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    Johnny Guitare
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    3,9
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    82 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Western intéressant sur le visuel beaucoup de couleurs vives (les personnages sont un peu trop propre sur eux mais c'est une constante dans les westerns de l'époque). Les premières minutes sont assez moyennes mais ensuite les poursuites et coup fourrés s'enchaînent à un bon rythme, le scénario devient très prenant et fait rare dans les westerns des années 50 il n'y a ni bon ni mauvais dans les personnages. Beau casting en plus.
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2011
    Bon, après avoir vu qu'il était régulièrement cité dans les trente meilleurs films de tous les temps selon quelques classement de cinéphiles endurcis, je dois admettre que je suis quand même un peu déçu. Car avec ses cinquante et quelques piges, il a plutôt mal vieilli sur certains aspects. Sur celui de la couleur tout d'abord, très vives, criardes même, ce qui est un peu excessif sur les bords, tout comme les différentes symboliques qu'elles ont. Le jeu des (du moins de certains) acteurs aussi a pris un gros coup de vieux, tant il est théâtral. Et puis il y a les décors. si ceux qui sont naturels sont magnifiques, les toiles de fond peintes le sont moins. Quant au message dénonciateur du maccarthysme, même s'il est suffisamment intelligent, subtil et puissant pour paraitre actuel, il serait peut-être bien plus pertinent dans le contexte de l'époque. Mais à part tout ça, je dois avouer que ce film a une certaine grandeur. Les personnages, notamment, sont très réussis, loin de la transparence et de la fadeur de ceux des westerns manichéens de cette époque, et leurs caractères sont extrêmement intéressants, le premier me venant à l'esprit étant bien sûr Johnny Logan (remarque, ils sont tous très bien vus, mais celui-là encore plus que les autres), looser magnifique de nonchalance et de recul sur soi-même. Ces caractères sont d'ailleurs très bien mis en valeur par les relations réalistes entre chacun des personnages, elles-mêmes tirant leur puissance de dialogues d'une qualité rare. Tout cela tourne autour d'une petite histoire simplette, mais efficace, ce qui fait de ce film un vaudeville jamais futile sous fond de western. Et puis la mise en scène de Nicholas Ray est très sobre, là-dessus, y a rien à dire. Derniers points: la musique n'aurait pu être plus appropriée à un tel film, et malgré une petite baisse de rythme vers le milieu du film, c'est toujours rythmé, et donc pas ennuyeux pour un sou. "Johnny Guitar" est un western qui démythifie, ou plutôt qui contourne le mythe de ce genre jusqu'alors destiné à un public large. Il offre des possibilités de réflexion intéressantes, et malgré le petit coup de vieux qu'il a pris, il n'a pas laissé la poussière le dévorer. Loin de là, il reste un très bon film, certes pas à la hauteur de ce qu'a pu faire Nicholas Ray d'autre part, et malgré ma légère déception, j'ai reconnu en "Johnny Guitar" une œuvre unique dans l'histoire du cinéma. Rien que pour ça, il mérite d'être vu.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2014
    ils sont rares les westerns de type "classiques américains" que j'ai pris un minimum de plaisir à regarder. Evidemment, quand on connait les westerns Leoniens, celui-ci comme beaucoup d'autres font pâle figure. Des décors en peinture, de petits espaces clos, pas d'immensité et d'histoire épique. Ici, c'est une petite rivalité urbaine entre deux nanas qui ont quelques problèmes de coeur et de jalousie à régler. Mais ce film va plutôt droit à l'essentiel et le conflit laisse place aux agissements, une certaine action. On évite ainsi le film trop bavard bourré de sentimental niais. Il est également vrai qu'on peut applaudir la présence de femmes indépendantes et au fort tempérament qui contraste avec les habituelles soubrettes faiblardes coincées au foyer et bêtement amoureuses. Du coup, sans le considérer comme une merveille (faute à ce qu'on a su faire depuis, faut l'avouer), c'était plutôt agréable et j'en ai été assez surpris.
    Starwealther
    Starwealther

    77 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2008
    Un western assez bien fichu et plutôt en marge des autres sachant que le héros est une femme et non un homme fort et charismatique comme d'habitude. On ne peut pas reprocher à Nicholas Ray un machisme mais au contraire une ouverture d'esprit qui n'était pas classique à l'époque. Il était en avance sur son temps. Malgré tout, le récit traîne et les femmes sont présentes mais alors vraiment pas attirantes, j'irai même jusqu'à dire qu'elles sont laides. Le film est un peu conçu comme un policier où la première partie est une description des personnages, de leurs fonctions et revendications et la dernier partie est le final très rapide où on se poursuit, se tire dessus et régle les comptes. On peut aussi évoquer le jeu de couleur où le personnage principal change de couleur de chemise et de foulard, Nicholas Ray avait déjà une belle notion de l'esthétisme graphique en 1954! on peut dire que la partie laplus intéressante est la fin qui est vraiment réussi et haletante, le reste bien qu'indispensable est longuet. A voir tout de même pour sa propre culture
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2013
    L'intérêt du film vaut surtout pour les deux rôles féminins inhabituellement forts et consistants dans un genre principalement masculin et macho. Un casting de premier choix et une interprétation globalement bonne pour un western atypique, joliment mis en scène par Nicholas Ray. Cependant, je n'ai pas été vraiment séduit, au contraire des commentaires souvent élogieux que j'ai pu lire ici et là.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Chef d'oeuvre du cinéma!
    Le film joue de la subtilité et de l'antagonisme des rapports. Avec une résonnance mythologique à peine masquée. Pas de héros, juste des types et des femmes (surtout des femmes) en mal d'être. Une tension permanente, un dénouement sublime. N. R. réalise le plus beau des westerns et de ses films. Je m'exprime ici car trop de critiques font de drôles de jugements: pas assez d'action, de mort, trop vieux, les actrices pas attirantes... Bon, qu'est-ce qu'un vieux film? C'est un film qu'un esprit étroit ne comprend pas! Et L'étranger de Camus serait-il un vieux livre?
    Johnny Guitare: de la difficulté d'avoir et de dire ses sentiments, de la complexité des rapports humains... de l'intelligence dans le propos, puis du vrai ciné: belle image, beaux dialogues justes, actrices remarquables.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2013
    un western avec une pointe de féminité.
    PLV : pour une fois que des femmes ont le droit de jouer dans des westerns.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    Un très beau film avec une mise en scène très qualitative.
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2014
    Ce western est un must du genre et une fois n'est pas coutume, les femmes y tiennent une place centrale.
    issanissa1
    issanissa1

    16 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2014
    un des rares films qui m' ont fait adorer le cinéma, les couleurs, les acteurs mais surtout un scénario qui qui nous plonge dans une grâce un rien mythologique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Johnny Guitare est un western très divertissant, ayant le mérite d'avoir une femme en tête d'affiche (bien qu'elle n'incarne pas le rôle-titre).
    L'histoire marche très bien, c'est bien écrit. Le personnage de Vienna est plutôt charismatique (c'est assez rare à l'époque d'accorder autant d'importance à un personnage féminin au cinéma).
    Joan Crawford est très bien dans le rôle principal. Sterling Hayden est très bien également.
    Les scènes de fusillades sont bien réalisées (pour voir que le film date des années 50, soit bien avant la révolution des films de Sergio Leone).
    Il y a de belles scènes (comme celle de l'incendie).
    Un bon western.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2020
    Je suis un peu déçu de ce Johnny Guitar, j'en attendais beaucoup plus et finalement j'ai trouvé que s'il a d'excellentes idées il se révèle être un poil morne et longuet avec un gros coup de mou vers l'heure de film.

    Difficile de nier les qualités, notamment d'écriture du film. En effet faire du personnage éponyme un simple second rôle pour offrir le premier rôle à une femme on va dire que c'est pour le moins couillu, surtout en 1954 dans un western. Parce que oui c'est vraiment Vienna l'héroïne du film, jouée par une magnifique Joan Crawford entre deux âges, endurcie par la vie, avec des ambitions et fière. Clairement son personnage est brillant. J'aime son regard sévère qui peut tout à coup s'adoucir, on sent qu'elle en a bavé et qu'elle fera tout pour réussir son rêve de bâtir une ville, de devenir riche grâce à l'arrivée du train dans sa ville...

    Et chose notable, l'antagoniste du film est une femme également, une femme jalouse prête à tout pour mener Vienna à sa perte.

    Dans tout ça Johnny Guitar ne sert presque à rien dans le film, certes le film s'ouvre sur lui, il a un ou deux moments de bravoure avec un flegme et une certaine nonchalance que j'ai beaucoup apprécié, mais malheureusement je trouve que le personnage finit par perdre de sa superbe. En fait au départ il est juste un type avec une guitare et une grande gueule. Disons qu'encore une fois ça change et j'ai envie de suivre un type pareil dans un western, pourquoi devrait-on toujours suivre le cowboy ?

    Malheureusement bien vite on se rend compte qu'il sait très bien tirer et il devient un personnage finalement assez classique. Néanmoins, je dois bien reconnaître ça au film, il est quasiment inutile, il ne fait rien de bien utile à l'histoire il est quasiment spectateur du film et sert juste une fois de deus ex machina pour sauver l'héroïne.

    Et finalement j'ai trouvé ça frustrant que le film ne tienne pas sa promesse du héros sans arme et de l'autre à partir du moment où on sait qu'il sait les utiliser, c'est frustrant que finalement il ne les utilise pas.

    Mais c'est surtout au niveau de la trame narrative que ça coince un peu pour moi, ce n'est pas que je dirais que le film est chiant, mais il est un peu long, disons que j'avais l'impression que ça tournait un peu en rond et qu'entre deux scènes franchement brillantes (par exemple la scène où Vienna joue du piano tout de blanc vêtue) l'histoire est un peu poussive et semble avoir des difficultés à raconter un truc simple et efficace. Par exemple les scènes sur la bande du Dancing Kid m'intéressent beaucoup moins, si le traitement du personnage est intéressant parce que dans n'importe quel western il serait le grand méchant, pas ici, il est accusé à tort, il veut se venger, ça tourne mal, les scènes de tension dans son groupe me semble pas des plus inspirées.

    En somme c'est un film que je trouve thématiquement intéressant, bien joué, avec une superbe héroïne, mais qui malheureusement peine à me captiver entre ses scènes phares et qui me laisse un léger sentiment d'amertume que je n'aurais pas dû ressentir. (mais c'est peut-être juste moi)

    En tous cas c'est un film à voir, ne serait-ce que pour ses flamboyantes couleurs et son héroïne.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2018
    La décennie cinquante sera celle de l'accomplissement pour Nicholas Ray. En terme quantitatif et qualitatif puisqu'il réalisera dix sept films dont trois chefs d'œuvre ("Le violent", "Johnny Guitare" et "La fureur de vivre") sans qu'aucun des quatorze autres ne soit pas digne d'intérêt. "Johnny Guitare" qui figure aujourd'hui au panthéon du western, un exploit pour une première tentative, démontre l'éclectisme de Ray qui s'il s'adapte aux codes du genre parvient à les tordre juste ce qu'il faut pour y inclure ses thèmes de prédilection. Ici "la chasse aux sorcières" qui bat alors son plein mais épargne le réalisateur pourtant catalogué à gauche grâce à la protection d'Howard Hughes. On peut voir en effet dans les agissements de la milice à l'œuvre dans le film dirigée par un Ward Bond, anticommuniste acharné, mystifié par Ray et croyant interpréter un héros positif, une similitude avec la commission McCarthy qui la rage aux lèvres accusait et condamnait sans preuve. Mais au-delà de ce sous-texte, dirigeant la grande Joan Crawford pour son dernier grand rôle de vamp avant qu'elle n'aborde sa période de déclin, Ray propose en réalité un affrontement amoureux mortel entre deux femmes basé sur un quiproquo (en réalité elles n'aiment pas le même homme). Dans une vallée minière désertique où doit passer la voie ferroviaire qui reliera l'Est à l'Ouest des Etats-Unis, Vienna (Joan Crawford) ancienne prostituée mise tout sur l'ouverture d'un saloon qui sera déjà présent quand le village deviendra ville. La rivalité avec Emma (Mercedes McCambridge) riche propriétaire terrienne qui ne voit pas d'un bon œil cette installation est à son comble quand le frère de cette dernière vient de se faire assassiner par Dancing King un malfrat dont Emma est secrètement amoureuse et qu'elle soupçonne d'être l'amant de Vienna. Dans l'entrefaite, Vienna a fait venir Johnny Guitare (Sterling Hayden) son ancien amant pour l'aider à protéger son saloon des attaques à prévoir. Nicholas Ray introduit tous ces éléments dramatiques lors d'une entrée en matière somptueuse qui livre toutes les problématiques à venir dans le décor d'un saloon comme on n'en avait encore jamais vu, creusé à même la face ocre d'une montagne. Tout d'abord vide, le saloon que découvre Johnny Guitare se remplit soudainement des membres d'une milice dirigée par John McIvers (Ward Bond) mais en fait manipulée par une Emma venue régler ses comptes. La tension créée ne retombera jamais, Ray contournant les contraintes techniques du Trucolor (procédé technique concurrent du Technicolor imposé par Republic Pictures qui produit le film ne supportant pas la couleur bleue) par le biais des costumes pour livrer une image aux contrastes saisissants qui mettent en valeur aussi bien les décors que Joan Crawford qui hormis chez Michael Curtiz en noir et blanc n'a peut-être jamais été aussi bien filmée, livrant toute la force et la fragilité de cette femme que les doutes de l'âge et une beauté chancelante commencent à tourmenter. Ray avait parfaitement saisi les démons de Crawford pour les imprimer sur la pellicule. Western psychologique à multiples entrées (certains critiques lui ont reprocher son côté bavard) offrant un duel final entre deux femmes inédit, "Johnny Guitare" met au service de sa cause une ribambelle de seconds rôles ayant fréquenté les spécialistes du genre allant de John Carradine à Ward Bond en passant par Ernest Borgnine, Paul Fix ou Ben Cooper. Après "A l'ombre des potences" qu'il tournera à la suite et "Jesse James, le brigand bien-aimé" en 1957, Nicholas Ray ne reviendra plus au western. Mais on le sait, ce n'est pas toujours la quantité qui compte.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    Quel western peut bien commencer par un huis clos d'une demi-heure qui annonce les rivalités sans véritablement lancer l'action ? "Johnny Guitar" frappe par la singularité de sa structure et par les nombreux décalages opérés qui tendent à briser la virilité masculine (le personnage interprété par Sterling Hayden ne porte d'abord aucune arme mais seulement une guitare) et à mettre en avant un duel féminin : Emma est la femme rancunière et démoniaque tandis que Vienna s'impose par sa prestance et sa force qui ne masquent pas pour autant sa sensualité. Le film articule ces tensions selon une logique d'attente qui déroge aux règles du western classique avant que l'action ne s'emballe – c'est à ce moment précis que des codes plus conventionnels apparaissent, mais sous la forme d'un classicisme souverain, assimilé par la vision du cinéaste. Cette compréhension personnelle du classicisme revient à élaborer un montage cohérent et lisible de l'action pour la mener à une issue attendue en ne faisant toutefois pas de ses personnages de purs archétypes – chose pourtant courante dans le western. Ceux-ci restent toujours complexes, parfois opaques, tiraillés entre un passé douloureux et un avenir incertain, voire crépusculaire. Inventif et donc sans cesse surprenant, "Johnny Guitar" est une véritable splendeur visuelle et reste au niveau de ses personnages, aussi passionnants les uns que les autres.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 864 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Devenue une œuvre culte sur les travers Hollywoodiens, ce western complètement remanié pour repondre aux exigences de ses deux actrices, ou du moins éviter un trop grand nombre de crêpage de chignons, vaut surtout pour l'anecdote. Quelques scènes virevoltantes, un gunfight final qui donne les armes aux femmes, et un réalisateur contraint de prendre la pelle et de creuser.
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