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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
1 étoile pour l'imagination. 1 étoile pour le jeu de Steeve Coogan. Pas d'autre étoile, car on n'entre pas dans le film. Dans la logique, la mise en abyme du film dans le film aurait dû transporter les spectateurs, les emmener au plus profond du film. Effectivement, si l'on cherche le clin d'oeil, si l'on cherche l'humour Anglais, on doit aller voir ce film. Si l'on cherche à comprendre, on s'abstient.
Brillant, drôle, sans temps mort... Les acteurs sont vraiment remarquables et s'en donnent à coeur joie avec ces personnages si riches. Avec un tel monument de la littérature comme point de départ, on n'aurait pas pu mieux faire comme adaptation.
Film ovni...film, pas film, docu, pas docu...On s'amuse, on se perd...mais on s'ennuie aussi un peu. Le duo d'acteurs pseudo-stars qui se font la guéguerre est tordant mais l'humour anglais dans ce film est parfois trop anglais, c-a-d qu'il nous échappe.A noter, la participation de Gillian Anderson, Scully herself, dans son propre rôle.
Très curieux, c'est le moins que l'on puisse dire. Attention car le synopsis du film et le film en lui même sont assez différents. La première demi-heure du film est réellement prenante, originale, marrante et bien filmée. Après c'est moins interessant, à moins d'aimer - c'est mon cas, d'où la deuxième étoile qui n'est pas méritée - l'ambiance d'un tournage de film. La scène finale boucle la boucle et la longueur non excessive du film le sauve du navet. Malgré tout, c'est de l'humour "so british" - attention les yeux (et les oreilles) -, il faut aimer ...
Surprenante cette adhésion presque unanime de la presse pour ce film bavard, décousu, incapable d'accrocher l'attention au delà de quelques scenettes de belle tenue. Pourtant on est prévenu dès la première scène : un dialogue à l'humour très calculé, plaisant mais qui se suffit à lui même (le générique final, du même accabit mais beaucoup plus long, est pesant). Les défauts du cinéma anglais sont là et bien là : une trop grande importance accordée aux dialogues, aux situations, plutôt qu'à la réalisation. Cela vient sans doute de la tradition théâtrale. A tout moment on a l'impression que chacun des protagonistes est prêt à embrayer sur une répartie, ce qui donne certes au film son rhytme, mais ne laisse aucune place à la poésie ou à la méditation. Or on a du mal à s'imaginer un tournage sans ses moments de "rien". Ici tout est déballé au forceps, à coups de vannes, de scènes comiques... Qu'il y ait une part de vérité dans la confusion, les hésitations, les retournements qui caractérisent un tournage de film est sans doute le seul intérêt de cet exercice un peu trop bien ficelé. Mais ne vaut il pas mieux voir, dans ce contexte, le film interrompu de Terry Guiliam avec Jean Rochefort, beaucoup plus touchant ?
De prime abord, il est très difficile de porter un jugement sur ce film qui na comme cohérence que ses incohérences. Mis au parfum dès le début par Steeve Coogan, le spectateur subit ce qui est censé être une adaptation dun chef duvre du 18ème siècle de la littérature anglaise : « La Vie et les opinions de Tristram Shandy », réputé inadaptable. De là, nous allons suivre toute léquipe dans les heurts et malheurs de tournage.
Conventionnel ? Que nenni ! Car le traitement est intentionnellement anarchique et déroutant. Cest un véritable jeu de miroirs qui est projeté avec le film dans le film qui nest quun film. La première demie heure est de ce fait difficile à supporter.
Malgré ce handicap, en saccrochant on pénètre enfin dans ce qui nous apparaît comme la face cachée de la lune. Ce que le grand public nimagine en aucun cas quand il pense aux coulisses. Ce patchwork de scènes nous montre les états dâmes dune équipe, les gros doutes sur le scénario, les rivalités dégo des acteurs, en passant par le manque de moyen de la production
Les références cinématographiques sont nombreuses notamment au niveau musical : Nino Rota, la mélodie de Meurtre dans un jardin anglais, Barry Lyndon On pense à Truffaut avec sa Nuit américaine, à Fellini bien sûr, à Greenaway.
Le ton général est caustique, acerbe. Ce film est un véritable instantané sans concession sur le milieu du cinéma. Et certaines scènes sont tout simplement uniques : une collision entre deux cavaliers, filmée comme un accident de voiture avec un découpage digne dun film daction Rien que pour cette scène, cette curiosité cinématographique mérite dêtre vue.
Vues les bonnes critiques presses et spectateurs, je m'étais dit que j'allais me régaler avec un film à l'humour anglais, qui promettait d'être atypique. Hé bien petite déception...Le montage singulier n'offre aucune perspective scénaristique, les traits d'humour font à peine esquisser un sourire...et les relations entre les personnages m'ont laissé indifférente malgré la volonté manifeste de corser la personnalité des protagonistes. Je l'ai vu avt hier et je l'ai déjà oublié...
Plutôt que de transposer à l'écran un bouquin réputé inadaptable, la machine à tourner Michael Winterbottom choisit de mêler morceaux choisis de l'uvre et disgressions autour du tournage, suivant ainsi l'aspect destructuré du roman . Malin de la part de l'auteur (qui avait déjà donné dans un exercice voisin avec 24 hour party people, déjà avec Steve Coogan), encore aurait-il fallu que l'humour et l'équilibre fiction/fausse réalité du début du film perdurent tout au long du métrage, car si on s'amuse volontiers des interventions et des commentaires de l'acteur principal au milieu de scènes illustrant le livre, ses considérations sont autrement moins passionnantes dans les séquences de production, qui prennent de plus en plus de part de pellicule au fur et à mesure que le film progresse. Si la connaissance de l'oeuvre originale doit certainement être un plus, notons qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu Tristam Shandy pour suivre la version cinéma, celle-ci fournissant assez d'éléments aux neophytes pour ne pas se sentir perdu.
Je ne comprends pas ce que la presse trouve à ce film, soi disant comique ( en raison des allusions au sexe du héros ?),je n'ai pas souri une seule fois, luttant désespéremment contre le sommeil...Le scénario est confus à souhait , les dialogues sont insipides ,le principe du film dans le film pouvait être passionnant mais là ni la fiction ,ni la réalité de la vie des acteurs n'ont d'intêret.A éviter.
Il y avait déjà eu le "Looking For Richard" de Pacino pour prendre le parti dintégrer au film ce qui se passait aussi derrière la caméra. Cependant ce "Tournage dans un jardin anglais" parvient à donner à ce concept une toute autre dimension en faisant de cet élément « making-of » une partie également jouée. Bien que cette approche inédite suffirait déjà à elle seule à susciter lintérêt, ce film se paye le luxe de nous gratifier en plus dun état desprit hautement corrosif et malicieux : un perle du genre dans le plus pur « english spirit » ! On ne cesse de rire face à ce merveilleux regard introspectif porté sur le milieu du cinéma. En somme, bien quil semble cependant lui manquer un petit quelque chose quon ne saurait définir pour en faire un grand chef duvre, ce film nen reste pas moins une merveilleuse petite perle quil serait dommage de manquer.
De l'humour anglais à l'état pur! Une histoire sans queue ni tête comme le dit le film, mais c'est très drôle, complètement loufoque mais pas non plus de l'humour gras et bête. On s'amuse et les acteurs semblent s'amuser aussi, un très bon film!
Festival d'humour anglais ennuyeux auquel je suis resté completement imperméable. Pour les fanatiques du genre peut être. Pour les autres, on peut vraiment s'abstenir.
Un ovni certes ... Un film sortant du commun par son burlesque . La salle riait ... Je ne voyais pas l'amusement ... Je ne dois pas avoir un grand sens de l'humour car j'ai décroché très rapidement !
Mickael Winterbottom ne pouvait pas faire pire dans le "sans intérêt" que 9 songs. Difficilement en tout cas. Certains pourront penser que ce film est sans intérêt, mais Winterbottom leur répond avec brio que de toute façon, ce film n'a "ni queue ni tête". Moins ennuyeux que "24 hours party people" (sans doute parce que moins long), et moins inintéressant que 9 songs, c'est un joyeux petit film ou tout ce petit monde s'amuse bien et nous avec. A voir si on n'a pas grand chose d'autre à voir.