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Agnes L.
165 abonnés
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4,5
Publiée le 10 décembre 2020
Western magnifique avec tous les codes du genre, y compris le combat face à face. Le scénario nous propose de la variété d'actions et des rebondissements.
Réalisé à une époque où le western était mort, c'est peut-être pour cela que ce film est aussi méconnu, et c'est bien regrettable. C'est un western à l'ancienne, tous les codes du genre sont respectés (peut-être trop ?), peu de temps mort, musiques emballantes quoiqu'un peu trop classique, l'attrait majeur reste l'excellent casting qui aura permis à quelques acteurs de se révéler.
Silverado fait partie des rares westerns à succès des années 80. Celui-ci est tout d'abord basé sur une criante déclaration d'amour du réalisateur au genre qui a brillé dans les années 50. En effet, Lawrence Kasdan se soumet avec application à respecter les canons du genre : bagarres de saloon, amitié virile, cow-boys au grand coeur, cattle-drive et grands espaces ... L'inspiration est clairement prise du côté des grands classiques de John Ford à John Sturges en passant par Delmer Daves. Le scénario est écrit avec inspiration et rythme, au service d'une mise en scène enjouée et soignée. L'autre grande force du film est sans conteste la distribution, qui met à l'honneur le quatuor gagnant constitué par Kevin Kline, Scott Glenn, Danny Glover et Kevin Costner, dont la complicité face à la caméra saute au yeux. Face à eux, c'est avec plaisir que l'on voit évoluer Brian Dennehy ou Jeff Goldblum. Un film jouissif au final pour les amateurs de western, emmené sur une BO de bonne facture, dont le seul reproche serait peut-être de pêcher par un excès de classicisme.
Un western inégal mais plutot sympa aidé d'un casting éblouissant (Kevin Kline, Scott Glenn, Danny Glover, John CLeese, Brian Dennehy mais surtout Kevin Costner irrésistible en jeune chien fou). Un peu plus de rythme aurait été la bienvenue.
Difficile de mettre moins de 5 étoiles à ce chef d'oeuvre autant dans la réalisation, dans la bande originale, dans la distribution, dans l'interprétation, dans le rythme, le scénario, l'intensité, le final, les décors, enfin tout quoi!!
Il fallait être bien courageux en 1985 pour sortir un western ! Et pourtant, il a attiré à l'époque plus d'un million de spectateurs en salles !Heureusement de nos jours, ce genre d'aventures retrouve ses amateurs.et certaines chaînes les rediffuse abondamment. Celle-ci se déroule à un rythme trépidant et on aurait presque envie de faire partie de la folle équipée... Kevin Costner n'est sûrement ^pas étranger à la réussite de ce film mais je ne sais trop pourquoi, je m'attendais à voir déboucher Clint Eastwood ! Ce sera ma seule déception. Celà dit, mateurs de cadavres, régalez-vous ! willycopresto
Silverado c'est un peu l'avant Impitoyable de Eastwood... Tant sa violence et sa morale sont discutables. Oui mais seulement voilà pour ne pas discuté Kasdan choisi volontairement un ton décalé pour raconter son histoire de Cow-Boys aux méthodes pas toujours orthodoxe... Un casting 5 étoiles réjouissant. Une mise en scène super sage mais un très bon rythme. Bref, classique avec le temps, démodé après Impitoyable.
Un western qui prend tout son temps mais joue beaucoup sur la nostalgie. Les images sont très belles et le casting de choix . Un film qui était plutôt gonflé car à l epoque de sa sortie le western était un genre oublié. un bon film à revoir .
A une période où le western était au point mort(il faut dire que le genre a un très lourd héritage à assumer),Lawrence Kasdan ressuscitait les figures mythiques des cow-boys de l'Ouest.Quelque part entre un western classique et spaghetti,"Silverado"(1985)brille,car il insuffle constamment un second degré jubilatoire,et témoigne d'un vrai respect pour ses personnages,sortes de mercenaires en quête de rédemption.C'est le gros point fort du film:un quatuor d'acteurs complices et concernés.Scott Glenn est Emmett,taciturne ex-tueur voulant protéger les siens.Kevin Costner est son frère Jack,jeune chien fou simplet et dragueur.Kevin Kline est Paden,ex-voleur déterminé cherchant à se poser avec une femme.Danny Glover est Mal,noir intègre subissant l'injustice raciale et l'infortune.A eux 4,ils vont prendre leur revanche face à ceux qui les ont condamnés,avec un grand sens de l'honneur et de l'amitié.Si l'histoire est des plus académiques,et la première demi-heure d'exposition un peu longue;la sauce prend dès que les personnages dévoilent leur intimité,et qu'on comprend leur motivation,qui la mène à des ennemis communs.Les chevaux cavalant,les colts à l'air,le courage en bandoulière;ils deviennent d'inattendus héros.Parfaitement réalisé par Kasdan,débordant d'honnêteté,"Silverado"fait partie des plus agréables westerns,dits de l'ère moderne.
Western qui est sorti à une époque ou il y en avaient très peu (à part Eastwood). Mais malgré le beau casting et une certaine originalité le film est un peu plombé par Kasdan qui veut raconté énormément de chose. Beaucoup de fusillades, de coup de théâtre mais aussi d'ellipses qui sortent de nul part, dommage mais ce film reste regardable.
Western moderne à gros casting, "Silverado" marque une qualité en dents de scie, scie qui fini d’ailleurs avec une lame plus émoussée qu’acérée. Se déroulant dans un Far West à mi-chemin entre jovialité gratuite et crédibilité passante, le film de Lawrence Kasdan ne touche le succès que du bout des doigts le temps d'un court instant. Se basant sur une histoire vengeance propre au genre, "Silverado" se contente tristement de prendre des chemins battus en les alléger du poids de l'intensité. Trop bon enfant et peut-être pas assez sérieux surtout dans sa seconde partie, ce périple de cowboys ne séduit pas assez pour nous embarquer avec lui dans les paysages arides qui tapissent l'écran. Au casting on compte pourtant nombre de grands noms allant de Kevin Kline à Scott Glenn en passant par Kevin Costner et Jeff Goldblum et Danny Glover. Et pourtant, hormis le duo central on ne relèvera qu'une sous exploitation navrante de talents tels que ceux énumérés précédemment. C'est donc dans un sentiment de déception que l'on quitte "Silverado", ville désuète où l'adresse des gentils à dompter la mort envenime plus qu'elle n’apaise les esprits.
Avec Silverado, Lawrence Kasdan renouait avec succès avec les grandes heures du western hollywoodien. Si le scénario est suffisamment solide pour tenir la route, les clichés du genre gommés par le métier de son réalisateur, la valeur du film repose bien sur un casting étourdissant où brillent Scott Glenn et Dennehy en impitoyable sherif Cobb. Du grand cinéma et des paysages de toute beauté.
Un superbe western, qui revisite avec maestria les grands thèmes du genre : la conquête de l'Ouest, la lutte pour le partage des terres, le racisme, la vengeance, le combat pour la justice ... Les principaux personnages "westerniens", qu'il s'agisse du héros solitaire, du shérif corrompu, de la tenancière de saloon courageuse ou du cow-boy fantasque, sont magnifiquement campés. Et tout cela est relevé par une distribution hors pair, dominée par Kevin Kline et Scott Glenn. Une très belle surprise. En 1985, le western-spaghetti n'avait pas tué le western ...