Avis : Au-delà de la gloire - Page 4

La guerre comme si vous y étiez. Réaliste, tragique, drôle, émouvant, bouleversant... Un témoignage de FULLER qui sort des tripes et réussi à nous montrer ce qu'était la guerre...sur un écran...en assistant à la découverte de l'Horreur par les soldats...
Félicitations au grand regretté SAMUEL FULLER.

tout simplement un film de guerre passionnant et bien réaliser

Un film genre chronique de guerre, avec voix off, pour bien vous mettre à distance. Différents théâtres de guerre défilent. Notre Lee Marvin fait sa tête de vieux, donne ses ordres et retourne se coucher. On ne perçoit pas tellement d'enjeu là-dedans. On s'ennuie. Les scènes de combat sont ridicules et même spoiler: la scène de l'accouchement
(un classique, voire un cliché), est complètement risible. Finalement, spoiler: y'a cinq mecs, qui survivent en envoyant les bleus se faire tuer à leur place
et tout ça pour conclure que : « Dans la guerre y'a qu'une gloire, survivre. » Eh bé !

Un film de guerre de bonne tenue par un Lee Marvin impérial dans le rôle du sergent robuste et expérimenté.
On s'attache à cette équipe sous les ordres du sergent Possum.
Le film atteint même un petit pic d'émotion lors de la scène finale.

Au delà de la Gloire nous donne l’occasion de voir Lee Marvin, peu connu des générations actuelles. Un acteur comme on en fait plus. Un genre de Jean Gabin à l’américaine. Et Mark Hamill, bien plus connu de nos jours et qui entre Star Wars, Un Nouvel Espoir, et L’Empire Contre Attaque, nous dévoile une autre facette de ce jeune acteur, en 1980, plein de promesse.

Ce film oscille entre la 7ème Compagnie et le Soldat Ryan. Il montre le cheminement d’un groupe de soldats de l’unité Big Red One, parti libérer la France en passant par l’Afrique, la Sicile et la France.
Jusqu'à la découverte d’un camp de la mort filmé avec retenu et Justesse. Un des moments forts du film.
Il y en a plusieurs, sous des angles différents. Un peu d’humour, des situations graves ou rocambolesques font de ce film une œuvre qui a su très bien vieillir.

Cependant, ce n’est pas la première fois que je le vois, je suis toujours très gêné par les chars allemands dans ce film. La Warner manquait-elle de moyens a ce point pour remplacer les Panzer Tigre, Panzer IV AUSF.G, et le mythique Panzer IV ausf.G sdkfz de la campagne d’Afrique, par des... chars Sherman sommairement maquillés. Ça saute au yeux à quiconque s’intéresse au véhicules militaires de cette époque, en particulier, et sa gâche un peu le plaisir du film.

Malgré tout, ça reste un bon film à voir pour ses acteurs et une mise en scène qui tient encore très bien la route. Même si on a largement fait mieux depuis: Le Soldat Ryan évidemment, mais aussi Band of Brothers ou Pacifique de HBO.

Samuel Fuller réalise ici son meilleur film. Il réalise le film qu'il désirait faire à tout prix réaliser où à travers les aventures d'une escouade de jeunes soldats (pour la plupart) faisant partie de la 1ère division d'infanterie américaine pendant la seconde guerre mondiale, il raconte la (sa) guerre telle qu'il l'a vue et faite de l'Afrique du Nord à la Tchécoslovaquie avec ses souvenirs. Certes, le scénario n'est pas le point fort du film car dans le film se succèdent batailles et pauses. Après, certaines scènes du film sont innatendues, originales et les dialogues et les regards des soldats sont parfois révélateurs et permettent de mieux comprendre l'état d'esprit et les sentiments des soldats. Les scènes de guerre sont superbes, réalistes et parfois très difficiles pour l'époque. Au Delà de la Gloire a été tourné en 53 jours avec un budget de 4 millions de dollars et le résultat donné est épatant. Un tès grand film de guerre.

Film de série B sur la 2ème Guerre, avec une distribution solide, mais qui manque de pep's... L'histoire de cette compagnie est presque reléguée au second plan par rapport à la progression et lieux d'interventions des GI sur le théâtre des opérations américaines en Europe; malgré tout le scénario tient la route et la psycho des personnages pas trop mal.

Un des meilleurs films de guerre jamais tourné, avec un Lee Marvin impressionnant et émouvant, dans un de ses plus beaux rôles. Le titre français accroche peu, mais le titre original "The Big Red One" (nom de la première unité d'infanterie US) n'était sans doute guère plus évocateur pour le public français. Le vécu de Samuel Fuller pendant la Seconde Guerre Mondiale et sa vision réaliste pour ne pas dire noire du monde et de la guerre font de ce film un précurseur, près de 20 ans avant "Il faut Sauver le soldat Ryan".. A peu près à la même époque (début des années 80), "La peau" de Liliana Cavani représente un épisode suivant (moins réussi mais intéressant) qui retrace l'arrivée de l'armée américaine à Naples en 1943 et le choc culturel entre Italiens et Américains. Plus récemment le Miracle de Santa Anna de Spike Lee, dont l'histoire se déroule dans le même contexte et illustre la guerre côté américain pendant la campagne d'Italie.

impressionnant ! l'un des meilleurs films de guerre jamais réalisés. Lee Marvin est impérial comme d'habitude

Bonjour. Certes, cet oeuvre peut sembler un peu vieille compte tenu de l'évolution du cinéma en général et des films de guerre en particulier, il n'en reste pas moins qu'il a été réalisé par un authentique vétéran de la seconde guerre mondiale. L'horreur qui s'en dégage n'est donc pas tant visuel que "situationnel": les scènes sont autant de témoignages sur les situations dans lesquelles se sont trouvés des petits gars de 20 ans qui auraient bien mieux à faire, le tout traversé par une réflexion sur le meurtre et sur la mort en temps de guerre.
Rien n'illustre mieux ce film que sa dernière réplique : "Dans la guerre, il n'y a qu'une seule gloire : survivre"
Une petite note sur les acteurs: lee marvin a, je trouve, un pur charisme et Mark Hamill (alias Luke Skywalker) a probablement trouvé dans ce film son meilleur rôle (hé hé).