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    Johnny Guitare
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    82 critiques spectateurs

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    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Oeuvre maîtresse de Nicholas Ray, "Johnny Guitar" qui deviendra une influence majeure de la Nouvelle Vague. Souvent qualifié de premier western féministe, ce sont en effet des femmes qui se trouvent au premier plan de cette aventure jusqu'au duel final. A commencer par la sublime Joan Crawford. Avec ce rôle sur mesure, celle-ci y incarne la femme persécutée dont la pugnacité finira par payer. La persévérance et la justice semblent figurer en tant que valeurs phares, dans cette oeuvre qui s'affirme en tant que surprenant miroir du maccarthysme. De son côté, le Johnny Guitar ne fait que donner son nom au titre du film. Il reste en retrait et c'est à peine s'il joue de la gâchette ou gratte trois accords de son fameux instrument. Tout est culte dans ce film assez classe ; de l'histoire sans temps morts aux acteurs en passant par la chanson de Victor Young.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    Incroyable western que ce mythique Johnny Guitare, qui explosa tout les codes du genre. Porté des femmes, et des femmes très fortes - Joan Crawford dans le rôle principal y est géniale - le long-métrage est une succession de séquences où la tension est à son comble entre les différents protagonistes. La mise en scène et l'image sont superbes, et l'air principal signé Victor Young et chanté par Peggy Lee est simplement bouleversant de beauté. Un chef-d'œuvre.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Johnny Guitar, western atypique dans le genre, les ressorts des grands westerns sont réunis, mais il y a un petit supplément d’âme, une haine qui lie des deux femmes héroïnes de cette histoire, le visage de Mercedes Mc Cambridge se transforme à mesure que sa haine explose au grand jour, une haine viscérale, qui aveugle, au point de frôler la folie. Et puis, Joan Crawford, femme de l’ouest, dur, que le temps à façonner tel un diamant brut, donne une partition de haute volée. Deux femmes tiennent le haut de l’affiche pour un genre de film destiné aux hommes, il fallait le faire et le résultat est une très grande réussite.
    Fabien S.
    Fabien S.

    561 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Un chef d'oeuvre. Un très bon western. Un très bon film américain. Une très bonne interprétation de Joan Crawford. Une atmosphère très Far West.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2011
    Western totalement insolite. L’ouverture déjà est étonnante, l’arrivée dans un saloon avec croupiers distingués, au beau milieu d’un nul part dans l’Ouest… Le scénario ne révèle qu’au fur et à mesure la vérité des personnages et des situations, le film est en fait un drame passionnel dont le véritable moteur est la haine d’une femme pour une autre, alors que le genre apparent, le western, est a priori très masculin. L’utilisation de la couleur, l’aspect visuel, rendent certaines scènes incroyables, presque surréalistes. Le style de la réalisation mêle le coté flamboyant d’un mélo exacerbé avec la brutalité tranchante du film d’action. Bon nombre de scènes d’action sont à la limite de l’invraisemblance, mais ce n’est pas bien grave. Joan Crawford est formidable, aussi bien en maîtresse femme portant arme et culotte qu’en amoureuse. Le symbolisme phallique du revolver est d’une évidence troublante dans certaines séquences.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Un chef d'œuvre exceptionnel ! Un des 3 meilleurs Westerns Américains jamais tournés (avec Rio Bravo et l'homme aux colts d'or), peut-être le meilleur, dans lequel passe le vent de la tragédie Grecque et une émotion prodigieuse ! Le travail sur le personnage de Joan Crawford, actrice a l'expressivité étonnante, est époustouflant, aussi bien esthétiquement que psychologiquement et l'intrigue sentimentale entre Joan Crawford et Sterling Hayden (magnifique !) est très finement développée ainsi que les sous entendus (le désir à peine voilé de la marâtre pour le bel outlaw) à voir ! À revoir sans fin et à écouter (chanson de la B.O. prodigieuse) ! Le regard de Joan Crawford magnifié par le technicolor et la plus belle scène d'amour du cinéma ("Mens moi.....") !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Au Cœur de Johnny Guitar, un couple. Un couple d’amants fugitifs, décliné en une somme de projections possibles si et seulement si la femme avait renoncé à son amour-passion, avait troqué ses sentiments pour des équivalents. Un couple d’amants qui fait des jaloux, contraignant les hommes à espérer un baiser, à provoquer l’heureux élu dans l’espoir de le voir disparaître. Un couple d’amants qui s’est perdu pendant cinq ans, et dont la séparation a conduit ses membres à se chercher dans les bras d’autres personnes. Et ce couple d’amants fugitifs, c’est celui de Party Girl déplacé depuis la nuit urbaine vers les canyons irradiés de soleil, c’est celui de Rebel Without a Cause – sorti un an plus tard – qui se saisira de Turkey, le jeune homme qui finit ici pendu au pont sous les yeux de Vienna, pour le réincarner en Jim Stark. Les personnages, chez Nicholas Ray, semblent les avatars de types et de thèmes qui servent une certaine idée politique de la représentation cinématographique : héros tourmenté, héroïne forte, jeunesse écrasée par le poids d’une société dépassée qui étouffe et empêche les revendications libertaires. La contestation, thématique dans ses films, est également esthétique : se saisir d’un genre pour y greffer des thèmes jusqu’alors inédits, ou impropres, en l’occurrence l’amour-passion. Car le bruit et la fureur que produisent le fracas des armes, l’incendie de la maison de jeu, les cris et menaces proférées par les camps adverses, extériorisent le conflit qui anime les êtres dans leur intériorité, un chaos où se choquent le désir et la mélancolie, la passion et la haine. C’est donc à un western intérieur que nous convie Nicholas Ray : les personnages disposent d’une écriture complexe, à l’encontre des caricatures souvent rencontrées dans ce genre d’œuvres ; ils ne sont pas monolithiques, ils ne sont jamais prévisibles, seulement régis par leurs pulsions, leurs désirs, leur passion brûlante et dévorante. Cette irrégularité d’affects est retranscrite par la multiplicité des tonalités : de l’épique au tragique en passant par la comédie – parfois musicale –, nous louvoyons sans cesse entre diverses rives qui s’attirent et se repoussent à la fois. Une telle densité produit un ravissement du spectateur qui trouve là l’un des westerns les plus atypiques et personnels jamais vus, tout en respectant scrupuleusement le canevas du genre ainsi que ses codes. Johnny Guitar est une œuvre immense au romantisme tourmenté, fort d’excellents acteurs et d’une photographie magnifique – mention spéciale au travail de la couleur et des contrastes, notamment en ce qui concerne les costumes qui affirment progressivement et du blanc et du rouge et du jaune, traduction esthétique de l’affranchissement des deux amants et de leurs retrouvailles incandescentes.
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Un western classique dans la forme,et dans le fond un western insolite avec un véritable drame d'une tragédie shakespearienne réalisé de main de maitre par l'un des professeurs de l'Actor Studio,Nocholas Ray un ami très proche du co fondateur de l'Actor,Elia Kazan.

    L'œuvre est réalisée comme un lyrisme dramatique dépeignant un magnifique portrait irréaliste de l'ouest à travers l'opposition de deux femmes.

    Joan Crawford(Vienna) 50 ans était la seule rescapée du cinéma muet à jouer des rôles principaux quand le parlant arriva,et l'unique film en Technicolor de la grande dame ,elle était énorme de talent face à une autre,Mercedes McCambridge la vénéneuse ,Emma excellente. Deux femmes dans un l'ouest au décors somptueux,et dont les hommes ne sont que des pantins manipulés par ses diablesses mélancoliques.

    Sterling Hayden un acteur remplis de talents,était une armoire à glace de 196 cm qui fut le cadet de 12 ans de la belle talentueuse Joan Crawford face une autre figure cinématographique dans les rôles de méchant,Ernst Borgnine,tous les deux sont fabuleux,sans oublier,Scott Brady,ward Bond et John Caradine dans l'un des plus beaux drames tragédiens westerniens accompagné de l'excellent musique de victor Young et la très belle chanson de Peggy Lee.

    Cela me fait toujours sourire quand je vois des critiques qu'il n'ont aucun sens,quand elle disent que les actrices de ce western ne sont pas belles,même sous le maquillage,je suis désolé de vous contredire,elle sont magnifiques,et la couleur leur rend une accentuation dramatique sur un magnifique panorama.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2023
    Ce film de Nicholas Ray porte mal son nom (une fois n'est pas coutume...), puisqu'on assiste surtout à une lutte de pouvoir entre 2 femmes, Johnny Guitare étant plus un second rôle.
    Cet affrontement, maintes fois rencontré dans les westerns de l'époque mais transposé cette fois ci au feminin, oppose donc Vienna, propriétaire d'un saloon ambitionnant de faire fortune grâce au passage à proximité d'une future ligne de chemin de fer, à Emma, riche propriétaire qui voit tout cela d'un mauvaise oeil, d'autant plus qu'elle est jalouse de cette dernière (rôle aussi ingrat qu'antipathique).
    Elle entraînera dans sa soif de vengeance la quasi totalité de la ville (aveuglée par cette détermination) aux trousses de Vienna et d'une bande de hors-la-loi mené par Dancing Kid...jusqu'à sa perte.
    Une "chasse aux sorcières" bien en phase avec les évènements politiques de l'époque, plutot bien interprétée et avec des décors et une photographie magnifiques.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Il y a quelques films qu'on peut revoir éternellement. L'amour brûlant de Joan Crawford qui ne se montre jamais. La blessure de Sterling Hayden qui sait qu'on ne l'a pas attendu. La nécessité de tout détruire pour se retrouver. La mort qui plane. Le "posse" (groupe de citoyens réunis par le shérif pour poursuivre les criminels) - tout noir, tous en deuil - qui poursuit les amants et traverse le film en tous sens. La trahison généralisée et l'appât du sang dans les groupes de lyncheurs. C'est THE western, le plus beau des westerns, un des seuls qui a pour centre l'amour, la tendresse, la nostalgie.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Ce grand classique du western est une originalité, dans un style baroque, dont les scènes les plus fortes sont des scènes « d’intérieur », en l’occurrence le saloon de Vienna. A cet égard, la première demi-heure est exemplaire de densité. Vienna, à laquelle Joan Crawford donne une envergure particulière, est le personnage le plus fort du film, et l’on peut noter que son plus farouche adversaire est aussi une femme, Emma. Cette importance des femmes s’accompagne d’une vision féministe, magnifiquement exprimée par Vienna face à une culture machiste. Le film met en scène les basses motivations humaines, la cupidité, la jalousie (amoureuse, mais aussi d’un statut, de la fortune, d’un avenir), et en particulier l’intolérance face à la différence. La dénonciation des « patrouilles », de la vindicte collective, des condamnations sommaires, et de l’extorsion de faux témoignages, ont bien sur valeur générale, mais s’adresse aussi au Maccarthysme en vigueur dans les années précédant le tournage.
    Wagnar
    Wagnar

    85 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2018
    Nicholas Ray signe ici son chef-d'oeuvre, un grand classique ainsi qu'un des meilleurs westerns de tous les temps. Un film qui était exceptionnel pour l'époque puisque épousant la cause féministe. On ne saura rester insensible à son côté flamboyant, à son scénario remarquablement écrit, à son couple attachant et à l'interprétation particulièrement mémorable de Joan Crawford (peut-être son plus beau rôle). À voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Western qui met en place des personnages travaillés qui ont tous de multiples facettes tout en gardant leur cohérence individuelle intrinsèque, Johnny Guitare nous plonge au cœur des sentiments qui prennent le pas sur la loi, l'intérêt personnel guidé par la malveillance et la jalousie la remplaçant. En effet ce n'est pas ici un simple western mais bien une étude de mœurs que nous livre Nicholas Ray. Les différents rapports entre les personnages créent une tension palpable du début à la fin, sustentée par les illusions, les peurs et les frustrations de chacun ou la vérité n'a le droit de citer qu'à des brèves occasions. Réussissant l'exploit d'être à la fois brutal et subtil, ce film est à classer parmi les chefs d’œuvres.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    108 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Plus qu'un western, un véritable morceau de bravoure tant les thèmes abordés sont nombreux. Son statut de film incontournable est amplement mérité...
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2010
    un très beau film, qui allie avec subtilité le Western et le drame et donne un film absolument unique en son genre, et dans lequel la femme tient un rôle important et c'est ca qui est intéressant, un film qui mérite vraiment d'être vu, rien qu'une fois, j'ai eu cependant certaines difficultés avec le rythme du scenario qui tout en étant très bien écris traine un peu a mon gout, mais on l'oublie presque, quand au rôle de Johnny Guitar il ne pouvait être mieux interprété que par Sterling Hayden !
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