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Nicolas S.
97 abonnés
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3,5
Publiée le 17 mars 2019
En 1969, John Landis est dans les Balkans. Lors d'un trajet en voiture, il passe à côté d'un enterrement. Le corps est enveloppé dans un drap blanc et recouvert de tresses d'ail. Le paysage est une vaste lande. Une vraie scène de classique de l'horreur à la Universal.
Cela va être un déclic pour le réalisateur : il va écrire un film rendant hommage aux vieux films de monstres. Et il va le réaliser.
Il lui faudra quelques décennies pour réaliser son ambition mais il le fera brillamment. Au point que Michael Jackson, impressionné à juste titre par la scène de la transformation du personnage principal en loup garou, s'adressera au réalisateur pour qu'il mette en boîte le clip de "Thriller". Rien que ça.
Effectivement, cette scène de la transformation en loup-garou, alors que l'on se situe au tout début des années 1980, est impressionnante ! On a du mal à comprendre les trucages. Il semblerait que ce soit un long travail de maquillage et de montage. La scène a dû être particulièrement compliquée à tourner mais le résultat est plus que convaincant.
Par cette seule scène, "Le Loup-garou de Londres" est devenu culte. C'est mérité. Il règne dans ce film un petit air suranné. Les acteurs surjouent, les dialogues sont assez datés et certains effets de réalisation sont dépassés. Mais il n'empêche que cela fait parti de son charme.
Pour ce qui restera son plus grand classique qui lui permettra d'embrayer sur le clip de "Thriller", John Landis nous mijote un sacré cocktail d'émotions, entre terreur et comédie, sans oublier d'être émouvant in fine ! Une extraordinaire relecture moderne et jubilatoire du mythe souvent meurtri du loup-garou, qui reste évidemment dans toutes les mémoires pour sa scène de métamorphose saisissante par sa crédibilité (avant Landis, personne n'avait eu la foutue idée d'avoir un loup-garou quadrupède !).
Un grand plaisir de revoir ce film culte de plus de 40 ans dans une version rescanner en HD et audio 5.1. Un John Landis inspiré. Après l’excellent Blues Brothers, il se lance dans la réalisation d'un film d'horreur. Des touches d'humours pas envahissantes et bien équilibré. Des effets spéciaux de qualité, la transformation en Loup-Garou deviendra le mètre étalon pour les années qui on suivit. Le fait de ne pas trop en montré fait que des années plus tard, même si le film à un peu vieilli, il reste tout à fait regardable même 42 ans après sa sortie. spoiler: Malheureusement les scènes de rêves avec des hommes armés portant des simple masque de loup garou sont un ridicule. ils auraient simplement pu leur mettre des maques de carnavals pour la symbolique qui auraient mieux vielli
Donc un classique et à apprécié, parfois avec un œil tolérant vu sont grand age, mais un incontournable du film de genre.
Excellent film de Loup-garou... Un scénario très classique mais qui dose avec perfection l'humour et un très bon suspense. un petit côté "Chiens de paille" à la sauce lycanthrope.
Un pastiche sur le thème du loup-garou à prendre au second degré, complètement décalé et saugrenu dans son écriture relativement décousue à l'image des dialogues risibles, bon enfant. Un film qui a pris un sérieux coup de vieux mais qui reste agréable à regarder notamment pour ses maquillages tout simplement magnifiques, quelques passages violents et gores contrebalançant avec d'autres scènes au ton plus léger, presque badin. Une mise en scène bien minimaliste mais absolument bien pensée pour l'époque pour au final un long-métrage sympa, sans prétentions qui m'a plusieurs fois fait penser au film de Sam Peckinpah "Les chiens de paille" pour sa peinture d'une Angleterre rurale sombre, froide. Surprenant.
Un excellent film d'horreur du grand réalisateur John Landis. Ce long-métrage a inspiré Michael Jackson pour son célèbre clip " Thriller". Une bonne dose d'humour noir. La transformation du loup-garou est bien faite. Le célébré Frank Oz joue un représentant des Etats-Unis. Le réalisateur fait même une apparition.
Dans ma série sur les loups-garous, il fallait bien que je m’arrête sur cet objet de cultes, signé John Landis. Tout y est croustillant ! En gros, le pitch de départ est le suivant : Deux jeunes vont se balader dans l’Angleterre profonde. Ils y font une rencontre regrettable et l’un d’eux se verra hospitaliser à Londres. Il se trouve un peu changé, effectivement. Le second degré est le maître mot dans cette comédie d’épouvante. Bourré de sous-entendus salaces et gentiment concon par moment, le film oscille entre un sentiment de « confort entre potes » et une ambiance fantastique. Cerise sur le gâteau, les effets spéciaux sont le top de ce qui peut se faire dans le genre (je parle du genre « à l’ancienne », sans le numérique) et impressionnent ! Un vrai bon moment !
Etrange choix de carrière de John Landis que de réaliser et d’écrire un film d’horreur, non dénué de comédie, mais sacrément gore, après ses gros succès comiques (Animal House & Les Blues Brothers).
Et pourtant, Le Loup-Garou de Londres témoigne du talent protéiforme de son réalisateur. Possédant un budget pas trop petit pour l’époque (10 millions de dollars), Landis réussit un film visuellement étonnant, quoiqu’un peu ringard aujourd’hui, non sans charme, une comédie romantique avec de l’horreur d’abord, pour finir dans un Grand Finale ultra-sauvage et innatendu. Il mêle des zombies, des loups-garous, des rêves (séquences extrêmement fortes qui n’ont étrangement pas vieilli d’un poil) dans un classique du cinéma d’horreur. Les acteurs, pas vraiment connus (dont seul Griffin Dunne s’est vraiment sorti, en tant que réalisateur), sont excellents et contribuent à l’ambiance vraiment sympathique du film et à la montée tragique d’une fin poignante.
Ajoutons-y des excellents maquillages, une ringardise très sympathique et on obtient un classique, qui a mal vieilli, certes, mais qui reste incontournable.
Un cinéma de Pop Corn d'autrefois assez divertissant!!! John Landis, réalisateur en vogue à l'époque auquel on doit le cultissime "Blues Brothers" ou "Un prince à New York", revisite un genre trés connu des films de loups garous avec pas mal de clins d'oeil aux vieux films sur le meme thème. Deux touristes Américains, acceuillis, froidement dans un auberge Satanique, se font attaquer une nuit de pleine lune par une bete étrange. L'un meurt et l'autre se retrouve à l'hopital en charmante compagnie d'une infirmière mais faisant beaucoup de cauchemards soudaines. Son copain mort résurgit défiguré pour lui annoncer qu'il doit se suicider avant la prochaine pleine lune car c'est un loup garou et qu'il va causer des dégats et des victimes, chose difficile car le héros tombe amoureux de l'infirmière et devient completement perturbé... Un film que l'on peut qualifier de sympatique par le ton du film et les personnages assez attachants, mais aussi angoissant avec des scènes qui foutent la chocotte. Coup de chapeau pour la transformation du jeune homme en loup garou assez impressionnante pour l'époque. Ce film qui a connut du succés comportera une suite dans les années 90 qui s'avère un nanar à mon gout. A noter aussi que John Landis revisitera le genre, mais cette fois pour un clip que l'on peux qualifier de légendaire, le fameux tube planétaire "Thriller" de Michael Jackson, c'est lui!!! Sortez couvert et non en pleine lune et visionnez ce film, c'est un conseil.
« Le Loup-Garou de Londres » de John Landis est la référence ciné en matière de lycanthopie. Bien que sorti en 1981, son film a gardé de son efficacité, alliant savouremement horreur et humour. Loin des effets numériques d’aujourd’hui, la transformation de David Naughton, pièce maitresse du film et dont la paternité revient à Rick Baker, reste bluffante. Culte.
Atmosphère très lourde au début, entre les deux jeunes américains, et les gens du village, qui sont presque un cliché. On rentre tout de suite dans le folklore. Le loup-garou est très bien fait (cette scène de transformation, culte !), bien meilleur que tout ce qu‘on peut faire de nos jours. Les scènes de Londres sont très efficaces, notamment toutes celles qui tournent autour du cinéma. Et le personnage de David lui-même n’a pas été oublié, il est fort sympathique, et on partage sa paranoïa. Pas étonnant que ce film soit une référence.
Effets spéciaux à tomber encore aujourd'hui, pas uniquement ceux du Werewolf, mais tous en général sont réussis, encore mieux quand on replace le film dans son contexte de l'époque. L'ambiance est géniale, il y a quelques passages à vide mais c'est bien peu de choses en comparaison avec la qualité du long-métrage. A mi-chemin entre l'humoristique par moment (je pense à l'inspecteur gaffeur pitoyable notamment) et le gore, ce film est culte.
Sûrement pas le meilleur film de loup garou que j'ai pu voir mais un film agréable dans son ensemble. C'est surtout son ambiance, son atmosphère générale que j'ai apprécié (les landes brumeuses, l'auberge dans la campagne, les rues de Londres, son métro,...) et le fait qu'il soit tourné en prise de vue réelle dans la ville de Londres. Quelle charme. Les effets spéciaux sont moyens, désuets et peu nombreux (pas beaucoup de scènes de transformations animales, c'est dommage) mais l'intrigue du film est prenante et j'ai passé un bon moment cinéma. C'est le principal.
Semblant clairement chercher à détourner les conventions du film d'épouvante (et plus précisément de loups-garous donc), John Landis ne réussit finalement qu'à moitié son pari, et ce même si le résultat final n'en demeure pas moins assez satisfaisant. Car c'est en effet avec un certain plaisir que l'on suit ces aventures plutôt bien menées, réussissant à ne pas se prendre trop au sérieux tout en gardant une démarche assez ambitieuse, ce qui n'était pas évidemment pas chose aisée. De plus, les effets spéciaux signées par le grand Stan Winston s'avère particulièrement réussis, notamment bien sur les scènes de transformation particulièrement bluffantes. Dommage seulement qu'au final, Landis ne se soit en définitive pas tant éloigné des stéréotypes qu'ils semblaient vouloir détourner, car l'intrigue reste il est vrai plutôt classique, et cela malgré un dénouement plutôt réussi (bien qu'attendu) ainsi qu'une Jenny Agutter plus ravissant que jamais. L'oeuvre mérite par ailleurs vraiment le coup d'oeil, ne serait-ce que pour certaines scènes particulièrement savoureuses et ce mélange des genres plutôt convaincants. Un bon moment.