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    L'Effrontée
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    ml-menke
    ml-menke

    42 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2012
    Claude Miller démontre la dureté de la vie adulte, qui frappe la jeune Charlotte, dans le film. Certains dialogues nous bassine là-dessus et c'est lourd. Mais il parvient à nous effrayer car on veut son bien à cette héroïne (comme si elle était notre fille) et elle se met en danger en étant intrépide. Toutefois on a un goût amer après avoir vu l’effrontée. Au final, rien à changer alors on se demande à quoi tout cela a t-il servit.
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Ce Claude Miller est tout bonnement une source de bonheur et de plaisir. Les dialogues sont justes, cyniques, drôles....Effrontés! Charlotte est belle comme le jour, j'en suis tombé amoureux à 10 ans quand j'ai vu ce film! Les rapports familiaux sont plein d'amour, simples et sincères. Cette pré-ado qui se voit grandir avant l'âge est rattrapée par la réalité en tombant sur un jeune homme trop entreprenant. Le titre de Ricchi e Poveri - Sarà perché ti amo, est pour moi collé à la peau de ce film. J'entends le titre, et je vois le jardin de la location de vacances avec Charlotte et Lulu qui dansent. C'est un beau film, sensible, sentimental et drôle. On se sent bien et heureux après avoir vu un film comme L'effrontée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Pourquoi est-elle si fascinée lorsqu'elle entend Clara jouer du piano? c'est parce qu'elle admire celle qui a déjà pénétré un univers qui lui est propre, qui a découvert sa raison de vivre. Il arrive parfois que l'on envie celui/celle qui connaît depuis longtemps ce que l'on découvre soi-même sur le tard. Aurait-on vécu différemment? Serait-on devenu quelqu'un d'autre? Toutes ces questions que l'adolescente ici ne se pose pas mais ressent au fond d'elle-même sans pouvoir y mettre les mots.
    Portrait fin et sensible.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2023
    Le film vaut surtout pour la superbe interprétation de de Charlotte Gainsbourg , on devine son immense talent , une sensibilité à fleur de peau et une capacité à changer de registre et de jouer toutes les émotions . Mais le film a mal vieillit ,et le scénario trop improbable n'est pas très crédible. On ne croit pas aux personnages , Brialy pas au top, même Bernadette Laffont , ne sait pas trop sur quel registre jouer . La révélation d'une star dans un film moyen.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2023
    Claude Miller fait des merveilles avec des broutilles, mieux encore, il réalise des films qui marque, reste, perdure dans le temps et raconte à la fois un vécu, passé/présent et ouvre des portes d'avenir. Sans juger, diffamer ou condamner, à l'instar parfois d'un Louis Malle, il raconte et montre, démontre aussi que le cinéma est visuel, narratif, mais laisse place à un terme que l'on malmène souvent, une liberté !

    Après, La meilleure façon de marcher vu il y'a quelques mois, L'Effrontée dont certaines thématiques se rejoignent m'offre le pendant de tenir compte de la filmographie d'un réalisateur qui en a sous la chaussure !

    De cette toute première image, du Jukebox - prêté par l'illustre Christophe, l'apprend-on dans le générique de fin - démarre une chanson et non des moindres, " Sarà perché ti amo ", qui va accompagner l'ensemble de ce récit, va retentir encore et encore au fur et à mesure de l'ambiance, des humeurs de tout ce petit monde, de sa protagoniste principale, surtout ... Viennent ses bateaux, qui fendent la mer à toute vitesse, sous un soleil qui cogne. La aussi un point qui a son importance !

    Néanmoins, passé cette première clameur, le film file vers une autre marche, plus autoritaire, dont la discipline se siffle et se résume au " hop " de son maitre nageur. On le voit tout de suite, cette petite Charlotte, tétanisé à l'idée de sauté de son perchoir, sous la désapprobation de l'autre idiot de moniteur et du rire moqueur du reste de ses compagnons resté à terre va donner du fil à retordre à tout ceux qui se dressent sur son chemin ! Sa fuite, recroquevillé dans le vestiaire et la compagnie de cette femme, de cette autre monitrice, de tennis, comme on l'apprend, va donner des idées à cette petite gamine de 13 ans, entre deux âges, qui va de cette petite blessure au genou guérir très vite pour embrassé d'autres maux, cette fois invisibles, mais dont elle a déjà extrêmement conscience, avec ignorance toutefois ...

    Sa fixette, pour la musique, lors de ce cours auquel elle participe dans une classe qui n'est pas la sienne va dérivée vers une autre illusion, c'elle d'une identification à cette jeune fille derrière l'écran qu'elle visionne, du même âge, mais dont la trajectoire est synonyme de représentation, de concert, d'applaudissements manifestes. Le gros plan sur le visage de Charlotte - petite Gainsbourg incroyable - est sublimé par Claude Miller, qui récite les gammes de ses fonctions à entendre, comprendre et qui sans rien dire, laisse son spectateur s'immerger de cette scène absolument fantastique.

    Les disputes, multiples, qui s'en suivent, avec le père, le frère - qui s'apprête à partir - avec Léone, sa " nourrice " mais aussi avec la petite Lulu, voisine un poil fragile va bercer le rythme de ce film qui œuvre dans une simplicité déconcertante à retenir se brides de parcours, pour en écrire un hymne fou de joie et de mélancolie, parfois ... Le bonheur est là, envers et contre tout ! Le comportement qualifié de " fantasque " par sa professeur, dont la lecture du bulletin de fin d'années dans la cuisine par Charlotte dans une floppée de quolibets à l'attention de cette dernière, puis pour chaque personne s'y trouvant et n'allant pas dans son sens est une autre petite crise dont on retiens son évidence. Au cordeau, se trame une fonte dans l'intimité de cette famille, unit à sa manière, dont l'on découvre dans un déroulé fécond ce lien étroit et fort, qui se niche en nous et nous entiche d'elle-même pour ainsi dire.

    La rencontre avec ses voyageurs pas si inconnus va dès lors conduire l'adolescente vers une rêverie qui va la sortir de son ennui. A la fois stimulé et intimidé par la démesure qu'elle découvre, son caractère, déjà retentissant va encore s'accroitre ! La solitude, la jalousie, les colères, la peur qu'elle résume dans cette conversation nocturne avec son père, que ce dernier peine à contenir dans l'élocution de sa petite m'a vraiment touché ... " - Tu trouves pas que la vie est brusque ? " Le départ, tendre et rapide de son frère, offre pareil moment, délicat et furtif, déchirant surtout ! Cependant, on rigole à nouveau et ceux très rapidement. Dès le deuxième jour de vacances ou notre petite héroïne chamboule toute la baraque et pousse le patriarche à la mettre dehors ! De l'ennui, encore, elle dérive vers le monde, vers la ville, son bistrot, là ou elle rencontre belle et bien Jean, ce type entraperçu à la fabrique le jour plutôt. De cette relation, débute un mensonge à la question de celui-ci. L'âge qu'elle trafique, qui ne semble pas trop le déranger se termine sur un baisé volé et un rendez-vous pour l'après-midi acté.

    C'est là que tout s'emballe, enfin, que tout se relie. La livraison de la chaise de piano à la jeune prodige découverte plutôt va rabattre les cartes du déroulé de la journée. La villa luxueuse, là ou l'air n'est plus asphyxiant, va poussé Charlotte à revoir ses plans. Au bord de la piscine, le ventre vide, le malaise la gagne, les rappels de son plongeon un peu contraint et forcé des jours précédents et la fringale qui la gagne l'amène à s'évanouir dans cette eau bleu de chez bleu mais très vite secouru, puis invité pour la réception du soir, par ces nouveaux compagnons fortunés. C'est d'ailleurs là qu'elle tisse une amitié avec Clara, dans un quotidien de deux copines, dans une proximité que l'on s'imagine propre et plus en adéquation qu'avec le vouvoiement auxquelles elles se prêtent. La robe rouge, revêtu pour le concert, participe à retendre en difformité le lien dans cette fiesta guindée du soir, de courte de durée en fin de compte ...

    Après avoir filé à l'anglaise, elle retrouve les siens, Léone et Lulu, dans cette petite cuisine - que j'adore - et se livre au récit de cette nouvelle rencontre, entre réalité et rêverie. La nuit tombée, la fraicheur revenue, après la fin de parcours de la pipelette Lulu, là ou elle se retrouve à la fenêtre, sous surprend par la découvert plus bas de son courtisant... Elle le retrouve au bar le lendemain, ou elle lui confie ses envies, son départ qu'elle estime imminent ( le dimanche suivant ), tandis que lui lui partage autre chose, son désir, pour elle. La mention de son logement, à l'hôtel au dessus du perroquet - blase du bistrot de l'action - dans une flopée de bière qui l'enivre encore un peu plus pour des corps, jeune ou moins, réelle ou sur papier, dans une obsession que l'on va encore découvrir sous un autre regard dans sa suite ...

    Le shopping et les essayages dans le jardin, avec les critiques, les cris, avant la réconciliations sous cet arbre est peut-être une des scènes les plus géniales de ce film dont les moments comme celui-ci pleuvent, mais dont le condensée reflète au fond ici et maintenant le mieux toute son étendu de conflit et d'amour. Un calme avant la tempête, même si il y'a là, déjà, pas mal de remouds !

    La séquence qui les amènent dans la chambre est tout aussi asphyxiante que le manque d'air dans cet été caniculaire ! Le globe, objet de tout les possibles, puis arme contre le mal subit dans cet interstice, rappel que cette jeune adolescente affronte au cours de ces quelques jours toutes ses peurs dans une épreuve de bravoure qu'elle réussit admirablement bien ! Le concert, du dimanche qui doit tout changer en fin de compte n'a pas non plus l'effet escompté. La crise de sa petite camarade, les pleurs dans les toilettes à l'étage de la scène, puis le bref sourire de son " amie " n'atteignent pas les hautes attentes de Charlotte pour ce qu'il en est de son avenir ... La fin de la représentation se termine par une modeste lettre, un aurevoir qui se délite dans le récit, enfin qui se relègue à un autre, un peu plus loin, main dans la main ...

    L'Effrontée, est de ses films qui raconte les saisons, les âges, et ne s'oublie pas totalement ... A la fois complexe et simple, le film carbure sur des chemins de compassions, de trajectoires qui chavirent et se redressent, dans un trouble qui suinte de réalisme et qui conserve une pars de rêverie, un monde flou ou tout est possible, envisageable, dont il n'y a aucune frustration malgré la brusquerie que nomme explicitement Charlotte. Que le lien qui subsiste est plus beau et important que tout, qui résume un petit film au fond très grand !

    Mention pour ses acteurs, ses femmes surtout, à Bernadette Lafont, qui manque tant au cinéma. A Charlotte Gainsbourg, inoubliable petite friponne, une gamine géniale, que l'on veut voir grandir, autant que l'on souhaite la préservée à ce moment précis. Oui, un contraste pour finir ...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2008
    Le cinéma Français est très certainement l'un des plus hétérogènes de cette planète. Capable de produire tout et n'importe quoi, il aura autant vu l'émergence de purs génies que la floraison d'un nombre incalculables de bouses dans des registres ma foi très divers. Des nanars revendiqués beaufs dans les années 70 aux films de bobos aujourd'hui, les dérapages incontrôlés ont régulièrement été légion. Et puis, il ne faut pas oublier une catégorie très en vogue, probablement l'une des plus ignobles qui existent, celle "d'oeuvres" créditées du statut "d'auteur" qui ne sont en réalité que de répugnants téléfilms pour un public de cinquième âge plus sénile et déconnecté de la réalité qu'un Steevy centenaire. Prix Louis-Delluc 1985 (comme l'illustre "Ressources Humaines" quelques années plus tard, pas mal dans le genre là aussi !), "L'Effrontée" rentre clairement dans ce groupe. Narrant les déboires d'une gamine chieuse comme pas deux (je ne veux pas être insultant mais j'avais une furieuse envie de briser mon écran dès qu'elle ouvrait la bouche), le film se veut profond quant à l'introspection entreprise à propos de sa boutonneuse lectrice de "Jeune et Jolie" (ah ouais-han d'abord-han). En plus, la pauvre se sent à part et n'a pas envie d'aller à la boum de cet après-midi parce que de toute façon ils sont tous trop bêtes. Alors, elle fait oeuvre de charité (tiens un peu d'esprit chrétien ça nous manquait !) en s'occupant d'un autre specimen sur lequel on s'apitoie dans la mesure où l'enfant en question est plus jeune et très malade. Entre-temps, Dora l'exploratrice (parallèle entrepris en raison des similitudes d'intelligence et de culture) la pré-pubère est devenue admirative d'une jeune pianiste virtuose parce que elle c'est même pas une pouffe de toute manière ! Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande vivement de vous attarder longuement sur ce petit bijou d'humanité. Sinon, changer de chaîne n'est pas interdit mais vous ne savez pas ce que vous ratez !
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Un des plus beaux films de Claude Miller qui a coutume de les réussir (_La Meilleure Façon de marcher_, _La petite voleuse, Mortelle randonnée_, _Garde à vue_ et bien d’autres). Le scénario serait personnel contrairement à ce que disent certains. Quoi qu’il en soit, il est une jolie chronique de l’adolescence d’une hypersensible jeune fille, aimée mais un peu abandonnée, qui se promène dans ses rêves, ses fantasmes puis dans ses désillusions et ses deuils. Gamine superbement incarnée par une Charlotte Gainsbourg novice et déjà ô combien talentueuse et gracieuse qui mérite son César, celui de Bernadette Lafont, certes grande actrice, me paraissant plus improbable. On suit avec émotion, malgré quelques petites baisses de régime, le chemin sinusoïdal de Charlotte, entre exaltations et effondrements. La musique est charmante, les dialogues sonnent juste et la réalisation est légère… comme une gamine-tige. Un film qui a aussi le mérite de ne pas avoir vieilli.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    43 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    Une comédie dramatique sur une adolescente mal dans sa peau interprétée par Charlotte Gainsbourg. L’histoire est crédible mais le film manque cruellement de rythme et ne transmet pas vraiment d’émotions. La jeune Charlotte Gainsbourg se montre tout de même à son avantage pour son premier grand rôle. Je n’en garderai pas un souvenir impérissable.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Trois étoiles plutôt généreuses pour ce qui est censé être un titre relativement important du cinéma français. La réalisation de Claude Miller est ici plus dans la volonté de saisir les émotions d'un personnage principal parfois franchement gonflant, mais que celui-ci a le talent de rendre complexe et même assez attachant, le naturel et la force de caractère de Charlotte Gainsbourg étant également un atout important. Au fond, rien de très original dans ce qui est abordé ici (la fin de l'enfance, des illusions, de l'innocence), mais une vraie sensibilité et une réelle part de vérité dans ce qui nous est montré ici, le cinéaste ne cherchant jamais à embellir superficiellement le quotidien, ni à rendre réellement sympathique cette gamine tout en restant sensible à ses problèmes et désillusions. À ce titre, si sa relation avec Jean est caricaturale au possible et apporte plus de gêne qu'autre chose spoiler: (ce serait pas mal qu'un jour le cinéma arrête de nous faire croire que quasiment un homme sur deux est un violeur/pédophile!!)
    , celle avec Lulu et surtout sa belle-mère (superbe Bernardette Lafont) compensent, la bande-originale rythmée par l'endiablant « Sarà Perché ti amo » (peut-être un peu omniprésente, d'ailleurs) étant un autre bon point. Pas de bouleversement en vue sur un sujet toujours intéressant mais qui en a vu d'autres, mais une héroïne à part dans le paysage si souvent aseptisé du cinéma hexagonal, sachant capter les errements de l'enfance, entre rage, espoir et détresse (pouvant même parfois passer de l'un à l'autre en quelques secondes!!) : en cela, « L'Effrontée » mérite qu'on s'y arrête 95 minutes.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2023
    Une délicieuse comédie douce-amère de Claude Miller sur les affres d’une adolescente écorchée vive, fragile et timide. Le ton y est juste et du haut de ses 13 printemps, Charlotte Gainsbourg crève littéralement l’écran.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2021
    On est en été et Charlotte, une adolescente, s’ennuie à le passer chez elle entre un père un peu distant depuis la mort de sa femme, son frère Jacky qui l’asticote sans cesse, Léone, la dame qui s’occupe de la maison qu’elle juge trop frontale et Lulu, la petite voisine agaçante au possible. C’est alors que débarque Clara Bauman dans son quotidien. Cette dernière est pianiste prodige et a une vie fastueuse. Charlotte se met alors à rêver d’une autre existence avec sa nouvelle amie. Claude Miller réussissait bien, en 1985, à retranscrire le mal-être d’une adolescente de 13 ans, encore coincée entre l’enfance et l’âge adulte. Les dialogues sont bien écrits (on appréciera les quelques scènes avec un délicieux vouvoiement), les personnages secondaires sont attachants (Jean-Claude Brialy et Bernadette Laffont en tête), alors que Charlotte Gainsbourg malgré sa voix fluette crève l’écran avec sa marinière et son envie de révolte et d’autre chose permanente. Le tout sera rehaussé par une bande-son d’époque avec notamment le fameux tube Sarà perchè ti amo, synonyme d’été et d’insouciance, une période censée être légère (comme ce film finalement), même si a treize ans, on exacerbe tout !
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Une bonne comédie romantique. Le premier film avec Charlotte Gainsbourg qui campe une pré ado apathique qu'on a bien envie de secouer ou de gifler tant elle est molle.
    Le scénario tient en deux lignes mais l'histoire est suffisamment fédératrice pour se laisser porter, ne serait-ce que par le leitmotiv "Sarà perché ti amo".
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Ce film, réalisé par Claude Miller et sorti en 1985, n'est pas mal du tout ! Cela fait longtemps que j'entendais parler par ci, par là de ce film mais je n'en avait pas vraiment d'attentes pour autant et je dois dire que j'en suis agréablement surpris. Le film serait apparemment inspiré du roman de Carson McCullers, "Frankie Addams", et raconte les quelques jours assez mouvementés de Charlotte, jeune fille turbulente. Bon, dit comme ça, ça ne donne pas vraiment envie et c'est vrai que le film ne possède pas vraiment d'évènements marquants ou qui sortent de l'ordinaire mais pourtant, on réussit à accrocher à l'histoire. Il est vrai que, personnellement, j'aime beaucoup ce genre de film qui se passe l'été, qui nous rappelle les vacances et qui nous présente des personnages tout à fait naturels. De plus, celui-ci reflète très bien une France des années 80 qui aujourd'hui n'existe plus. L'histoire est donc plutôt simpliste au premier abord car il n'y a pas grand chose mais finalement, on se rend compte que pas tant que ça. Effectivement, sous ses aspects simplistes, le film se révèle être une très belle histoire du passage de l'enfance à l’adolescence qui peut s'avérer chez certains difficile, comme c'est le cas ici. Nous avons également tout un aspect autour de l'amour, comment il est vu à cet âge mais également de la différence d'âge entre Charlotte et Jean, ce qui est très intéressant. Le film comporte certes quelques longueurs mais si on rentre vraiment dedans, alors on s'ennuie pas et on se laisse porter par cet air d'été et de vacances qui nous rappelle tous quelque-chose au fond de nous-même. On n'oubliera pas non plus le très bon morceau "Sarà perchè ti amo" de Ricchi e Poveri qui est très bon et accompagne bien le tout. En ce qui concerne le casting, nous avons de très bons acteurs qui sonnent juste et naturel mais nous retiendrons surtout Charlotte Gainsbourg qui est très bonne. "L'Effrontée" est donc un bon film, tout simplement.
    Black-Night
    Black-Night

    189 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Avis :
    Très bon film français qui a reçu deux Césars extrêmement mérités en 1986. Celui du meilleur second rôle féminin pour Bernadette Lafont et celui du meilleur espoir féminin pour Charlotte Gainsbourg qui du haut de ses 13 ans porte le film avec grâce et l'actrice y montre déjà tout son talent. Quelques moments de flottements mais l'ensemble est très sympa à suivre avec cette quête sur la recherche de soi superbement réalisé et interprétés par un très bon casting.

    Un mot sur la BO :
    Superbe. Le morceau italien Sara Perche Ti Amo de Ricchi et Poveri revient souvent et est extra car ça embellie le tout. Quelques beaux morceaux de musiques classiques ici et là y sont dissimulés apportant un joli cachet à l'œuvre.
    Ma note : 7.5/10 !
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2023
    Un film vu à sa sortie, mitigé sur les impressions qu'il a donné mais complexe et assez intéressant avec une comédienne adolescente convaincante.
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