Derniers Avis : Le Loup-garou de Londres - Page 13

Rendu classique par la maitrise de ses effets spéciaux et de son maquillage, très "eighties", cette oeuvre à l'humour parfois un peu décallé, aborde le thème de la lycanthropie. Le film garde une part du mythe, car peu d'éléments sont finalement dévoilés sur la malédiction et sur ses antécédents, comme le montre l'omertà des villageois, un peu caricaturaux, laissant supposer un aspect maléfique et ancien, entretenant le mystère sur ces créatures de la nuit...

Ce film est un digne représentant des années 80, une époque où les films étaient faits avec 3 fois rien, et donnaient quand même des frissons. Aujourd'hui, le film peut paraître kitsch mais ce mélange d'horreur et d'humour est désormais un classique. A voir au moins pour la scène de la métamorphose.

Le meilleur film traitant du mythe du loup garou à ce jour puisque contrairement au fameux Hurlement, il n'a pas pris une seule ride en bientôt 25 ans.
Les effets spéciaux sont bluffants.

Bon film de loup-garou. La métamorphose est la mieux faite que j'ai jamais vue. Les loups-garous frappent au moment où on s'y attend le moins. Bien fait le passage dans la station de métro au zoo où l'on voit le lion rugir. C'est marrant les passges où l'on voit David Kessler nu et dans la salle de cinéma.

Voilà un film dont je me suis toujours étonné qu’il ne soit pas davantage connu du grand public car il le mériterait. Combinant horreur pure et drôlerie certaine, "Le loup-garou de Londres" s’impose comme l’un des tout meilleurs films de lycanthropes. Deux jeunes amis américains, Jack et David, accomplissent un périple de trois mois à travers l’Europe. Alors qu’ils traversent une lande anglaise par une fraîche soirée, ils sont accueillis de façon glaciale par de bourrus autochtones qui taisent de toute évidence un secret. Griffin Dunne et David Naughton sont des acteurs attachants, l’une des clefs de la réussite du film est l’affection qu’on éprouve pour eux. Jenny Agutter interprète quant à elle son personnage avec une bonne humeur coquine. De quoi réveiller le fantasme (bien enfoui) de l’infirmière… Récompensés par un Oscar (le premier attribué dans cette catégorie !), les ingénieux effets spéciaux de Rick Baker tiennent encore globalement la route aujourd’hui (mentions pour le premier maquillage sanguinolent tout en lambeaux ainsi que pour la transformation). Tout juste se permettra t-on de remarquer au premier coup d’œil qu’une marionnette a été utilisée plutôt qu’une personne pour l’ultime étape de décomposition du mort-vivant. Mais ça n’est vraiment pas gênant, d’autant que toute la dernière partie est exceptionnelle, à la fois violente et d’une originalité réjouissante. L’humour du réalisateur d’"Hamburger Film Sandwich" et des "Blues Brothers" fait mouche ! J’aime énormément ce long-métrage, parfait divertissement qui n’oublie pas d’être intelligent dans son approche de la maladie que développent les survivants d’une attaque. John Landis retranscrit bien l’incrédulité du contaminé allant au devant de sa malédiction et encore mieux sa prise de conscience une fois que c’est arrivé. L’édition DVD commémorative du vingtième anniversaire vaut largement le détour, en dehors de la featurette les bonus sont instructifs même si le commentaire audio s’avère clairsemé.

Ce film est assez original puisqu'on a rarement vu plus nul. En effet, il est vrai que les effets spéciaux sont de qualité (pour l'époque!) mais il aurait fallu les mettre au service d'un VRAI scénario. L'histoire n'a pas de rythme et certains acteurs n'ont pas l'air de savoir ce qu'ils font là.C'est dommage car l'idée de départ était bonne.