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    Au-delà de la gloire
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    Patrick A
    Patrick A

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2020
    Au delà de la Gloire nous donne l’occasion de voir Lee Marvin, peu connu des générations actuelles. Un acteur comme on en fait plus. Un genre de Jean Gabin à l’américaine. Et Mark Hamill, bien plus connu de nos jours et qui entre Star Wars, Un Nouvel Espoir, et L’Empire Contre Attaque, nous dévoile une autre facette de ce jeune acteur, en 1980, plein de promesse.

    Ce film oscille entre la 7ème Compagnie et le Soldat Ryan. Il montre le cheminement d’un groupe de soldats de l’unité Big Red One, parti libérer la France en passant par l’Afrique, la Sicile et la France.
    Jusqu'à la découverte d’un camp de la mort filmé avec retenu et Justesse. Un des moments forts du film.
    Il y en a plusieurs, sous des angles différents. Un peu d’humour, des situations graves ou rocambolesques font de ce film une œuvre qui a su très bien vieillir.

    Cependant, ce n’est pas la première fois que je le vois, je suis toujours très gêné par les chars allemands dans ce film. La Warner manquait-elle de moyens a ce point pour remplacer les Panzer Tigre, Panzer IV AUSF.G, et le mythique Panzer IV ausf.G sdkfz de la campagne d’Afrique, par des... chars Sherman sommairement maquillés. Ça saute au yeux à quiconque s’intéresse au véhicules militaires de cette époque, en particulier, et sa gâche un peu le plaisir du film.

    Malgré tout, ça reste un bon film à voir pour ses acteurs et une mise en scène qui tient encore très bien la route. Même si on a largement fait mieux depuis: Le Soldat Ryan évidemment, mais aussi Band of Brothers ou Pacifique de HBO.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2019
    Globalement, on a rien de mauvais, mais rien de terrible non plus. Les acteurs sont attachants, la réalisation est correcte, le film est agréable à regarder, mais manque quand même d'un intérêt global. On a même droit à des scènes invraisemblables, qui n'ont pas grand chose à faire là. Le gros point fort du film, c'est le lien entre le début et la fin du film...
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2018
    L’intérêt de ce film est l'authenticité de ses actions, il s'agit d'un groupe de jeune soldats américains trimbalés dans pas moins de 5 pays pour casser du nazis. Les lieux et les action étant vrais, les personnages eux restent fictifs mais assez caricatural des soldats us sur le terrain. Le gros reproche de ce film est sans doute les enchainements maladroits d'un pays à l'autre, tel de petits films insérées dans le film principale, il y a peu de rapport d'une action à l'autre. Les scènes sont coupées et les mauvaises transitions cassent l'effet d'immersion. La bande son est très moyenne elle aussi, pour un film de guerre aux moyens honorables, on aurait pu faire un effort. Reste des effets pyrotechniques pas trop mauvais pour l’époque...
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2018
    C’est dans la mythique division d’infanterie, The Big Red One, que le Caporal Fuller servit pendant la deuxième guerre mondiale. Excellent soldat (décoré de la Bronze Star, la Silver Star, et le Purple Heart, les trois plus hautes distinctions de l’armée américaine), Samuel Fuller réalise ici la somme de tous ses films de guerre. Magistralement interprété par Lee Marvin que le cinéaste avait choisi pour son visage impassible, sergent vétéran de la première guerre mondiale (la naissance du 1 rouge dans le noir et blanc à peut être inspiré Spielberg dans “La liste de Schindler�), qui mène ses hommes, en leur apprenant à éviter de se faire tuer, le long de l’itinéraire que Fuller a lui même emprunté. L’Afrique du Nord, La Sicile, le débarquement de Normandie à Omaha Beach (quelle leçon au passage au “Save Private Ryan� de Spielberg en faisant abstraction du gore, dans l’eau rouge du sang de leur compagnons tombés, la numérotation des soldats survivant envoyés à l’abattoir accentue ma sécheresse mécanique et absurde de la guerre), la Belgique, l’Allemagne et la Tchécoslovaquie. Dans cette dernière partie, Fuller, qui avait filmé les camps en 16 mm (film intégré par Emil Weiss dans son documentaire �Falkenau, vison de l’impossible�) réalise en 1988), garde une certaine retenue, se contentant d’un crane, de cendres et de regards, dramatisant ainsi la mort du garçonnet. Cette épopée entrecoupée de scènes d’hommes avec leur courage et leur lâchetés (Mark Hamil exemplaire), leur engagement et leur doutes, prend aussi sa respiration dans des scènes improbables, comme l’asile psychiatrique avec Stéphane Audran (qui avait tourné avec Fuller pour la TV Allemande en 1973) ou l’auberge en Belgique avec Marthe Villalonga. Cette version “Reconstruction� de 2 heures 36 est un chef d’œuvre. Ellei attend toujours une sortie sur grand écran.
    AMCHI
    AMCHI

    5 775 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Il y a quelques années j'avais découvert ce film de guerre de Samuel Fuller se basant notamment sur sa propre expérience durant la 2nde Guerre mondiale, j'espérais découvrir un film aussi incisif que Croix de fer de Peckinpah malheureusement ce film m'avait déçu à mon grand regret.
    Puis quelques années plus tard j'ai appris qu'il existait une version plus longue celle voulue par Fuller et en revoyant Au-delà de la gloire dans cette version tout a changé. J'ai découvert un excellent film de guerre qui retrace le parcours de l'Afrique du Nord à l'Allemagne (le film se terminera dans un camp de la mort) de jeunes soldats appartenant au Big Red One (nom de leur division mais aussi titre original du film) mené par un vieux baroudeur joué par Lee Marvin plutôt protecteur. Tout cela est bien mis en scène avec une situation différente à chaque lieu géographique parfois il y a l'apparition brève de tête connue (donc celle de Stéphane Audran qui vient de nous quitter), ce sont à chaque fois des situations qui montrent l'horreur de la guerre mais aussi que malgré tout l'humanité est encore présente (scène de l'accouchement notamment).
    On a parfois l'impression que le film manque un peu de moyens mais cela n'enlève rien à son intérêt et les scènes de combats sont réussis avec des réflexions sur le rôle du soldat durant une guerre. Donc voilà un film de de guerre à découvrir mais impérativement dans sa version rallongée de 47 minutes et non de celles de moins de 2 heures (à l'origine le film faisait 4 heures mais Fuller a du le réduire de moité selon les souhaits de la production).
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Des scènes faciles interprétés dans des régions différentes, cela se passe soit dans un village ou soit dans une maison. Il y a des morts partout. C'est surtout un jeu d'acteurs, ils prononcent des phrases types du soldat américain en campagne difficile à comprendre pour un francophone. Dans chaque pays une scène.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Film de série B sur la 2ème Guerre, avec une distribution solide, mais qui manque de pep's... L'histoire de cette compagnie est presque reléguée au second plan par rapport à la progression et lieux d'interventions des GI sur le théâtre des opérations américaines en Europe; malgré tout le scénario tient la route et la psycho des personnages pas trop mal.
    Estonius
    Estonius

    3 306 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2015
    Un film de Samuel Fuller (1980) avec Lee Marvin. L'histoire n'en est pas vraiment une puisqu'elle se, confond avec celle de l'intervention américaine dans le second conflit mondial, vu ici du point de vue des rescapés d'une escouade d'élite. C'est magistralement bien fait, avec un Lee Marvin impérial, (on est loin des 12 saloards) dominant toute la distribution en tous points excellente (avec un Mark Hammil qui se défend bien et Stephane Audran dans un étonnant petit rôle). Les scènes de guerre sont très bien rendues (même si Spielberg a fait mieux, question réalisme en ce qui concerne le débarquement en Normandie). Il y a peu de sang mais des séquences étonnantes, des situations où l'horreur côtoie le burlesque, spoiler: (le gars qui saute sur une mine, l'asile de fou, la fiesta sauvage, le repas chez les siciliennes, l'accouchement dans le tank)
    une omniprésence du sexe surtout dans le langage, mais surtout une omniprésence de la mort dont la banalité et l'inexorabilité devient un questionnement (c'est d'ailleurs le sujet du film). Malgré la gravité du sujet, Fuller se fait plaisir avec quelques petits trucs un peu décalés, à l'image de ce soldat (Robert Carradine) qui a toujours un gros cigare entamé au bec. On peut réellement parler de chef d'œuvre
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2015
    J'ai toujours apprécié le cinéma de Samuel Fuller, que ce soit ses polars noirs ou ses films de guerre des années 50, toujours un peu heurtés, humanistes et tragiques. Et ici, alors qu'il n'avait plus tourné depuis longtemps (on est en 1980), il livre un film-testament absolument remarquable. En restant fidèle à ses souvenirs, Fuller a recrée avec une intensité dramatique passionnée et authentique les épisodes de la guerre qu'il a lui-même vécue alors qu'il était un jeune GI's, en stigmatisant à la fois l'héroïsme des uns et la lâcheté des autres, et ceci sans glorification béate du soldat comme c'était souvent le cas dans les films de guerre à l'ancienne à Hollywood. L'odyssée du sergent joué par Lee Marvin, et de ses hommes, de 1942 à 1945, sur tous les fronts de la guerre (débarquement en Afrique du Nord, débarquement en Normandie, Tchécoslovaquie, Italie du Sud etc...) est émaillée de moments forts (comme cet accouchement insolite d'une femme dans un tank, ou la découverte d'un soldat allemand qui se cache dans un four crématoire). Le film délivre aussi un message de tolérance, c'est un véritable hymne à la paix, dont la férocité de certaines séquences n'est là que pour mieux écoeurer le spectateur de la guerre. En même temps, c'est un hommage au fameux Big Red One, la mythique première unité d'infanterie U.S. (d'où le titre original que je préfère au titre français plus anodin). C'est le grand film autobiographique de Sam Fuller qui s'est projeté dans le personnage incarné par Robert Carradine, et qui fume déjà le gros cigare. Lee Marvin y incarne un vétéran constamment remarquable de sobriété, entouré et respecté par de jeunes soldats. Un film très peu et injustement reconnu à sa juste valeur (qui d'ailleurs a subi de multiples coupes avant sa sortie en salles et qu'il faut voir en version non expurgée) , un grand film tout simplement !
    Eselce
    Eselce

    1 385 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Un bon film de guerre où un petit groupe de soldats américains sera de parmi de nombreuses batailles, de l'Afrique à l'Allemagne, en passant par les plages du débarquement et des camps de concentration. Il y a un peu d'horreur, des embuscades vicieuses, des traîtres, et de nombreux combats. Bien que le film dure 2h30, on a l'impression parfois de voir des combats coupés ou raccourcis pour faire avancer le film. J'ai bien aimé la relation du début et de la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    tout simplement un film de guerre passionnant et bien réaliser
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    195 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    une reconstitution très réaliste et emmené par un Lee Marvin égale à lui même....un grand film de guerre
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Ce film manque un peu d'âme mais il est bien construit dans sa manière d'être: il n'y aucune gloire à tirer de la guerre, le seul enjeu est simplement de survivre. Alors que le début du film semble un peu guilleret, la prise de conscience de plus en plus claire des soldats se fait sentir et la tension monte: l'un évite de retenir le nom de certains pour oublier qu'ils meurent, l'autre a envie de déserter car a de plus en plus peur de mourir, un dernier se perd dans ses projets d'avenir pour se convaincre qu'il va survivre malgré tout...On oublie les objectifs des batailles pour se concentrer sur les psychologies des soldats qui sont des humains avant tout. Pas de gentils, pas de méchants que ce soit du côté des américains, des allemands, des français ou autres nationalités. Aucune diabolisation, aucune idéalisation, aucune glorification et encore moins de l'armée américaine. Entre scènes conviviales, scènes de batailles effrayantes, froideur, fausses amitiés, le tout baigne dans une réalité qui montre que le nom de l'armée The Big Red One fait bien allusion aux conflits sanglants qui ne font que détruire des vies humaines et dans lesquels on ne risque que de laisser nos vies au lieu de tirer une quelconque fierté d'avoir combattu pour son pays car on n'aura sans doute pas la chance de le dire plus tard.
    Mais le gros défaut du film auquel on ne peut hélas que prêter attention tant il est une grande faille dans le scénario est qu'on ne sait pas vraiment les raisons des déplacements des personnages dans tels ou tels lieux. Il est juste dit qu'ils doivent aller là pour tuer des soldats ennemis mais on ne sait pas ce que ça apporte et comment ça peut faire progresser la victoire des Etats-Unis. Certes, ce sont les personnages qui sont le coeur du film mais un scénario un peu plus cohérent n'aurait pas été de refus. Le fait qu'un point soit très réussi et l'autre pas du tout joue hélas en sa défaveur; sans compter le fait que de nombreuses séquences ne soient pas du tout musicales le film se voulant réaliste et ne tombant pas dans un pathos exagéré. Seules certaines séquences sont musicales à des moments appropriés. Malheureusement, à l'exception de la séquence finale où l'équipe du film s'est vraiment donnée du mal pour faire ressentir une grande émotion aux spectateurs, les musiques ne sont pas mémorables mais il semblerait que ce choix soit volontaire quoique maladroit. Un film de guerre qui ne satisfera pas tous les publics mais qui se base sur la propre expérience du réalisateur qui a voulu retransmettre sa propre vision des choses.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2013
    On dira ce qu'on voudra, çà a quand même pris un méchant coup d'vieux.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2013
    «Au delà de la gloire», voici un film de guerre assez méconnu et qui mériterait d'obtenir d'avantage de reconnaissance. Généralement, dans les films de guerre que l'on pourrait qualifier de « basiques » on trouve un goût prononcé pour le spectaculaire bête et méchant et la grandiloquence.
    Le film de Samuel Fuller se détourne complètement de cette approche réductive et s'éloigne des processus de dramatisation ou de glorification. Il n'y a aucun stéréotype: le soldat américain n'est pas glorifié, ne possède aucune dimension héroïque, le soldat allemand n'est considéré comme la personnification du diable en personne. En plus d'être d'être intelligent dans son approche, le film de Samuel Fuller est basé sur la propre expérience de ce dernier, ce qui rend le propos beaucoup plus réaliste. Comme quoi, la guerre ce n'est pas simplement un combat avec des armes, c'est aussi un combat mental. Un film à découvrir le plus tôt possible.
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