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    Sonny Boy
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    5 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
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    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Pearl & Slue (un couple trans), vive dans une caravane crasseuse au fin fond de l’Ouest américain. Tous deux vont "tenter" d’élever un enfant qu’ils viennent de kidnapper.

    Slue, qui est peintre à ses heures perdue, va infliger des sévices corporels à l’enfant (notamment en l’enfermant dans une cage toute son enfance et lui coupant la langue à l’âge de six ans). Il sera élevé comme un animai, apprendra à voler et tuer. Tandis que Pearl jouera le rôle d’une… mère (du mois, elle tentera ce qu'elle peut pour tenir ce rôle).

    Le film vaut clairement le détour, ne serait-ce que pour son casting, où l’on retrouve grimé en femme un certain David Carradine (!), avec à ses côtés, Paul L. Smith (Midnight Express - 1978) et Brad Dourif (Vol au-dessus d'un nid de coucou - 1975).

    C’était le premier long-métrage de Robert Martin Carroll (il n’en fera que deux dans toute sa carrière et on peut comprendre pourquoi). Sonny Boy (1989) nous perd dès le début du film, rien n’est fait pour nous aider a pleinement y adhérer : l’intrigue, les personnages, la B.O (qui nous casse les oreilles, la même qui passe en boucle pendant 90min). Le film nous achève en un rien de temps.

    Passé le moment de surprise d’y voir "madame Carradine", on n’attend qu’une chose, que le supplice veuille bien prendre fin. Littéralement borderline et "OVNIesque", on vous aura prévenu !
    Vinz1
    Vinz1

    180 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    On pourra considérer "Sonny Boy" comme une variation du mythe de Frankenstein, créature façonnée par l’homme et désirant voler de ses propres ailes, mais aussi le comparer au Christ, personnage subissant de nombreux traumatismes de la part de ses semblables, tout en pardonnant leurs actes. Ainsi, les analogies dans ce film ne manquent pas, quelles soient cinématographiques, littéraires ou religieuses. Mais quelle a été réellement l’intention du cinéaste ? Faire de son œuvre un brûlot contestataire sur les horreurs subies par les enfants abusés ? Une allégorie sur le bien et le mal mâtinée de bondieuserie ? Une ode à Jésus Christ et à sa résurrection ? Un moyen de lutter contre les préjugés sociaux et l’intolérance des gens ? Un réquisitoire dénonçant la bassesse et l'immoralité d’individus prêts à toutes les horreurs inimaginables pour s’enrichir ? Difficile de trouver une réponse cohérente devant un tel cocktail d’émotions, d’autant qu’à l'origine, le film tel qu’on a pu le découvrir en France, était tronqué d’environ 7 minutes, nous privant ainsi d’une fin différente et de la fameuse scène entre Slue et Sonny Boy lors son sixième anniversaire. Devant de telles suppressions, il semble encore plus dur de se faire une véritable idée à propos du ou des messages qu’a voulu nous transmettre le réalisateur. Il n’en demeure pas moins que pour tous les thèmes qu’il brasse, l'utilisation d'acteurs à contre-emploi (cf. David Carradine !) et l’univers original qu’il dépeint, "Sonny Boy" reste une œuvre attachante, forte et ambiguë à voir par toute personne qui se dit cinéphile !
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Il aura fallu attendre le décès de David Carradine pour que ‘Sonny Boy’ (dans lequel il joue un travesti, mère adoptive du dit Sonny Boy) sorte des limbes de l’oubli où il avait été plongé durant 20 ans. Si le casting (Carradine donc mais aussi l’effrayant Paul L.Smith, sorte de Bud Spencer glabre, Brad Dourif et ses yeux exorbités, etc…), le réalisateur et le cadre sont américains, le producteur qui chapeaute toute l’affaire, Ovidio G. Assonitis, est italien, a bossé quelques temps pour la Cannon où il accrocha quelques somptueux nanards au tableau de chasse de l’entreprise, au point que Sonny boy’ possède effectivement quelque chose du cinéma d’exploitation italien des années 70-80, transgressif et dégénéré. Il est d’ailleurs difficile de résumer la véritable nature du projet, dans lequel on pourrait éventuellement percevoir une version alternative de Frankenstein : un bébé est élevé - c’est à dire enfermé dans une cage et éduqué à coup de trique - par des rednecks sadiques qui le transforment en machine à tuer…jusqu’à ce que la confrontation prolongée avec le monde extérieur ne fasse renaître en lui de tendres sentiments humains qui pourront peut-être tempérer sa bestialité. Décousu, inclassable et grotesque jusqu’à parfois susciter un certain inconfort, ‘Sonny boy’ est bien trop excessif pour s’imposer comme l’oeuvre dramatique respectable qu’il donne parfois l’impression de vouloir être. Sa violence décomplexée le rend même parfois drôle, tout comme son son positionnement branlant entre western, vigilante-movie et films de mœurs à la ‘Affreux, sales et méchants’, sans qu’on sache si ce ressenti résulte de choix volontaires du réalisateur. En fait, il y a même de quoi être un peu surpris que dans le cinéma américain de la toute fin des années 80, alors que l’ère des blockbusters clinquants et conquérants était déjà largement entamée, il y ait encore eu une place pour un cinéma grindhouse aussi cinglé, qui n’était ni Z et fauché, ni relié à un sous-genre bien identifiable.
    Nathalie
    Nathalie

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Ce drame poignant suis un couple mixte dans ses efforts pour protéger les juifs persécutés en Hollande alors que le troisième Reich monte en puissance. J’ai adoré l’émotion qu’on en retire.
    Encore un sujet fort 💪
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Quel film étrange, curieux et dérangeant à la fois... Ce film fait partie de ceux qu'on peut appeler "ovni". ça a pris un petit coup de vieux mais il est à voir pour tout ceux qui s'intéressent aux films décalés, oubliés... ça reste violent dans le sujet, le traitement et les situations. A voir.
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