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    L'Effrontée
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    Caine78
    Caine78

    6 691 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Trois étoiles plutôt généreuses pour ce qui est censé être un titre relativement important du cinéma français. La réalisation de Claude Miller est ici plus dans la volonté de saisir les émotions d'un personnage principal parfois franchement gonflant, mais que celui-ci a le talent de rendre complexe et même assez attachant, le naturel et la force de caractère de Charlotte Gainsbourg étant également un atout important. Au fond, rien de très original dans ce qui est abordé ici (la fin de l'enfance, des illusions, de l'innocence), mais une vraie sensibilité et une réelle part de vérité dans ce qui nous est montré ici, le cinéaste ne cherchant jamais à embellir superficiellement le quotidien, ni à rendre réellement sympathique cette gamine tout en restant sensible à ses problèmes et désillusions. À ce titre, si sa relation avec Jean est caricaturale au possible et apporte plus de gêne qu'autre chose spoiler: (ce serait pas mal qu'un jour le cinéma arrête de nous faire croire que quasiment un homme sur deux est un violeur/pédophile!!)
    , celle avec Lulu et surtout sa belle-mère (superbe Bernardette Lafont) compensent, la bande-originale rythmée par l'endiablant « Sarà Perché ti amo » (peut-être un peu omniprésente, d'ailleurs) étant un autre bon point. Pas de bouleversement en vue sur un sujet toujours intéressant mais qui en a vu d'autres, mais une héroïne à part dans le paysage si souvent aseptisé du cinéma hexagonal, sachant capter les errements de l'enfance, entre rage, espoir et détresse (pouvant même parfois passer de l'un à l'autre en quelques secondes!!) : en cela, « L'Effrontée » mérite qu'on s'y arrête 95 minutes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Film à petit budget mais au cœur gros, Claude Miller signe un des plus beaux films sur cette courte période où l’enfance laisse place à l’adolescence. Révélée par ce film, Charlotte Gainsbourg éclabousse de toute sa candeur la toile. César du meilleur espoir, elle aura ; tout comme l’excellente Bernadette Lafond aura celui du second rôle.
    Erick Maurel a écrit une critique de ce film bourré d’émotions dans laquelle je me reconnais : « Plus que la fascination d’une jeune fille pour une autre, le thème principal de L’Effrontée est avant tout le portrait d’une adolescente au moment où elle se cherche et doute le plus, la peinture sensible mais sans fard de cette période malaisée et rarement facile à vivre qui fait la transition entre l’enfance et la puberté. Charlotte est mal dans sa peau, aussi bien à l’école où elle ne se reconnait aucun point commun avec ses camarades que dans son milieu familial qu’elle trouve étriqué et au sein duquel elle s'ennuie. Elle est aussi peu à l’aise dans sa tête qu'avec son corps un peu plus filiforme et dégingandé que la moyenne ; on le ressent d’emblée lors de la séquence à la piscine où elle semble non seulement maladroite avec ses membres mais montre également une peur maladive de sauter du plongeoir, ce qui la fera ensuite être victime des moqueries de ses petits camarades qui, comme c’est souvent le cas à cette période du collège, ne sont pas tendres les uns envers les autres. Lorsqu’elle se trouve subjuguée par une pianiste prodige de son âge qu’elle voit lors d’un concert enregistré sur VHS, elle n’a plus qu’une idée en tête : chercher à la rencontrer, ce qui s’avère tout à fait possible puisqu’elle doit justement se produire durant les vacances d’été au sein de sa petite ville. Tiraillée entre sa vie morne et ennuyeuse au sein de sa famille et ses rêves et ses désirs d’un ailleurs - aussi bien celui de la destination de vacances de son frère plus âgé qui a le droit de partir avec ses copains que celui encore a priori plus inaccessible que lui fait entrevoir sa visite à la villa de la pianiste -, elle a beaucoup de mal à se situer, ses hésitations et ses doutes la rendant fortement irritable, faisant du mal à son entourage sans foncièrement le vouloir, se sentant encore moins en phase avec ses proches depuis qu’elle a l’espoir de pouvoir se rendre dans de plus hautes sphères aux côtés d'une camarade qui semble avoir tout ce qu'elle n'a pas, le talent, l'aisance, l'intelligence et la beauté, ce qui l'attire forcément.

    Séduite voire même hypnotisée par l’opulence de l’univers dans lequel vit la pianiste, elle a de plus en plus de mal à retourner dans sa modeste maison entre un père qui a trop de travail pour avoir le temps de s’occuper d’elle, une amie de la famille qui les aide en effectuant les tâches ménagères et qui ne perd pas une occasion de la railler - sans méchanceté mais avec une ironie qui la blesse tout autant -, un frère qui a plein d’amis et qui a le droit de batifoler à droite à gauche, et enfin une adorable fillette de six ans qu’on lui colle dans les pattes alors que son débit ininterrompu et sa demande d'attention constante l'agacent fortement. Par petites touches sensibles, les auteurs abordent avec une grande intelligence et un sens de l’observation affuté les rêves, les emballements et les élans du cœur d’une jeune fille fragile, boudeuse et timide, ainsi que ses premières espérances déçues et ses grandes désillusions. Ils décrivent les difficultés de l’adolescence avec une telle justesse que tout le monde se reconnaitra au travers de quelques traits de caractère d'une Charlotte tour à tour (ou en même temps) effrontée, cinglante, frondeuse, pleine de certitudes pour cacher ses doutes, agacée par les adultes qui ne la comprennent pas, mais également capable d'amour et de tendresse. Une écorchée vive formidablement interprétée par une Charlotte Gainsbourg qui crève l’écran, aidée en cela par la mise en scène toujours millimétrée et subtile d’un Claude Miller qui semble s’être régalé à la filmer, arrivant à presque tout faire passer par ses regards, expressions et attitudes (beaucoup de gros plans sur Charlotte procurent une puissante émotion). Il ne faudrait cependant pas oublier la délicieuse Julie Glenn qui est la source de la plupart des répliques et séquences humoristiques, une petite fille qui n’a pas la langue dans sa poche, elle aussi subjuguée mais par Charlotte qu’elle considère à la fois comme une grande sœur, une confidente et une camarade de jeu ; elle est craquante du début à la fin et son « Je ne veux pas que Charlotte parte avec la pianiste » fera venir des larmes aux yeux aux plus endurcis des spectateurs. D’après l’actrice elle-même, celle-ci n’aurait pas joué cette scène puisqu’à ce moment-là elle croyait dur comme fer que sa partenaire allait réellement s’en aller.

    Dommage que les auteurs n’aient pas pris plus leur temps pour évoquer ce caniculaire été adolescent, ne se soient pas plus longuement appesantis sur les petits riens de la vie quotidienne et aient manqué d’un peu de subtilité dans la description d’un microcosme artistique assez cliché (le jeu efféminé et pédant de Brialy, le personnage du professeur rigide, la jeune fille un peu hautaine...). En l’état il s’agit néanmoins d’une remarquable réussite, car quoi de plus difficile que de retranscrire d'une manière plausible les contradictions de cet âge ingrat et rendre justes les affres, hésitations, tourments et fièvres des débuts de l’adolescence, voire même le désarroi des adultes face au mal-être de ces grands enfants à fleur de peau qui ne rêvent que d’être enfin pris au sérieux.

    Sans jamais se départir de sa légèreté, tour à tour drôle, désinvolte - pas dans sa mise en scène, au contraire rigoureuse, trop peut-être -, délicat, tendre, délétère et profondément émouvant, sur l'air entrainant du tube interplanétaire Sarà perchè ti amo de Ricchi e Poveri et celui plus serein du concerto pour piano N°11 de Mozart, L'Effrontée est une chronique de mœurs douce-amère, d'une belle simplicité et d’une confondante justesse sur la confusion des jeunes adolescents alors que se bousculent en eux à la fois l’envie et la peur de quitter l’enfance. Il fallait beaucoup de sensibilité et d’acuité dans le regard pour réussir un film aussi fragile. Pari gagné pour Claude Miller et ses scénaristes ; nous ne sommes pas prêts d'oublier les frimousses et les bouderies de Charlotte et Lulu ! »
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2017
    "L'effrontée" (1985) Arte le 13.03.2017

    On ne sait trop pourquoi ce film s'appelle "l'effrontée", pas vraiment le trait de caractère de la petite Charlotte Gainsbourg plutôt conciliante et docile. Claude Miller, le réalisateur, lui a offert ici sur un plateau,son premier grand rôle. Cadeau empoisonné ? En tyout cas, les gênes de ses parents aidant peut-être, elle nous fait ici une brillante démonstration de son talent autour d'un scénario qui m'avait plu la première fois que j'ai vu ce film, mais qui m'a décu lorsque je l'ai revu !
    Le public n'a pas suivi avec 661 000 spectateurs en salles, ce qui ^prouve une fois de plus que les médailles en chocolat ne témoignent en aucun cas de la qualité d'une production ! Je ne suis pas certain non plus que ce film attirerait encore autant de monde aujourd'hui ! En attendant, Charlotte a été révélée au public, soit, et pas seulement par le cinéma. Mais au final en faisant d'elle une star, ne lui a-t-on pas volé sa jeunesse et ses poupées, ou d'autres rêves comme dans cette histoire ?
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Réussir à retranscrire avec justesse l'adolescence, moment le plus complexe de la vie où on ne comprend plus le monde qui nous entoure et où on se cherche pendant des années, est quelque chose de presque impossible, 99% des films sur le sujet n'y arrivent pas, et pourtant Claude Miller l'a fait. Ce film est un petit miracle.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Même si son scénario se révèle très conventionnel, Claude Miller nous offre avec " L'effrontée" une très belle réalisation ; Il nous délivre une ambiance intimiste et une mise en scène soignée avec de nombreux et magnifiques gros plans sur le regard et le visage si expressif de Charlotte Gainsbourg. La BO soutenant cette comédie dramatique est elle aussi superbe.
    Tous les personnages sont bien en place et superbement interprétés : Julie Glenn, la nièce de Claude Miller alors âgée de 8 ans, est craquante dans le rôle de Lulu l'amie de Charlotte. Jean-Philippe Écoffey est le marin qui sait écouter Charlotte. Bernadette Lafont est comme toujours parfaite dans le rôle de la servante de la famille de Charlotte. Jean-Claude Brialy toujours aussi classe dans le rôle de manager. Quant à Charlotte Gainsbourg, elle est tout à fait sublime dans ce rôle d'adolescente rêveuse et mélancolique, qui lui convient à merveille.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Avis :
    Très bon film français qui a reçu deux Césars extrêmement mérités en 1986. Celui du meilleur second rôle féminin pour Bernadette Lafont et celui du meilleur espoir féminin pour Charlotte Gainsbourg qui du haut de ses 13 ans porte le film avec grâce et l'actrice y montre déjà tout son talent. Quelques moments de flottements mais l'ensemble est très sympa à suivre avec cette quête sur la recherche de soi superbement réalisé et interprétés par un très bon casting.

    Un mot sur la BO :
    Superbe. Le morceau italien Sara Perche Ti Amo de Ricchi et Poveri revient souvent et est extra car ça embellie le tout. Quelques beaux morceaux de musiques classiques ici et là y sont dissimulés apportant un joli cachet à l'œuvre.
    Ma note : 7.5/10 !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Le problème dans ce film n'est pas l'adolescente mais son entourage. Tous lui parlent très mal, la dévalorisent, la critiquent, la rejettent et en plus ils sont grossiers. Comment réagir autrement face à cela ?! Dommage qu'à aucun moment cet aspect ne soit soulevé, comme si c'était "normal". Du coup, Charlotte est pointé du doigt pour son soi-disant mauvais caractère, mais elle ne fait que réagir comme elle peut dans cette jungle sans âme et sans aucune gentillesse dans la maison. Du reste, le film est mou. L'histoire avec le jeune homme est sans intérêt et inutile à mon sens. L'histoire avec la pianiste sous-exploitée. Les émotions ne sont pas au rendez-vous. C'est très ennuyant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Pourquoi est-elle si fascinée lorsqu'elle entend Clara jouer du piano? c'est parce qu'elle admire celle qui a déjà pénétré un univers qui lui est propre, qui a découvert sa raison de vivre. Il arrive parfois que l'on envie celui/celle qui connaît depuis longtemps ce que l'on découvre soi-même sur le tard. Aurait-on vécu différemment? Serait-on devenu quelqu'un d'autre? Toutes ces questions que l'adolescente ici ne se pose pas mais ressent au fond d'elle-même sans pouvoir y mettre les mots.
    Portrait fin et sensible.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 394 abonnés 4 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2016
    L’Effrontée est un petit film typique de ces métrages d’époque sur l’adolescence. C’était une grande mode, et Claude Miller nous a offert le sien. Un joli film un peu mélancolique et vif à la fois, à l’histoire convenue, mais coloré et frais.
    Le casting est bon. Charlotte Gainsbourg est parfois un peu molle, et son personnage un peu versatile, mais cela désigne finalement assez bien l’adolescence et elle livre tout de même une belle prestation. Elle est entouré de bons seconds rôles, parmi lesquels j’ai spécialement retenu Raoul Billerey qui campe un personnage intéressant, avec un vrai relief alors qu’il apparait finalement peu. Bernadette Lafont hérite d’un rôle plus classique, basé sur la confrontation, mais elle lui donne un certain relief, et Clothilde Baudon apporte beaucoup de fraicheur et de délicatesse reposante. Etrange qu’elle n’ait pas été révélé par ce film au même titre que Gainsbourg. Dans l’ensemble les interprètes sont entrainants et efficaces.
    Le scénario est limité. L’histoire n’a d’ailleurs pas vraiment d’intérêt, et c’est assez caractéristique de ce genre de films dont l’objectif principal est de narré une chronique familial et surtout celle d’une adolescente sur une période donnée, avec tout ce qui peut se passer. L’Effrontée est un métrage alerte, frais, un peu mélancolique, et qui évite les pièges de la facilité. On ne croit pas spécialement à tout ce qui se passe, mais Miller imprime à son métrage une légèreté bienvenue et optimiste. L’idée de virer un peu vers le conte est une bonne idée, ça donne justement une petite touche irréaliste ou fantaisiste bienvenue dans la dernière partie.
    Sur la forme on retiendra une mise en scène efficace de Claude Miller. Beaucoup de beaux passages, notamment avec un travail brillant pour mettre en valeur les regards. Le film n’a pour les décors et la photographie pas énormément de fantaisie, mais est-ce que c’est ce que l’on attend d’un film de ce genre ? Pas vraiment. Au contraire, Miller saisit bien l’air du temps, et c’est très bien comme cela, avec en prime une très belle bande son, dominée par une célèbre chanson italienne qui apporte beaucoup à ce film pour lequel, pourtant, elle n’a pas été composée.
    L’Effrontée est au final un beau film, pas exceptionnel mais frais, léger, entrainant et qui prend le parti de ne pas être trop ancré dans le réalisme pur et dur. Une sorte de conte qui démontre que Miller n’est pas à l’aise que dans le cinéma dur d’un Garde à vue par exemple. 3.5
    NeoLain
    NeoLain

    4 952 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Charlotte Gainsbourg si jeune et déjà talentueuse, les projecteurs sur elle. Nominations, César meilleur espoir féminin, bref, la petite fille du fumeur de Gitanes est prête à bousculer elle aussi. L'effrontée est vu comme un des meilleurs Miller. Je confirme. Un beau film sur l'adolescence. Puis coup de nostalgie qui me vient sur le thème musical avec le tube italien "Sarah Perche Ti Amo".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2016
    Beaucoup moins connu que la Boum, pourtant, même époque, même ambiance, même style, l'Effrontée est un film de fille culte qui reste dans les mémoires. On se souviendra longtemps de certaines répliques spoiler: comme "c'est pas une crotte de chien, c'est une naaaatte !"ou "regarde toi dans un miroir et qu'est ce que tu verras ? Une jalouse !"
    . L'Effrontée est aussi le premier film à avoir repris la fameuse musique Sarà perché ti amo qui sera par la suite reprise dans d'autres films comme les vacances de Ducobu. En bref, l'Effrontée, un excellent film entre sentiments et adolescence.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Ce Claude Miller est tout bonnement une source de bonheur et de plaisir. Les dialogues sont justes, cyniques, drôles....Effrontés! Charlotte est belle comme le jour, j'en suis tombé amoureux à 10 ans quand j'ai vu ce film! Les rapports familiaux sont plein d'amour, simples et sincères. Cette pré-ado qui se voit grandir avant l'âge est rattrapée par la réalité en tombant sur un jeune homme trop entreprenant. Le titre de Ricchi e Poveri - Sarà perché ti amo, est pour moi collé à la peau de ce film. J'entends le titre, et je vois le jardin de la location de vacances avec Charlotte et Lulu qui dansent. C'est un beau film, sensible, sentimental et drôle. On se sent bien et heureux après avoir vu un film comme L'effrontée.
    François S.
    François S.

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    Toute la sensibilité, la finesse et l'acuité du regard du cinéaste de "Garde à vue" et de "La meilleure façon de marcher" ressortent ici de façon manifeste. En disciple de François Truffaut, Miller filme les turpitudes de l'enfance et de l'adolescence à la manière d'un contemplateur discret et certains lieux comme la boite de nuit ("le roule-roule") s'inscrivent de façon presque indélébile dans la mémoire des cinéphiles et, par la même occasion, dans la mythologie des années 80.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2014
    L'Effrontée est un sympathique film sur l'enfance, les envies et rêves impossibles d'une gamine de 13 ans, avec une déjà surprenante Charlotte Gainsbourg.
    Un bon film, qui se regarde gentiment, voilà je ne sais quoi dire de plus, c'est court comme critique je sais bien mais bon je vais pas me forcer.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    L'effrontée. Et tu veux dire quoi d'autres ? C'est beau, comme jamais ce mot n'a autant eu de sens. Le dédain de Gainsbourg, son assurance, sa pratique, sa colère, son lunatisme, son charme. Si tu tombes pas amoureux du film, tu en fais au moins ton flirt de l'été. Plus qu'une leçon, Claude Miller t'apprend comme on devient grand. Lui qui l'a été et qui le restera. Et puisqu'on est dans l'in-mémorium, big up à Bernadette Lafont!
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