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Alasky
359 abonnés
3 459 critiques
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3,0
Publiée le 6 novembre 2024
Ambiance d'épouvante plutôt sympa même si ce film n'a plus grand chose de terrifiant à notre époque, mais dans le genre il est plutôt bon, avec quelques délicieuses pointes d'humour british et un casting pertinent.
John Landis revisite à sa sauce le mythe du loup-garou dans une série B efficace et divertissante, mêlant parfaitement humour et horreur, en dépit d’un scénar inabouti.
Grand classique du cinéma d'horreur des années 80, "Le loup-garou de Londres" est surtout resté dans les annales pour sa scène de transformation du héros en loup-garou. Pour le reste, rien de bouleversant, on est devant une œuvre toujours à la limite de la comédie horrifique (j'ai toujours la fâcheuse impression que l'acteur principal est en train de sourire même dans les moments les plus tragiques), il en découle un ton léger qui désamorce les thèmes et la dramaturgie qui en découle. Du coup on est beaucoup plus en présence d'un film cool écrit et réalisé pour les ados des années 80 que devant un vrai film d'horreur prenant et touchant.
Comédie horrifique, écrite et réalisée par John Landis, Le Loup-Garou De Londres est un film malheureusement peu fameux. L'histoire nous fait suivre David et Jack, deux touristes new-yorkais partis sillonner l'Angleterre avant de se rendre à Rome. Alors qu'ils se trouvent dans le Nord du pays, ils font une halte dans le pub d'une petite ville. Mais les deux hommes ne sont pas très bien accueillis par les locaux. Ils décident alors de quitter les lieux et se retrouvent perdus en pleine nuit. Ils sont alors attaqués par un animal féroce. Ce synopsis n'est que le point de départ de ce scénario qui va plus loin mais en dire plus serait en dire trop. Hélas, cette intrigue fait craindre le pire dès son entame très mollassonne qui ne s'améliore pas vraiment au fil de l'heure et demie de sa durée de visionnage. Celle-ci se fait franchement ressentir à travers plusieurs séquences comportant des longueurs et à cause d'une absence totale de rythme. Résultat, on s'ennuie la plupart du temps et il faut vraiment atteindre le tout dernier acte pour qu'il se passe enfin quelque chose de palpitant. De plus, il n'y a aucun propos intéressant à se mettre sous les crocs, mais surtout, le plus dommageable est son absence d'ambiance. De surcroît, le ton, tentant de mêler comédie et horreur, ne fonctionne sous aucun de ces deux aspects. Si certains passages provoquent quelques sourires, c'est globalement peu drôle. Pour le côté effrayant on repassera également vu qu'il ne se dégage aucune tension, ni angoisse. Au contraire, le métrage fait plutôt dans le dramatique avec ce traumatisme ce qui le plombe carrément. Même les personnages ne parviennent pas à être sympathiques à cause d'un manque de profondeur flagrant. De plus, la distribution interprétant ces rôles est assez quelconque et comporte des visages et des noms très vites oubliables comme ceux de David Naughton, Griffin Dunne, Jenny Agutter, John Wiidvine ou encore Don McKillop. Tous ces rôles ne procurent aucunes émotions à travers leurs relations assez creuses. Des échanges peu aidés par des dialogues insipides et rarement marrants. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est assez classique. On ne ressent aucune personnalité dans sa mise en scène ne parvenant pas à rendre terrifiantes les attaques de la bête. Seule la scène de la transformation est bien reproduite à l'écran, notamment à la faveur d'un maquillage et d'effets spéciaux de qualités. Mais ces passages sont beaucoup trop rares. Autre problème, l'environnement qui, au début est rural avant de devenir urbain, mais qui dans les deux cas est très mal exploité. Ce visuel inoffensif est accompagné par une b.o. aux titres peu en adéquations avec l'action. Elle manque clairement de notes inquiétantes afin de créer une atmosphère ici totalement portée disparue. Reste une fin vite expédiée et carrément bâclée. En conclusion, Le Loup-Garou De Londres échoue à presque tous les niveaux et ne mérite donc pas d'être visionné, sauf peut-être un soir de pleine lune pour lui donner plus de consistance avec ce contexte.
Un film qui reste toujours aussi drôle dans certaines scènes et les dialogues, hélas le côté horreur a pris quelques rides et ne parvient pas à effrayer. D'une bonne facture, ce film se laisse très largement regarder.
John Landis, au somment de sa carrière, nous pond un film mélangeant à merveille humour British, horreur angoissant et histoire d'amour compliqué le tout sur une excellente B.O. Même 40 ans après les somptueux et effrayants maquillages de Rick Baker pulvérisent encore la plupart des effets spéciaux actuels. S'il ne fallait retenir qu'un seul film de loup-garou, ce serait assurément celui-ci.
On peut dire que j'ai poirauté pour l'avoir celui là !!! Le fameux "loup garou" de Londres de John Landis. Suivant la réputation du réalisateur, l'humour est très largement présent dans le film qui n'en reste pas moins un film d'horreur de haut niveau au vu de son année de sortie (1981). La transformation de l'humain en loup garou est très bien faite et le film m'a réservé une des scènes de carambolage les plus jouissives que j'ai vu de ma vie !!! Le côté romance (quasi obligatoire) est suffisamment bien dosé pour ne pas alourdir l'intrigue et j'ai passé un très bon moment devant ce classique. 4 / 5
Omnia Rouen 23 février 2023. A la lecture des critiques, je m'attendais à un film qui avait plutôt mal vieilli. Mais pas du tout: les trucages sont très réalistes. L'histoire est certes assez banale mais on passe un excellent moment. Des scènes décalées qui font plutôt rire. Et la fameuse chanson "Blue Moon" reste dans la tête assez longtemps ...
Deux jeunes randonneurs se font attaquer par un loup. L'un se réveille à l’hôpital... La pleine lune approche et d'étranges visions lui parviennent en rêve. Les premières scènes jusqu'à l'hôpital sont géniales ! La suite est moins rythmée en dehors des quelques rêves. La scène de la transformation : Superbe, pour l'époque ! Idem pour ce qui est des morts-vivants, bien maquillés et pour leurs idées tordues de suicides, un bon humour noir dans la salle de ciné. Une assez bonne distraction avec un lot de morts sanglantes. Le final rend bien, en plein Londres !
Depuis 1977 et la sortie de son deuxième film "American college", John Landis est devenu un réalisateur qui compte dans le genre très prisé à l'époque de la comédie potache adolescente dite de "Campus". "The blues brothers" sorti en 1980 est un triomphe et après la mort tragique de John Belushi deux ans plus tard, il acquiert le statut de film culte. Autant dire que Landis n'a aucun problème pour convaincre la Universal de le laisser réaliser un scénario écrit par ses soins à l'âge de 19 ans qui ressuscite le mythe du loup-garou. La proposition est d'autant plus alléchante que le studio spécialiste du genre épouvante dans les années 1930 avait dans ses tiroirs une version réalisée en 1941 par George Waggner avec Lon Chaney Jr. dans le rôle titre. C'était donc l'occasion rêvée de bénéficier de la popularité toute fraîche de John Landis et des récents progrès des effets spéciaux pour se refaire une crédibilité dans le genre. Direction donc le Nord de l'Angleterre pour confronter deux jeunes touristes insouciants, incarnés par David Naughton et Dunne Griffin à la menace qui rode toujours sur la lande brumeuse depuis que Conan Doyle y a placé le chien des Baskerville. L'humeur potache des films précédents de John Landis est toujours présente mais il la confronte cette fois-ci au phénomène du loup-garou via les formidables maquillages de Rick Baker (un Oscar pour le film en 1982) qui parallèlement à son disciple Rob Bottin officiant au même moment sur "Hurlements" de Joe Dante va nous livrer l'une des plus mémorables séquences de lycanthropie que le réalisateur a la formidable idée d'accompagner du standard de la ballade romantique, "Blue Moon" (Richard Rodgers et Lorenz hart en 1934), remis au goût du jour en 1961 par The Marcels. Ceux qui ont eu la chance de voir les deux films à leur sortie en 1981 gardent en mémoire l'effet de stupeur provoqué par le bond technologique accompli par ces deux génies du maquillage, attrait majeur incontestable de ces petites perles du film d'horreur. Comme Joe Dante, John Landis ne prend pas son histoire très au sérieux et l'agrémente de nombreux clins d'œil plutôt bienvenus que la présence de la très accorte Jenny Agutter agrémente au mieux. Après les terrifiants "Exorciste" (William Friedkin, 1973) et "Halloween" (John Carpenter, 1978) qui ont révolutionné et ravivé le genre horrifique au cours de la décennie précédente, John Landis et Joe Dante rappellent qu'horreur et dérision peuvent donner un mélange sympathique à la condition de veiller comme le lait sur le feu au dosage pour garder le bon équilibre. Avis aux amateurs.
"Le Loup-Garou de Londres" est essentiellement réputé pour la qualité bluffante de ses effets spéciaux et de son maquillage. La transformation de l'Homme en loup est d'ailleurs impressionnante pour l'époque. En revanche, le scénario souffre de quelques incohérences, de lieux communs et d'idées pas toujours adéquates spoiler: comme celle des morts-vivants qui tourmentent notre jeune loup-garou . Ce n'est guère effrayant aujourd'hui mais on passe un moment sympathique dans ce qui est surement un des meilleurs films sur ce monstre mythique.
Un bon film Fantastique écrit et parfaitement mis en scène par John Landis. Avec " Le Loup Garou de Londres ", il nous propose une fiction aux effets visuels spectaculaires, dans laquelle David Naughton interprète brillamment son rôle de monstre sympathique. Avec de belles pointes d'humour, le scénario somme toute assez classique, est parfaitement exploité par le réalisateur. Mixant habilement scènes d'épouvante et séquences classiques, John Landis nous distille un suspense savamment entretenu dans une ambiance glauque à souhait.
Du cinéma avant tout, Landis à bien compris le genre. Il nous en donne d’ailleurs les principales références. Son idée d’y associer le sous genre des ‘’morts vivants’’ est intéressante surtout pour mieux nous faire ressentir les rêves et la réalité à l’intérieur du film puisque les morts vivants sont réels du moins pour le héros. C’est beau à voir, toujours bien filmé avec de nombreux plans originaux. Landis ne s’encombre pas de prétextes pour faire du visuel qu’il réussit la plupart du temps comme la séquence dans le métro de Londres ou celle avec les ballons volés à un enfant. Toujours dans le même esprit il n’hésite pas à changer l’apparence de Jack ou celle de David en loup-garou qui devient un monstre à part entière au final. L’humour, voir la dérision sont présentes et atteignent un sommet lorsque tous les spectateurs d’un film pornographique se font exterminer dans la salle obscure coupée du monde mais sous le regard des acteurs de l’écran. Landis à beaucoup d’imagination pour notre grand plaisir et il a su choisir une jeune anglaise délicieuse de 29 ans, Jenny Agutter que l’on est heureux de ne pas voir mourir.
Le studio Universal revisite une nouvelle fois le thème du loup garou avec cette version années 80 confiée à John Landis. Le loup garou de Londres est une série B d’horreur très amusante ou un jeune américain en ballade dans une campagne anglaise décrite comme très inquiétante est mordu par la créature légendaire et dévient lui aussi lycanthrope. Si le scénario du film est assez décousu, notamment la fin qui paraît vraiment expédiée; le film est tout de même une réussite avec ses maquillages et ses effets spéciaux mécaniques qui sont de pures merveilles. Les apparitions du personnages de Jack l’ami mort vivant du personnage principal symbolisent parfaitement ce que le film réussi le mieux : du gore très généreux et un côté farce qui lui convient très bien.
Une certaine brièveté explique sans doute le peu de développements sur les personnages secondaires et le contexte de l'histoire, qui aurait permis de nourrir encore un peu plus l'atmosphère du film. Vraiment concentré sur deux personnages et sur le cheminement menant à l'apparition de la Bête, le film de John Landis a fait date dans son emploi des maquillages horrifiques (réellement impressionnants même aujourd'hui) et apporté une nouvelle preuve, après les Blues Brothers, du talent de son auteur dans la gestion du rythme et de la dynamique des scènes, dans un genre tout à fait différent, glissant de l'amusement à l'effroi sans difficulté.