hôpital), le petit déjeuner du deuxième groupe de filles en travelling circulaire qui rappelle la séquence d’ouverture de "Reservoir Dogs", la fameuse et devenue culte, prise de vue depuis le coffre, le Big Kahuna Burger, apparition de sa personne dans le film et probablement d’autres… On notera également un clin d’œil à Sofia Coppola (avec qui il est sorti durant quelque temps) par un plan assez bref sur des magazines ayant en couverture des photos du film "Marie-Antoinette". On retrouve également de longues séquences dialoguées au sein du film qui en agaceront certains et en raviront d'autres car il faut avouer que s'il est une chose à laquelle Tarantino soit définitivement doué c'est bien l'écriture de dialogues ! Ici on ne déroge pas à la règle et on se régalera de nombreuses punchlines doublées d'un humour décapant.
Mise en scène inventive et dynamique, scénario et concept jouissifs, le tout traité avec brio et avec une belle lumière également signée Tarantino qui était pour la première fois son propre directeur de la photographie, prenant ainsi exemple sur son pote Robert Rodriguez qui accumule les postes au tournage. Le casting est très bon et très féminin, bref que dire de plus si ce n’est que cet ensemble crée une alchimie pour le moins réussie et remonte encore le film vers le haut. Malheureusement, le film n'est pas totalement abouti mais c'est quand même une nouvelle preuve que Tarantino est un grand cinéaste avec lequel il faut compter.
Un film dont Quentin Tarantino est le réalisateur c'est rare, trop rare même... Il faut bien ce rendre compte que ce "Boulevard de la mort" ( 2007 ) n'est que son 8ème film en tant que réalisateur! Alors pourquoi attend-t-on toujours ses films avec tant d'impatience? Tout simplement car ils sont toujours géniaux et osés, toujours innovateurs, ou au contraire totalement décalés par rapport à l'époque où ils sortent ( exemple : le générique de début, parodie volontaire des films des années 70... Génial ).
Première partie du film, on est plongés dans la vie de 3 jeunes filles "de la nuit", on à droit à toutes leurs histoires sans intérêt, avec des dialogues que l'on pourrait comparer à ceux d'un certain "Pulp Fiction" ( 1994 ) , mais qui n'arrivent jamais au même niveau. Bref ces 3 filles se retrouvent dans un bar où elles rencontrent Stuntman Mike, ( campé par un Kurt Russel à qui le rôle va à merveille ) un vieux cascadeur. Le film se poursuit, il propose de raccompagner une jolie blonde ( Rose McGowan ) et sur la route, il rattrape le trio de filles et ENFIN nous avons droit à ce que nous attendons depuis le début du film : de l'action! Et c'est vrai que cette scène est grandiose, magnifiquement filmée ( Tarantino est aussi le directeur de la photographie, une première pour lui ), Parfaite!
Et c'est presque exactement pareil pour la deuxième partie du film, 14 mois plus tard. Aussi un groupe de fille, aussi des dialogues longs qui ne sont qu'un fil conducteur pour arriver à la poursuite finale, encore une fois Parfaite. Coup de Chapeau aussi à Zoe Bell, qui à réalisé elle même toutes les cascades du film, et elles sont époustouflantes!
Si je n'avais eu à coter que les scènes de poursuites, j'aurais sans aucun doutes mis le maximum... Mais le problème c'est le reste, ce qui amène à ces passages parfaits : on dirait que toutes les scènes autres que "en voiture" sont baclées, et c'est bien dommage...
Ce film se résume à 2 bandes de pouffs qui n'arrêtent pas nous raconter leur vies, au début c'est marrant, mais au bout d'une heure ça devient insupportable!!! En général, j'adore les films de Tarantino, mais ce film est pour moi totalement raté... Je me suis bien fait avoir!!!
Tarantino (en tant que réalisateur) signe son moins bon film de sa trop courte filmographie. Le casting et la bande originale, sont bien sur réussi (comme dans tous ses films). Mais il manque quelque chose, le scénario est trop mince. Le film reste sympa mais j’attendais beaucoup mieux.
Pour la première collaboration entre le génial Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, on a le droit à un excellent film avec des dialogues comme QT les aime, de la violence comme QT l'aime et une brochette d'actrices qui incarnent toutes un personnage avec leur propre personnalité. Q. Tarantino nous habitué à de longues scènes avec beaucoup de dialogues et peu d'action, il récidive ici sans pour autant que l'on ne s'ennuie une seule seconde. Mais une fois que le film se met à bouger, on s'accroche à nos fauteuils et on assiste à des cascades assez impressionnantes et impeccablement mise en scène. On n'en loupe pas une miette, quitte à ce que cela devienne gore. "Boulevard de la mort" devient rapidement un concentré d'adrénaline sanglant et terriblement excitant.
Je me suis ennuyé pendant la plupart du temps (c'est à dire, à part au milieu et à la fin, vous me comprenez) et franchement je suis déçu.. Il y a quelques bons moment, mais on ne retrouve pas l’intérêt et la finesse dans les dialogues que l'on connait dans les autres films de Tarantino. Le film est clairement coupé en deux parties, dont chaque début est ennuyant et assez vide. La fin est très mal amenée.
C'est un très mauvais Tarantino, et avant tout, un très mauvais film.
La qualité d’un film ne peut pas se résumer en une impressionnante succession de références tant plastiques que musicales autour d’une intrigue tenant sur deux lignes. Tarantino est d’autant moins pardonnable qu’il était capable de réussir son pastiche s’il s’était donné la peine de pondre un scénario avec de fins ressorts dramatiques et de vrais rebondissements qui auraient rompu l’ennuie émanant des conversations à rallonge de ses jeunes piplettes, soiffardes et bien peu farouches. Ennuie qui devient parfois insupportable notamment lorsque Tarantino allonge sa sauce au moyen d’une interminable et assourdissante cascade. A force de se la jouer le génial dilettante, il peut réjouir le public bobo snobinard, mais il déçoit les honnêtes cinéphiles, qui voient monter chez lui une certaine vanité doublée d’une créativité essoufflée.